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Being a Canadian Ranger Instructor is a unique job in the Military / Être instructeur des Rangers Canadiens est un travail unique dans l’armée

Sergeant Eric Scott and OPP officers look at a computer map of an area to be searched. / Le sergent Eric Scott et les officiers de la PPO consultent la carte informatique d’une zone de recherche.

A few years ago the Canadian Armed Forces had a recruiting slogan that said “there’s no life like it.”

For Sergeant Eric Scott, a new Canadian Ranger instructor with the 3rd Canadian Ranger Patrol Group (3 CRPG), which commands the Rangers of the Far North of Ontario, the slogan still rings true. 

He joined 3 CRPG as a Canadian Ranger instructor last December, after 22 years with the Canadian Army. A month later he found himself in an immersion suit and floating in broken ice in Parry Sound harbour while learning how to rescue someone who had fallen through ice.

It was his introduction to the kind of skills a Ranger instructor has to learn and be able to pass on to the Rangers of Northern Ontario. The ice rescue course, he said at the time, was “eye-opening.” It was also not the kind of training, he said, that “a lot of either regular force or reserve members of the army ever get an opportunity to do.”

He has just completed two weeks of ground search and rescue training with the Ontario Provincial Police (OPP) as part of the OPP’s elite emergency response team training program. The Rangers, who are part-time army reservists, work closely with the OPP on search operations. Since the beginning of 2015 the Rangers have rescued more than 100 people in Northern Ontario.

 “The OPP training required a lot of mental alertness,” he said. “I’ve done things that were more physically demanding in the army but this was more challenging. On the army side, navigation is pretty much the same, but with search and rescue the more meticulous you are the more the chances of being successful and rescuing someone. Navigating at night and following a search pattern when you are physically tired is something else.”

On the last day of the OPP training he participated in a field test in Mono Cliffs Provincial Park. One of its challenges was climbing an almost vertical 100-meter cliff.  “That was tiring, very tiring,” he said. “I’m glad I didn’t have to do it at the end of the day.”

“He’s going to be doing a lot of other courses like that, that most people in the military never get,” said MWO Barry Borton, a company sergeant major with 3 CRPG. “We do an awful lot of civilian type courses, like ice rescue, swift water rescue, rope rescue, that are not really offered in the military.”

Every Ranger instructor has to be a qualified first aid instructor and be able to work with Emergency Management Ontario and other government and civilian agencies in emergencies such as floods and forest fires. 

“All of these courses, are to qualify the instructors to be able to pass on skills to add to the traditional skills that the Rangers already have, such as their knowledge of the land and waters in their territories,” said MWO Borton.

“The instructors also have to keep up their military skills, because they are still members of the military and they need to worry about their career. So they have to take special military courses for that.”

One of the most difficult tasks new Ranger instructors face is being able to adapt to First Nations cultures. They typically spend 120 to 150 days travelling, often alone, to remote and isolated communities with few of the amenities of the south. They sleep where they can and often take their own food with them because many communities do not have restaurants.

“Sometimes new instructors are too set in their ways and cannot adapt,”  said MWO Borton. “You’ve got to step back from the military and talk with the Rangers in a way they are comfortable with.  You have to gain their trust. You have to learn that the Rangers don’t say a lot but when they do you’d better listen. They’re the experts in the North, not us. We are up there to make the Rangers’ job easier, so they can use their knowledge and their skills to help their communities. I don’t think of them as my Rangers. They’re my friends. Being an instructor with them can be a great job.”


Il y a quelques années, les Forces armées canadiennes avaient un slogan de recrutement qui disait « Imbattable… la vie dans les Forces! »

Pour le sergent Eric Scott, nouvel instructeur du 3e Groupe de patrouilles des Rangers canadiens (3 GPRC) qui commande les Rangers de l’extrême nord de l’Ontario, le slogan sonne toujours juste. 

Il s’est joint au 3 GPRC en tant qu’instructeur des Rangers canadiens en décembre dernier, après 22 ans de service dans l’Armée canadienne. Un mois plus tard, il enfilait un costume d’immersion et flottait parmi les blocs de glace dans le havre de Parry Sound tout en expliquant comment sauver une personne tombée dans l’eau, à travers la glace.

C’était son introduction au type de compétences qu’un instructeur des Rangers doit acquérir et être en mesure de transmettre aux Rangers du nord de l’Ontario. Il souligna qu’à ce moment, le cours de sauvetage sur glace était « révélateur ». Ce n’était pas non plus le type d’instruction, dit-il, que « beaucoup de membres de la Force régulière ou de la Réserve de l’Armée de terre ont eu l’occasion de suivre ».

Il vient tout juste de terminer deux semaines d’instruction en recherche et sauvetage au sol avec la police provinciale de l’Ontario (PPO) dans le cadre du programme d’instruction de l’élite du Groupe tactique d’intervention d’urgence de la PPO. Les Rangers, qui sont réservistes de l’Armée de terre à temps partiel, travaillent en étroite collaboration avec la PPO lors d’opérations de recherche. Depuis le début de 2015, les Rangers ont secouru plus de 100 personnes dans le nord de l’Ontario.

 « L’instruction de la PPO nécessite beaucoup de vigilance », a-t-il dit. « Dans l’Armée de terre, j’ai fait des choses qui étaient plus exigeantes physiquement, mais cette instruction a été plus difficile. Dans l’Armée, la navigation est pas mal toujours semblable, mais en recherche et sauvetage, plus vous êtes méticuleux, plus vous avez de chances de réussir et sauver quelqu’un. Naviguer la nuit et suivre un plan de recherche lorsque vous êtes fatigué physiquement est une autre paire de manches. »

Le dernier jour de l’instruction de la PPO, il a participé à un essai sur le terrain dans le parc provincial Mono Cliffs. L’un de ses défis consistait à escalader une falaise presque verticale de 100 mètres de haut. « C’était dur, très dur », a-t-il dit. « Je suis content de ne pas avoir eu à le faire en fin de journée. »

« Il va devoir suivre beaucoup d’autres cours comme celui-ci que la plupart des militaires ne suivront jamais », a déclaré l’adjudant-maître Barry Borton, sergent-major de compagnie du 3 GPRC. « Nous donnons beaucoup de cours de type civil, comme le sauvetage sur glace, le sauvetage en eau vive et le sauvetage par câble qui ne sont pas vraiment offerts dans l’Armée. »

Chaque instructeur des Rangers doit être un instructeur en secourisme qualifié et être en mesure de travailler avec Gestion des urgences Ontario et d’autres organismes gouvernementaux et civils en cas d’urgence, comme lors d’inondations et d’incendies de forêt. 

« Tous ces cours, a déclaré l’adjudant-maître Borton, visent à ce que les instructeurs soient qualifiés pour transmettre ces compétences afin de compléter les compétences traditionnelles que les Rangers possèdent déjà, comme la connaissance du terrain et des plans d’eau de leur territoire. 

« Les instructeurs doivent également maintenir leurs compétences militaires, parce qu’ils sont toujours membres de l’Armée et doivent se préoccuper de leur carrière. Ils doivent donc suivre des cours militaires particuliers à cette fin. »

L’un des défis les plus difficiles auxquels font face les nouveaux instructeurs des Rangers est de pouvoir s’adapter à la culture des Premières Nations. Ils passent habituellement de 120 à 150 jours en voyage, souvent seuls, vers des collectivités éloignées et isolées, avec peu des commodités que l’on trouve plus au sud. Ils dorment où ils peuvent et prennent souvent leur repas avec les habitants, car de nombreuses collectivités n’ont pas de restaurant.

« Parfois, les nouveaux instructeurs manquent de souplesse et ne peuvent pas s’adapter, a souligné l’adjudant-maître Borton. Vous devez prendre du recul par rapport à l’Armée et parler aux Rangers de façon à ce qu’ils sentent à l’aise. Il faut gagner leur confiance. 

Vous devez savoir que les Rangers ne disent pas grand-chose, mais quand ils le font, vous faites mieux d’écouter. Dans le nord, ce sont eux les experts, pas nous. Nous sommes là pour faciliter le travail des Rangers, afin qu’ils puissent utiliser leurs connaissances et leurs compétences pour aider leurs collectivités. 

« Je ne pense pas à eux en tant que Rangers sous ma responsabilité. Ce sont mes amis. Être leur instructeur est un excellent travail. »

By/Par: Peter Moon