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Soldiers learn swift water rescue skills to save lives in First Nations

Warrant Officer Nick Luhtanen holds on to two victims and looks for other soldiers to come to his aid. photo credit: Sergeant Peter Moon / L'adjudant Nick Luhtanen tient deux victimes et cherche d'autres soldats pour lui venir en aide. Source de la photo : Sergent Peter Moon

A group of Canadian Army instructors from the 3rd Canadian Ranger Patrol Group (3 CRPG) Headquarters have completed a demanding swift water rescue course and acquired advanced lifesaving skills that they will take to the First Nations of Northern Ontario.

The Far North of Ontario has the highest number of Indigenous deaths by drowning in Canada. This is in part because the Far North has one of the largest Indigenous populations in Canada but also because few people learn to swim in the cold waters during the region’s brief summers. 

The army instructors travel on a regular basis from the headquarters of 3 CRPG at Canadian Forces Base Borden, near Barrie, to provide a range of training, including water safety to Canadian Rangers, part time army reservists in 30 remote and isolated First Nations across Ontario.

The swift water rescue training was conducted over four days at Cody Rapids on the Magnetawan River, north of Parry Sound. 

“I hadn’t a clue what I would be doing,” said Sgt Janet Butt, “but it’s been fun. The water was a lot stronger than I ever thought it would be. The hardest part was getting over my fear of getting into it. The first time you see the rapids, it’s intimidating, but once you are in the water, you just ride the waves and get on with it. I have a lot of bruises on my legs from hitting submerged rocks as the water sweeps you forward.”

The soldiers learned to recognize the depth and strength of the fast moving water and how to use it to reach people in need of rescue. They learned how to use hand signals to overcome the noise of the white water, various knots and pulley systems, rope work, and how to operate individually and in teams. 

Rescue challenges included rescuing people with serious injuries, and even dogs without getting bitten.

“This course taught us how to look at a river and understand what the river looks like underneath the surface by the way the water is behaving on top,” said WO Karl Wolfe. “But more importantly we can take skills from this course to our Rangers in the North. They in turn take those lessons into the schools and the community.”

A student practices sending a rescue throw bag during swift water training / Un stagiaire s’entraîne à lancer un sac de sauvetage lors d’un entraînement en eaux vives

Key to the messages the instructors will pass on is the invaluable use of life jackets, the value of thermal clothing, and having a reboarding device for when someone falls out of a boat. The device can be as simple as a rope tied to the side of a boat with a loop at the bottom that can be used as a stepping aid.

“We spent a lot of time learning how to use a throw bag, which is a bag full of rope, thrown to someone in the water,” said WO Wolfe. 

The army is working with a number of civilian and government agencies to distribute free life jackets to people in the remote First Nations. The Rangers lecture school children and community members on the value of wearing them.

“I’ve seen a significant difference in the past five years on the waters up North,“ WO Wolfe said. “The culture, especially around the youth, is changing. Life jackets are seen now as more of a tool than as a hindrance. Just because the water’s cold, doesn’t mean you have to drown.” 

By Sgt Peter Moon

Sergeant Peter Moon is the public affairs ranger for the 3rd Canadian Ranger Patrol Group at Canadian Forces Base Borden

Petty Officer 2nd Class Kevin McCue holds onto a carabiner attached to a rescue rope. photo credit: Master Corporal Christopher Vernon / Le maître de 2e classe Kevin McCue s’accroche à un mousqueton attaché à une corde de sauvetage. Source de la photo : Caporal-chef Christopher Vernon

Des soldats apprennent des techniques de sauvetage en eaux vives pour sauver des vies dans les Premières Nations

Un groupe d’instructeurs de l’Armée canadienne et du personnel du quartier général du 3e Groupe de patrouilles des Rangers canadiens (3 GPRC) ont suivi un cours exigeant de sauvetage en eaux vives afin d’acquérir des compétences avancées qu’ils transmettront ensuite aux Premières Nations du Nord de l’Ontario.

Warrant Officer Kevin Meikle,left, drags a “victim” to shore during white weather rescue training. photo credit: Sergeant Peter Moon/L’adjudant Kevin Meikle, à gauche, traîne une « victime » sur le rivage pendant un entraînement de sauvetage en eaux vives. Source de la photo : Sergent Peter Moon

Le Grand Nord de l’Ontario est la région du Canada où l’on recense le plus grand nombre de décès par noyade parmi les Autochtones. Cela est dû en partie au fait que le Grand Nord compte l’une des plus grandes populations autochtones au Canada, mais aussi au fait que peu de gens apprennent à nager dans les eaux froides pendant les brefs étés de la région.

Les instructeurs de l’Armée voyagent régulièrement du quartier général du 3 GPRC, situé à la Base des Forces canadiennes Borden, près de Barrie, jusque dans le Grand Nord de l’Ontario afin de donner divers cours, y compris sur la sécurité nautique aux Rangers canadiens, des réservistes à temps partiel de l’Armée dans 30 Premières nations éloignées et isolées de l’Ontario.

L’entraînement au sauvetage en eaux vives s’est déroulé sur quatre jours à Cody Rapids sur la rivière Magnetawan, au nord de Parry Sound.

« Je n’avais pas la moindre idée de ce que j’allais faire », a déclaré le Sgt Janet Butt, « mais ça a été amusant. L’eau était beaucoup plus agitée que je ne l’aurais jamais imaginé. Le plus dur a été de surmonter ma peur d’y entrer. La première fois que vous voyez les rapides, c’est intimidant, mais une fois que vous êtes dans l’eau, vous surfez sur les vagues et vous continuez. J’ai beaucoup de bleus sur les jambes à force de heurter des rochers submergés quand l’eau vous emporte vers l’avant. »

Les soldats ont appris à déterminer la profondeur de l’eau et la force du courant dans les eaux tumultueuses, et à se servir du courant pour atteindre les personnes devant être secourues. Ils ont également appris à utiliser des signaux manuels pour communiquer malgré le bruit de l’eau vive, à se servir de divers nœuds, des systèmes de poulies et de la corde, ainsi qu’à travailler individuellement ou en équipe.

Les défis de sauvetage comprenaient le sauvetage de personnes gravement blessées, et même de chiens sans se faire mordre.

« Ce cours nous a appris à regarder une rivière et à comprendre de quoi elle a l’air sous la surface par la façon dont l’eau se comporte à la surface », a déclaré l’Adj Karl Wolfe. « Mais surtout, nous pouvons transmettre les compétences acquises lors de ce cours à nos Rangers dans le Nord. Ils transmettront à leur tour ces leçons aux écoles et à la communauté. »

Les principaux messages que les instructeurs transmettront sont l’utilisation inestimable des gilets de sauvetage, l’importance des vêtements thermiques et d’avoir un dispositif de remontée à bord en cas de chute d’un bateau. Ce dispositif peut être aussi simple qu’une corde attachée sur le côté d’un bateau avec une boucle au fond qui peut être utilisée comme aide à la marche.

« Nous avons passé beaucoup de temps à apprendre comment utiliser un sac de sauvetage, qui est un sac rempli de cordes, jeté à quelqu’un dans l’eau », a expliqué l’Adj Wolfe.

L’Armée travaille avec plusieurs organismes civils et gouvernementaux pour distribuer gratuitement des gilets de sauvetage aux populations isolées des Premières nations. Les Rangers font des exposés aux écoliers et aux membres de la communauté sur l’importance de les porter.

« J’ai constaté une grande différence au cours des cinq dernières années dans les eaux du Nord », a affirmé l’Adj Wolfe. « La culture, surtout chez les jeunes, est en train de changer. Les gilets de sauvetage sont désormais considérés comme un outil plutôt que comme un obstacle. L’eau est froide, mais c’est possible de ne pas se noyer. »

Par le Sgt Peter Moon

(Le sergent Peter Moon est responsable des Affaires publiques des Rangers, 3e Groupe de patrouilles des Rangers canadiens, Base des Forces canadiennes Borden.)