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A healthy afternoon for women / Un après-midi santé pour les femmes

It was a small group, comprised of women – Canadian Armed Forces (CAF) members and civilians – who were interested in learning more about their health during an afternoon event held at the Base Borden Officers’ Mess on 17 April. 

In a relaxing low-key atmosphere, the presenters provided straight-forward, easy-to-understand information – allowing attendees of the half-day event, sponsored by the Defence Women’s Advisory Organization (DWAO), to quickly grasp key points in increasing their awareness of menopause, postpartum depression and cardiovascular health, which between them affect women of all ages.

The primary role of DWAO is to identify and advise on barriers impacting the employment of women in the Department of National Defence (DND) and the CAF, but the organization also provides support in other related areas.  

“As part of (DWAO’s) mandate, we host events that encourage discussion and the sharing of information on issues concerning women,” said Maj Christina Blanchette, CFB Borden’s DWAO military co-chair. “The Women’s Health Afternoon brought forward many important topics that we don’t tend to discuss frequently enough.”  

A natural part of the aging process

Menopause, which is the end of menstruation, is part of a woman’s natural aging process. It occurs when a woman’s ovaries produce lower levels of two hormones, estrogen and progesterone, and when she is no longer able to become pregnant.  Typically defined as when a woman has not had a period for a full year, its onset is not something that can be controlled, said presenter Emma Jibb (31 CF Health Services).

Often continuing for several years, the average age of onset is about 52, said Jibb, however, she emphasized that the onset varies and can start as early as 40. Menopausal-related issues are not based on hormonal levels, but rather on symptoms experienced, she said. Those symptoms may include hot flashes, mood swings, sexual dysfunction, bladder symptoms, weight gain or insomnia, which 60-80 percent of women will experience to one degree or another.

Preparing for, or mitigating impact, can include joining a menopause or midlife support-group, a nutritious diet and regular exercise, and managing stress by balancing work and social life. There are also medications and herbal supplements available, which may be helpful.

The Blues or PPD?

Having what is often referred to as the “baby blues” for several days after giving birth is normal and usually lasts for three-to-five days, said presenter Angela Thomson (31 CF Health Services). While being down for a few days is normal, if this continues for more than two weeks it may be postpartum depression (PPD). As many as one in five (20 percent) women will experience PPD to some degree, said Thomson.

Symptoms may range from feeling overwhelmed to a lack of bonding with the baby – feelings which may lead to a sense of embarrassment or shame, as this is supposed to be a very happy time for a new mother (and father). These and other symptoms can be triggered by changes in hormone levels, which are normally at their highest during pregnancy but then drop off significantly after childbirth.

“Typically, a family member is the first to notice – and they play a vital role in providing support,” she said.  

Awareness of women’s issues for men

While many are aware that cardiovascular health is an issue affecting both men and women, the third presenter – Jessica Hood with Personnel Support Programs (PSP) Health Promotion – noted the fact that two-thirds of cardiovascular research is aimed at men and that more women with heart disease go undetected, highlighting the importance of acceptance of this as a women’s issue, too, one which needs to be researched adequately with a focus on equipment and methods aimed at detection among women.

For men, a broader awareness of the health challenges facing women, such as menopause, is also very important.

“Being supportive is essential,” said Jibb. “This (menopause) can be a very difficult time in a woman’s life – it can be frustrating and go on for a long time.”

The same awareness – and support from fathers/partners and other family members – is also essential for mothers suffering from PPD.

The Women’s Health Afternoon was an engaging one where those who attended were able to relax and focus on improving themselves. In acquiring a better understanding of these issues, they will be better prepared to face these health challenges during their lifetimes and careers with DND/CAF.

 “I was very impressed with the guest speakers from Health Services and PSP Health Promotion,” said Maj Blanchette. “I definitely learned a few things.”

For women, and their supportive partners and family members, more information on menopause and PPD is available at 31 CF Health Services, and on cardiovascular health for women with PSP Health Promotion – both located at CFB Borden. Further information is also found at the Canadian Women’s Health Network (http://www.cwhn.ca/) and numerous other online sources.


Un petit groupe composé uniquement de femmes — des membres des Forces armées canadiennes (FAC), ainsi que des civiles — qui souhaitaient vraiment en apprendre davantage sur leur santé s’est réuni dans le cadre d’un après-midi organisé au mess des officiers de la BFC Borden, le 17 avril dernier.

Dans une atmosphère détendue, propice à la discrétion, les présentatrices ont fourni des renseignements simples et faciles à comprendre – permettant aux participantes à cet après-midi commandité par l’Organisation consultative des femmes de la Défense (OCFD) de rapidement saisir les principaux points favorisant l’amélioration de leurs connaissances sur la ménopause, la dépression post-partum et la santé cardiovasculaire, des questions pertinentes qui, dans leur ensemble, touchent les femmes de tous âges.

Le rôle principal de l’OCFD est de déterminer les obstacles qui ont une incidence sur l’emploi des femmes au sein du ministère de la Défense nationale (MDN) et des FAC et de fournir des conseils sur cette question. L’organisation offre également du soutien dans d’autres domaines connexes.

« Dans le cadre du mandat de l’OCFD, nous tenons des événements qui favorisent la discussion et l’échange d’informations sur des questions qui touchent les femmes, explique le major Christina Blanchette, coprésidente militaire de l’OCFD de la BFC Borden. L’après-midi sur la santé des femmes a permis de soulever plusieurs questions importantes que nous avons souvent tendance à négliger. »

 Une étape naturelle du processus de vieillissement

La ménopause, qui correspond à la fin des menstruations, est une étape importante du processus naturel de vieillissement des femmes. Elle survient lorsque les ovaires produisent de plus faibles niveaux d’hormones, notamment l’œstrogène et la progestérone, et que la grossesse n’est plus possible. « Elle est généralement reconnue lorsqu’une femme n’a pas de menstruations depuis une année entière, précise la présentatrice Emma Jibb (31e Centre des services de santé des FC). Il ne s’agit pas d’une chose (l’apparition de la ménopause) qui peut être contrôlée ».

« S’installant progressivement, souvent sur plusieurs années, la ménopause survient à l’âge moyen d’environ 52 ans », poursuit Emma Jibb, qui insiste toutefois sur le fait que la ménopause peut s’amorcer à différents moments, selon les femmes, et même apparaître dès l’âge de 40 ans. Les problèmes liés à la ménopause ne sont pas induits par les niveaux d’hormones, mais plutôt par les symptômes auxquels elle donne lieu. Ceux-ci peuvent comprendre des bouffées de chaleur, des sautes d’humeur, une dysfonction sexuelle, des troubles de la vessie, un gain de poids et de l’insomnie. Entre 60 et 80 p. 100 des femmes ressentiront ces symptômes à des degrés divers.

Se préparer à la ménopause, notamment pour en diminuer les répercussions, peut comprendre le fait de se joindre à un groupe de soutien pour les femmes d’âge mûr ou en ménopause, d’adopter un régime alimentaire nutritif, de s’adonner régulièrement à des activités physiques et de gérer le stress en assurant un équilibre entre le travail et la vie sociale. On peut également avoir recours à des médicaments ou à des suppléments à base d’herbes, lesquels sont parfois utiles.

Le cafard ou la DPP?

Il est normal de souffrir, pendant quelques jours, de ce que l’on désigne souvent par les termes « baby blues », après l’accouchement. « Cet état dure généralement de 3 à 5 jours, explique la présentatrice Angela Thomson (31e Centre des services de santé des FC). Il est normal de manquer de vitalité pendant quelques jours, mais si cet état se prolonge pendant plus de deux semaines, il peut s’agir d’une dépression post-partum (DPP). Jusqu’à 20 p. 100 des femmes vivront un épisode de DPP à des degrés divers. »

Les symptômes peuvent aller du fait de se sentir dépassée à un manque d’affectivité avec l’enfant – sentiments qui peuvent entraîner de la gêne ou de la honte, puisque cette période est censée apporter beaucoup de bonheur à la nouvelle maman (ainsi qu’au père). Ces symptômes, et d’autres encore, peuvent être déclenchés par les changements dans les niveaux d’hormones, qui sont très élevés pendant la grossesse, avant de chuter brutalement après l’accouchement.

« Généralement, un membre de la famille est le premier à le remarquer – il joue alors un rôle de premier plan en fournissant du soutien », ajoute Angela Thomson.

Sensibilisation des hommes aux questions qui touchent les femmes

Même si plusieurs savent que la santé cardiovasculaire concerne aussi bien les hommes que les femmes, la troisième présentatrice — Jessica Hood, du service de la Promotion de la santé des Programmes de soutien du personnel (PSP) — rappelle que les deux tiers de la recherche dans le domaine de la santé cardiovasculaire concernent les hommes et que les maladies cardiaques passent inaperçues chez un nombre croissant de femmes. Cela démontre l’importance de reconnaître que cette question touche autant les femmes et qu’elle doit faire l’objet d’une recherche adéquate, surtout en ce qui concerne l’équipement et les méthodes de dépistage chez les femmes.

Pour les hommes qui, traditionnellement, ont peut-être une meilleure connaissance des maladies cardiovasculaires, une plus grande sensibilisation aux questions liées à la santé des femmes, comme la ménopause, est aussi très importante.

« Offrir du soutien est essentiel, mentionne Emma Jibb. Cela (la ménopause) peut être une période très difficile dans la vie d’une femme – la ménopause peut donner lieu à de la frustration et durer très longtemps. »

La même sensibilisation — et l’appui des pères/conjoints et d’autres membres de la famille — est, évidemment, tout aussi importante pour les mères qui souffrent de DPP.

L’après-midi sur la santé des femmes s’est avéré très agréable et a permis aux participantes de se détendre et de se concentrer sur l’amélioration de certains aspects liés à leur santé, d’une façon différente. En ayant une meilleure compréhension de ces sujets, elles seront mieux préparées à faire face aux questions de santé qui se présenteront pendant leur vie et leur carrière au sein du MDN/FAC.

« J’ai été très impressionnée par les conférencières des Services de santé et du Programme de promotion de la santé des PSP, a déclaré le major Blanchette. J’ai vraiment appris certaines choses. »

Pour les femmes, leur indispensable conjoint et les membres de leur famille, de plus amples renseignements sur la ménopause et la DPP sont offerts au 31e Centre des services de santé des FC et, en ce qui concerne les maladies cardiovasculaires, par le biais du Programme de promotion de la santé des PSP – ces deux entités étant situées à la BFC Borden. On peut également obtenir davantage d’informations auprès du Réseau canadien pour la santé des femmes (http://www.cwhn.ca/fr) et d’un certain nombre d’autres ressources en ligne.

By/Par: Mark Giles