Food insecurity – a facet of poverty / L’insécurité alimentaire – une facette de la pauvreté

    We often think of poverty in terms of money: you either have enough money or you don’t. The situation isn’t that simple though. There are many facets of poverty that feed off one another, digging the hole deeper and deeper until someone feels trapped with seemingly no escape.

    Food insecurity is one of those facets of poverty. Defined, food insecurity is the inadequate or uncertain access to food. While the definition sounds simple, the problem is anything but.

    The facts about food insecurity

    Most poverty goes unseen by the public and food insecurity is no different, but food insecurity is hurting families across the country and in Simcoe Muskoka.

    Similar to the provincial average, about 12per cent of households in Simcoe Muskoka are experiencing food insecurity. This number gets bigger when looking at children; about one in six children live in a household affected by food insecurity.

    Some people are more vulnerable to food insecurity than others. Almost half of all food insecure households consist of just an individual living on their own. Worse, one in three households led by lone female parents are food insecure.

    Renters are more vulnerable, too. 25per cent of people who rent are living in food insecurity.

    Though you might have an idea of what poverty looks like, food insecurity affects people of all situations. More than 60 per cent of food insecure households are neither unemployed, on disability or reliant on social assistance. Rather, they are people who are employed or self-employed.

    Despite this, income is usually indicative of food security. Only 16 per cent of food insecure households are reliant on social assistance for income, however 70 per cent of people who rely on social assistance are food insecure.

    Fueled by poverty, fueling poverty

    The further into poverty someone gets, the more vulnerable they are to food insecurity. Tragically, food insecurity also leads to further poverty.

    The Simcoe Muskoka District Health Unit recently released a study that looked at the numbers of food insecurity. They found that some people face insecurity because their basic monthly living costs exceed their income.

    Take, for example, a single male who lives in a one-bedroom apartment and has income through Ontario Works. To rent a bachelor apartment and buy the bare minimum of healthy food through the Nutritious Food Basket program, this individual would have to spend 121 per cent of their income in Muskoka and 129 per cent of their income if they were living in Simcoe County.

    This doesn’t take into account bills, debt, credit cards, family, social experiences, transportation, clothing, school or everyday living expenses. With just food and rent, some people need to come up with another 21per cent of their monthly income.

    Ultimately, this leads to money being stretched. Instead of healthy food like that in the Nutritious Food Basket program, this person would have to save by buying cheaper, lower-quality food. Food that’s less nutritious and damaging over time.

    Being food insecure not only increases the likelihood of you experiencing negative impacts on your physical, mental and social health, it also increases the expenses associated with those.

    The average health care costs of someone experiencing severe food insecurity are more than double those of people who are food secure. For individuals who already can’t afford to pay for rent and healthy food, added costs like this only entrench them deeper into poverty.

    What’s being done about food insecurity?

    United Way Simcoe Muskoka knows that no one should face poverty alone. Unfortunately, food insecurity is just one facet of poverty. There is no one solution that will help people who don’t know where their food will come from.

    Food banks are great for helping bridge the gap, but food insecurity is too big for them to handle alone. While they can provide a meal to those who need it immediately, only a fraction of people experiencing food insecurity will use a food bank and there is no evidence that food charities can singlehandedly lift households out of food insecurity, because they were never meant to.

    Ultimately,addressing food insecurity requires public health policy changes. Just recently, the County of Simcoe announced that they are looking to do just that. They have adopted a new framework in how they will be addressing food security for people in Simcoe County, which can hopefully then be replicated in Muskoka and other regions across the country. You can read the entire new Framework at http://bit.ly/FoodInsecuritySimcoe

    *CFB is a proud supporter of the United Way, and, every year hosts a number of events to raise money that supports the United Way’s Government of Canada Workplace Charitable Campaign (GCWCC).


    Nous associons souvent la pauvreté à l’argent : soit vous avez suffisamment d’argent, soit vous n’en avez pas. Toutefois, la situation n’est pas si simple. De nombreuses facettes de la pauvreté sont interreliées et contribuent à approfondir sans cesse le gouffre dans lequel une personne se trouve jusqu’à ce que celle-ci se sente prise au piège, sans aucune issue apparente.

    L’insécurité alimentaire est l’une des facettes de la pauvreté. Elle se définit par un accès inadéquat ou incertain à la nourriture. Bien que la définition semble simple, le problème ne l’est pas du tout.

    Les faits sur l’insécurité alimentaire

    La pauvreté passe souvent inaperçue du public, ce qui est aussi le cas de l’insécurité alimentaire. Toutefois, cette dernière nuit aux familles du district de Simcoe Muskoka ainsi qu’à celles de partout au pays. 

    Environ 12 % des ménages du district de Simcoe Muskoka vivent de l’insécurité alimentaire, ce qui correspond à la moyenne provinciale. Lorsque l’on tient compte des enfants dans le calcul, ce pourcentage augmente; en effet, environ un enfant sur six vit dans un ménage touché par l’insécurité alimentaire. 

    Certaines personnes sont plus vulnérables à l’insécurité alimentaire que d’autres. Près de la moitié de tous les ménages touchés par l’insécurité alimentaire sont composés d’une personne vivant seule. Pire encore, un ménage sur trois dirigé par une femme monoparentale se trouve en situation d’insécurité alimentaire.

    Les locataires sont également plus vulnérables. Vingt-cinq pour cent d’entre eux vivent dans l’insécurité alimentaire.

    Bien que vous ayez peut-être une idée de ce à quoi ressemble la pauvreté, l’insécurité alimentaire touche les gens dans toutes les situations. Les personnes qui constituent plus de 60 % des ménages touchés par l’insécurité alimentaire ne sont ni au chômage ni en situation d’invalidité ni dépendantes de l’aide sociale. Ce sont plutôt des employés ou des travailleurs autonomes.

    Cela dit, le revenu s’avère généralement un bon indicateur de la sécurité alimentaire. Seulement 16 % des ménages en situation d’insécurité alimentaire dépendent de l’aide sociale comme source de revenu; toutefois, 70 % des personnes qui ont recours à l’aide sociale sont touchés par l’insécurité alimentaire.

    La pauvreté qui alimente la pauvreté

    Plus une personne s’enfonce dans la pauvreté, plus elle est vulnérable à l’insécurité alimentaire. Malheureusement, l’insécurité alimentaire mène aussi à la pauvreté.

    Les membres de l’Unité des services de santé du district de Simcoe Muskoka ont récemment publié une étude sur le nombre de personnes vivant dans l’insécurité alimentaire. Ils ont constaté que certaines personnes doivent composer avec l’insécurité parce que leurs frais de subsistance mensuels de base dépassent leur revenu. 

    Prenons l’exemple d’un homme célibataire qui vit dans un appartement comptant une chambre à coucher et dont le revenu provient du programme « Ontario au travail ». Pour louer un studio et acheter le strict minimum d’aliments sains au moyen du programme « Panier de provisions nutritif », cet homme devrait dépenser 121 % de son revenu à Muskoka et 129 % de son revenu s’il vivait dans le comté de Simcoe. 

    Cet exemple ne tient pas compte des factures, des dettes, des cartes de crédit, des frais liés à la famille, aux activités sociales, au transport, aux vêtements ou aux études, ou encore des dépenses quotidiennes. Certaines personnes doivent trouver une somme supplémentaire équivalant à 21 % de leur revenu mensuel pour seulement payer leur loyer et leur nourriture. 

    Ainsi, cette réalité pousse les gens à faire plus avec moins. Au lieu d’acheter des aliments sains comme ceux du Panier de provisions nutritif, ils doivent économiser en achetant des aliments moins chers et de moindre qualité, c’est-à-dire des aliments moins nutritifs et nocifs pour la santé à long terme. 

    L’insécurité alimentaire accroît non seulement la probabilité d’entraîner des effets négatifs sur la santé physique, mentale et sociale, mais elle augmente aussi les dépenses qui y sont associées.

    Le coût moyen des soins de santé d’une personne touchée par une grave insécurité alimentaire s’élève à plus du double de celui des personnes en situation de sécurité alimentaire. Pour les personnes qui n’ont déjà pas les moyens de payer leur loyer et d’acheter des aliments sains, ces coûts supplémentaires ne font que les enfoncer davantage dans la pauvreté.

    Que fait-on pour contrer l’insécurité alimentaire?

    Les membres de Centraide de Simcoe Muskoka savent que personne ne devrait faire face seul à la pauvreté. Malheureusement, l’insécurité alimentaire n’est qu’une facette de la pauvreté. Il n’existe pas de solution unique pour aider les personnes qui ne savent pas d’où proviendra leur nourriture.

    Les banques alimentaires constituent d’excellentes ressources qui aident à combler l’écart. Cependant, l’insécurité alimentaire est trop importante pour qu’elles puissent y faire face seules. Bien que les banques alimentaires puissent fournir un repas aux personnes dans le besoin immédiat, seule une fraction des personnes en situation d’insécurité alimentaire y auront recours. De plus, rien n’indique que les banques alimentaires puissent à elles seules sortir les ménages de l’insécurité alimentaire parce que cela n’a jamais fait partie de leur mandat.

    En fin de compte, la lutte contre l’insécurité alimentaire exige des changements en matière de politiques de santé publique. Tout récemment, les dirigeants du comté de Simcoe ont annoncé qu’ils envisageaient de procéder à de tels changements. Ils ont adopté un nouveau cadre pour assurer la sécurité alimentaire des résidents du comté de Simcoe, qui, espérons-le, pourra être reproduit à Muskoka et dans d’autres régions du pays. Vous pouvez consulter l’ensemble du nouveau cadre à l’adresse suivante : http://bit.ly/FoodInsecuritySimcoe

    La BFC Borden est fière d’appuyer Centraide et organise chaque année un certain nombre d’activités pour recueillir des fonds qui sont versés à Centraide par l’entremise de la Campagne de charité en milieu de travail du gouvernement du Canada.

    By/Par: Douglas Landsborough