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70-year-old tank brought back to life / Un char de 70 ans restauré

The Flakpanzer was completely stripped down and is being restored piece by piece. Le Flakpanzer a été complètement démonté et est restauré pièce par pièce.

The Flakpanzer Restoration Project team, consisting of all volunteers, have been working at the Base Borden Museum for the past two years restoring a German anti-aircraft tank from the Second World War.

Prior to the restoration project, the German tank was on display at Worthington Memorial Park, CFB Borden. The tank was then removed in October 2016 to begin the restoration project.

 A group of 20 dedicated volunteers, including two teenagers, have been coming to the Borden Museum every other Saturday to bring the 70-year-old German war tank back to life. 

The Flakpanzer was a modified tank created to target enemies in the sky, rather than enemies on land during the Second World War. The name Flakpanzer is derived from the German words “flugabwehrkanone”, which means “aircraft defence canon” and “panzerkampfwagen” which means “armoured fighting vehicle”. 

“It was a standard, multi-purpose chassis for the Germans during the war,” said Dave Thompson, a volunteer at the Borden museum. “The tank has visible bumps and bruises from bullet and bomb ricochets. We figure this one has been hit three times.” 

The Flakpanzer restoration project work is done in the archives building next to the Borden museum. The team currently has the tank completely apart and neatly placed throughout the building. 

“In three years, we’ve stripped her down, little things here and there, which is a bit of a pain, but we can only go so far in some things and other things we can go a bit further,” said Thompson. 

According to Thompson, there are some parts that just can’t be saved. Whether from damage from the war, or simply because the age of the tank ¬– but the team is dedicated to restoring the Flakpanzer as authentically as possible and putting the parts they can’t save on display. 

“The project took roughly 1.5 years of planning and networking with various key players on base. It was originally going to be hosted in a different building on base with support of another unit but, eventually, it was deemed easier for obvious logistical reasons to be kept inside museum lines (building E146) where it sits today,” said Guy Despatie, volunteer of the Flakpanzer Restoration Project. “For that we are grateful to the current museum director, Stuart Beaton and technical officer, Jim Sadlier for their assistance and support in allowing us to rearrange the warehouse for much needed space for the project.”

Each volunteer is tasked with specific responsibilities regarding the restoration.Mattias Bekeris, 17, is in charge of all the technical documents and drawings. He puts together organized binders and drawings to provide an exact presentation of how parts of the tank should be restored and uses 3D software to replicate these drawings. Bekeris has been with the project since July 2018, giving him great experience as he is working towards becoming an engineer. 

The project is taking longer than expected; volunteers are working hard towards their goal, but do not have an expected date when the Flakpanzer will be finished. 

“The biggest issue we have is not that we don’t have enough volunteers, a lot of it is time – it’s a matter of coming in and spending the time here,” said Thompson. “It doesn’t sway us from not coming back though, we’re all doing it for the love of restoration and the love of restoring history.”

When the Flakpanzer is fully restored, it will be prominently displayed inside the Borden Museum’s vehicle display area.

The Flakpanzer Restoration Project is a non-profit organization, the group posts regular updates on their Facebook page, Flakpanzer Restoration Project. Alternatively, those interested can visit the museum to check on the restoration in progress.


Composée entièrement de bénévoles, l’équipe responsable du projet de restauration du Flakpanzer travaille depuis deux ans pour restaurer un char antiaérien allemand de la Deuxième Guerre mondiale conservé au Musée militaire de la BFC Borden.

Avant le début de sa restauration, ce char était exposé dans le parc Worthington de la BFC Borden. Il en a été retiré le 24 octobre 2016, au moment d’entreprendre le projet de restauration.

Depuis, un groupe de vingt bénévoles dévoués, y compris deux adolescents, se réunissent au Musée militaire de la BFC Borden tous les deux samedis pour remettre en état le char de guerre allemand.

Le Flakpanzer est un char qui a été modifié durant la Deuxième Guerre mondiale pour assurer la défense aérienne plutôt que terrestre. Le nom « Flakpanzer » vient des mots allemands « Flugabwehrkanone », qui signifie « canon de défense antiaérienne », et « Panzerkampfwagen », qui signifie « véhicule blindé de combat ».

« Il est doté d’un châssis polyvalent qui était la norme au sein des forces allemandes durant la Guerre », indique Dave Thompson, un bénévole au Musée militaire de la BFC Borden. « Le char présente des bosses et des marques laissées par des balles et le ricochet des bombes. On croit qu’il a été atteint trois fois. »

C’est dans le bâtiment des archives se trouvant juste à côté du Musée militaire de la BFC Borden que se déroulent les travaux du projet de restauration du Flakpanzer. L’équipe a démonté complètement le char et a organisé les pièces avec soin un peu partout dans le bâtiment.

« Nous avons démonté le char pièce par pièce au cours des trois dernières années. C’est beaucoup de travail. Nous arrivons à remettre en état certaines pièces, mais nous ne pouvons pas toujours faire grand-chose », signale Thompson.

Selon Thompson, certaines pièces ne pourront pas être sauvées, que ce soit en raison des dommages de la guerre ou de l’âge avancé du char. L’équipe s’efforce toutefois de restaurer le Flakpanzer aussi fidèlement que possible et d’exposer les pièces qui sont trop usées pour être remises en place.

« Le projet est le fruit d’une année et demie de planification et de réseautage entre plusieurs intervenants clés à l’intérieur de la base. Il devait initialement se dérouler dans un autre bâtiment de la base avec le soutien d’une autre unité, mais pour des raisons évidentes de logistique, il a éventuellement été considéré comme plus facile de conserver le char dans les limites du Musée (bâtiment E146), où il se trouve actuellement », raconte Guy Despatie, bénévole dans le cadre du projet de restauration du Flakpanzer. « Pour avoir rendu cela possible, nous sommes reconnaissants envers Stuart Beaton, directeur actuel du Musée, et Jim Sadlier, officier du service technique. Grâce à leur aide et à leur soutien, nous avons pu réorganiser l’entrepôt afin de dégager l’espace dont nous avons grandement besoin pour ce projet. »

Chaque bénévole s’est vu attribuer des responsabilités précises dans le cadre de la restauration. Âgé de 17 ans, Mattias Bekeris est responsable de l’ensemble des dessins et des documents techniques. Il organise des cartables et des dessins afin d’indiquer exactement comment les pièces du char doivent être restaurées. Il utilise également un logiciel de dessin en trois dimensions pour reproduire ces dessins. Mattias collabore au projet depuis juillet 2018. En tant que futur ingénieur, cette expérience lui sera précieuse.

Le projet s’avère plus long que ce qui était prévu initialement. Les bénévoles travaillent fort pour atteindre leur objectif, mais ils ne savent pas encore à quel moment le Flakpanzer sera prêt.

« Le manque de bénévoles est notre plus grand problème. Tout prend du temps. Pour progresser, nous avons besoin que des gens viennent passer du temps ici pour nous prêter main-forte », signale Dave Thompson. « Cela ne nous empêche pas de revenir. Nous le faisons tous par amour pour la restauration et pour la conservation de la mémoire historique ».

Après sa restauration, le Flakpanzer sera de nouveau exposé dans la zone d’exposition des véhicules des musées de Borden.

Le projet de restauration du Flakpanzer est un organisme sans but lucratif. L’équipe qui en est responsable publie régulièrement les plus récentes nouvelles sur le projet dans sa page Facebook. Si vous voulez constater les progrès réalisés de vos propres yeux, rendez-vous au Musée.

By/Par: Alyssa Parkhill