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Canadian Ranger Sergeant Major Bids a Fond Farewell to the Far North of Ontario

Chief Warrant Officer Robert Patterson enjoyed travelling with Canadian Rangers in the North. Photo credit: Sergeant Peter Moon, Canadian Rangers. L’adjudant-chef Robert Patterson a aimé voyager avec les Rangers canadiens dans le Nord. Crédit : Sergent Peter Moon, Rangers canadiens.

Robert (Rob) Patterson is a Canadian Army veteran with 38 years of military service that he has enjoyed immensely. 

But ask him what has been the best part of those years and he will tell you it has been the last 16 years he has spent working with the Canadian Rangers in the Far North of Ontario. It is a job he is about to leave. But the good news is that he is being promoted to captain and moving to serve with the Canadian Rangers of Newfoundland and Labrador.

He is currently a chief warrant officer and the group sergeant major for the 3rd Canadian Ranger Patrol Group. From its headquarters at Canadian Forces Base Borden the group commands 600 Canadian Rangers, who are part-time army reservists, in 29 First Nations across the Far North of Ontario. His position takes him to all 29 First Nations and beyond in Northern Ontario.

“This has been one of the most fulfilling jobs that I’ve had in my entire life,” he says, “because the Rangers are actually doing real live things that help people. They help their communities and their people in more than one way. Just introducing search and rescue to those First Nations was absolutely phenomenal with the number of lives that they’ve saved in recent years.

“They’re doing everything from humanitarian work to flood and fire evacuations to search and rescue and all sorts of things. They don’t have the normal services up there that other parts of Ontario have. Their chiefs recognize the range of services the Rangers bring to their communities and their ability to respond in emergencies. Life in the Far North is hard and the world they live in is not understood by most people in the south.”

He said he continues to be amazed by the skills the Rangers bring to the army.

“They have taught me and other members of the army so much about how to survive in the harshest of conditions with a minimum of equipment and absolutely nothing around them for hundreds of kilometers. If something happens to you up there it can be dangerous and there’s no phoning 911.”

He said he will miss many of the Rangers. “I’m going to miss the relationships and friendships that I’ve established in their communities. I consider many of them to be my friends. They’ve taken care of me in their territories, in their communities, and on the land. When they come to Borden I’ve brought them to my house because otherwise they’d be stuck at Borden for a weekend by themselves. They can teach you so much when you talk with them and get to know them.”

Lieutenant-Colonel Shane McArthur (left), who commands the Canadian Rangers of Northern Ontario, discusses a problem with Chief Warrant Officer Robert Patterson. Le lieutenant-colonel Shane McArthur (à gauche), qui commande les Rangers canadiens dans le nord de l’Ontario, discute d’un problème avec l’adjudant-chef Robert Patterson.

Patterson is continually impressed by the female Rangers. “We’ve almost a 50-50 ratio of female Rangers to male Rangers,” he said. “They do everything side by side, men and women. A lot of our female Rangers are far better in the bush than many of the males.”

He joined the army at 18 and served in the field artillery until he moved to the Rangers. In 2012-13 he served a tour in Sierra Leone, during the West African country’s recovery from a devastating civil war.

“I’ve loved the army,” he said, “but I could never go back to the regular army after the Rangers. I’ve loved being with them because you are never bored with them.”

His first job with the Rangers was working with Junior Canadian Rangers, an army program for boys and girls aged 12 to 18 in remote and isolated communities across the Canadian North. “It was a very rewarding experience working with the kids,” he said. “I was amazed by their familiarity with firearms, their ability to go on the land, and to operate boats.”

Two years ago he received a national award from the Canadian Safe Boating Council for his “incredibly special” work promoting safe and responsible boating in Indigenous communities.

“He was deployed for about 150 days a year in the North,” said Ted Rankine, the council’s manager of safety programs. “That’s more than half a working year, where he worked, trained, and educated others in some of Canada’s harshest environments.”

When Patterson became a sergeant major he used the position to continue promoting boat and water safety in Indigenous communities across Canada.

By Peter Moon
(Sergeant Peter Moon is the public affairs ranger for the 3rd Canadian Ranger Patrol Group at CFB  Borden.)


Un sergentmajor des Rangers canadiens fait ses adieux au Grand Nord de l’Ontario

Robert (Rob) Patterson est un vétéran de l’Armée canadienne comptant 38 années de service dont il a énormément profité. 

Quand on lui demande quelle a été la meilleure partie de ces années, il répond que ce sont les 16 dernières passées au sein des Rangers canadiens dans le Grand Nord de l’Ontario, une période qui est sur le point de se terminer pour lui. La bonne nouvelle, c’est qu’il a été promu capitaine et qu’il ira servir avec les Rangers canadiens de Terre-Neuve-et-Labrador.

Il est actuellement adjudant-chef et sergent-major du 3e Groupe de patrouille des Rangers canadiens. À partir d’un quartier général à la Base des Forces canadiennes Borden, ce groupe commande 600 rangers canadiens, qui sont des réservistes de l’Armée à temps partiel, dans 29 Premières nations du Grand Nord de l’Ontario. Son poste l’amène à visiter toutes ces communautés et bien plus encore dans le nord de l’Ontario.

« C’est un des emplois les plus satisfaisants que j’ai eus dans ma vie, dit-il, parce que les Rangers font des choses qui aident réellement les gens. Ils aident leurs communautés et leurs habitants de différentes façons. Rien que le fait d’avoir lancé des opérations de recherche et sauvetage dans ces Premières nations a été absolument phénoménal, étant donné le nombre de vies qui ont été sauvées ces dernières années. »

« Ils font tout, du travail humanitaire aux évacuations en cas d’inondation ou d’incendie, en passant par la recherche et le sauvetage et toutes sortes de choses. Ils n’ont pas les services normaux auxquels les autres régions de l’Ontario ont accès. Leurs chefs reconnaissent l’ensemble des services que les Rangers offrent à leurs communautés et leur capacité à intervenir en cas d’urgence. La vie dans le Grand Nord est difficile et le monde dans lequel ils vivent n’est pas compris par la plupart des gens du Sud. »

Il affirme qu’il continue d’être étonné par les compétences que les Rangers apportent à l’Armée.

« Ils m’ont beaucoup appris, à moi et à d’autres membres de l’Armée, sur la façon de survivre dans les conditions les plus difficiles avec un minimum d’équipement et absolument rien autour sur des centaines de kilomètres. Si quelque chose vous arrive là-bas, ça peut être dangereux et on ne peut pas appeler le 911. »

Il confie que de nombreux rangers lui manqueront. « Je vais m’ennuyer des relations et des amitiés que j’ai établies dans ces communautés. Je considère beaucoup d’entre eux comme des amis. Ils ont pris soin de moi dans leurs territoires, dans leurs communautés et sur le terrain. Quand ils venaient à Borden, je les amenais chez moi, parce que sinon ils auraient été tout seuls à cet endroit pendant tout une fin de semaine. Ils peuvent vous apprendre tellement de choses quand vous parlez avec eux et apprenez à les connaître. » 

Patterson est continuellement impressionné par les femmes rangers. « Nous avons presque un ratio de 50-50 entre les femmes et les hommes dans les Rangers », affirme-t-il. « Ils font tout côte à côte, hommes et femmes. De nombreuses femmes rangers sont bien meilleures dans le bois que beaucoup d’hommes. » 

Il s’est enrôlé dans l’Armée à 18 ans et a servi au sein de l’artillerie de campagne jusqu’à ce qu’il intègre les Rangers. En 2012-2013, il a effectué une mission en Sierra Leone, pendant le rétablissement de ce pays d’Afrique de l’Ouest après une guerre civile dévastatrice.

« J’ai aimé l’Armée, confie-t-il, mais je ne pourrais jamais retourner dans la Force régulière après avoir connu les Rangers. J’ai adoré être avec eux, car on ne s’ennuie jamais. »

Son premier emploi avec les Rangers a été de travailler avec les Rangers juniors canadiens, un programme de l’Armée pour les garçons et les filles de 12 à 18 ans dans les communautés éloignées et isolées du Nord canadien. « Ce fut une expérience très enrichissante de travailler avec les enfants », déclare-t-il. « J’ai été étonné de leur familiarité avec les armes à feu et de leur capacité à fonctionner sur le terrain et à conduire des bateaux. »

Il y a deux ans, il a reçu un prix national du Conseil canadien de la sécurité nautique pour son travail « incroyablement spécial » de promotion d’une navigation sûre et responsable dans les communautés autochtones.

« Il passait environ 150 jours par année dans le Nord », précise Ted Rankine, gestionnaire des programmes de sécurité du Conseil. « C’est plus que la moitié d’une année de travail, où il a travaillé, formé et éduqué d’autres personnes dans certains des environnements les plus difficiles du Canada. »

Quand Patterson a assumé le poste de sergent-major, il en a profité pour continuer de promouvoir la sécurité nautique dans les communautés autochtones du Canada.

Par Peter Moon
Le sergent Peter Moon est le ranger chargé des affaires publiques pour le 3e Groupe de patrouille des Rangers canadiens, à la BFC Borden.