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First Female Canadian Ranger Instructor Helps First Nations in COVID-19 Crisis

Janet Butt is the first female Canadian Ranger Instructor in Ontario. Photo credit: Master Warrant Officer Carl Wolfe, Canadian Rangers / Le sergent Janet Butt est la première instructrice des Rangers canadiens en Ontario. Crédit photo : Adjudant-maître Carl Wolfe, Rangers canadiens

The Canadian Rangers of Northern Ontario have their first female Canadian Ranger Instructor.

Canadian Ranger Instructors are full-time members of the Canadian Army who travel regularly from their headquarters at Canadian Forces Base Borden, near Barrie, to provide specialized instruction to the 600 Canadian Rangers based out of 32 First Nations across the Far North of Ontario. Rangers are part-time army reservists.

The instructors’ duties require them to go on the land with the Rangers in all weather conditions and provide them with specialized military training in their communities. 

The job has always been open to both male and female members of the Canadian Army. But until last May when Sergeant Janet Butt became a Canadian Ranger Instructor all instructors, since the opening of the first Ranger patrol in Moose Factory in 1994, have been male.

“I am really honoured to be the first female Canadian Ranger Instructor,” said Sergeant Butt. “But I don’t look at it as being a woman in the position. I look at it as being another instructor. I have no on-the-land experience and I hope the Rangers are going to teach me about that as much as I can teach them about other things.”

She joined the navy in 1994 and served as a boatswain before becoming a skilled medic in the Canadian Army.

“This has been a long time coming,” said Major Douglas Ferguson, acting commanding officer of the 3rd Canadian Ranger Patrol Group, which commands the Rangers of Northern Ontario. “She’s our first female Canadian Ranger Instructor and it’s great she’s taken the opportunity to take a leadership role with the Rangers. Almost half of our Rangers are female.”

“I’m happy to learn about her and I’m sure there will be more female instructors soon,” said Sergeant Matthew Gull, commander of the Ranger patrol in Peawanuck, a small Cree community near the west coast of Hudson Bay.

”There’s no reason why a female can’t be a Canadian Ranger Instructor. I am sure she will be welcomed. My number two (Master Corporal Pamela Chookomoolin) is a female and she does an outstanding job. Most of my patrol members are female. I have three daughters and two of them are Rangers and the youngest is a Junior Canadian Ranger.”

The Junior Canadian Rangers is a culturally appropriate army program for boys and girls aged 12 to 18 in the North. There have been a handful of female Junior Canadian Ranger Instructors in Ontario in the last 20 years.

Sergeant Janet Butt, left, at Kashechewan airport with Master Corporal Joe Lazaus of the Canadian Rangers.
Photo credit: Canadian Rangers / Le sergent Janet Butt, à gauche, à l’aéroport de Kashechewan avec le caporal-chef Joe Lazaus des Rangers canadiens.
Photo : Rangers canadiens

Master Warrant Officer Carl Wolfe, a company sergeant major at the Ranger headquarters, said Sergeant Butt’s actions as a new instructor were impressive in helping three First Nations during the COVID-19 crisis. “Hands down, regardless of her gender, she is a solid person,” he said.

Sergeant Butt headed the Ranger team in Lac Seul in May when the community was hit by a serious COVID-19 outbreak. Members of the local Ranger patrol were joined by Rangers from other communities to provide a range of services for the residents. “I was honoured to be able to go in and help them,” she said. “It was a great learning experience being able to help those families in need and see how grateful they were for our assistance and help.”

After a couple of days helping Rangers dealing with a serious COVID-19 outbreak in Fort Albany First Nation, she was sent to lead the Ranger response to the COVID-19 crisis in Kashechewan where more than 200 of the remote First Nation’s 1,800 residents were diagnosed with the infection. The population was under a 24-hour curfew order with many confined to sometimes seriously overcrowded homes.

When the army sent members of the 1st Battalion of the Royal Canadian Regiment to Kashechewan to assist the Rangers, Sergeant Butt remained in charge of the Rangers and the soldiers. The military members worked together unloading aircraft and distributing water, food, medicines, and other supplies to community members. They erected tents and other shelters to provide isolation units for quarantined residents.

“We worked long days,” she said, “and I had to work with the whole community and all the other teams that were there to help. It was a unique experience for me and very rewarding to see the COVID-19 numbers come down while I was there.” 

She said she is looking forward to starting normal Canadian Ranger Instructor duties when the COVID-19 crisis ends.

“I’ve never been in the North before,” she said, “and I enjoy going and seeing the Rangers’ culture in their communities. It is an honour to serve with them.”

By Peter Moon
Sergeant Peter Moon is the public affairs ranger for the 3rd Canadian Ranger Patrol Group at CFB Borden.


La première instructrice des Rangers canadiens aide les Premières Nations pendant la crise de la COVID-19

Les Rangers canadiens du Nord de l’Ontario ont leur première instructrice des Rangers canadiens.

Les instructeurs des Rangers canadiens sont des membres à temps plein de l’Armée canadienne qui se déplacent régulièrement de leur quartier général à la Base des Forces canadiennes Borden, près de Barrie, pour offrir une instruction spécialisée aux 600 Rangers canadiens basés dans 32 Premières Nations du Grand Nord de l’Ontario. Les Rangers sont des réservistes de l’Armée à temps partiel.

Les fonctions des instructeurs les obligent à se rendre sur le terrain avec les Rangers dans toutes les conditions météorologiques et à leur fournir une instruction militaire spécialisée dans leurs communautés. 

Le poste a toujours été ouvert aux hommes et aux femmes de l’Armée canadienne. Cependant, jusqu’en mai dernier, lorsque le sergent Janet Butt est devenue instructrice des Rangers canadiens, tous les instructeurs étaient des hommes depuis l’ouverture de la première patrouille des Rangers à Moose Factory en 1994.

« Je suis vraiment honorée d’être la première instructrice des Rangers canadiens, a déclaré le sergent Butt. Cependant, je ne considère pas ma position sous la facette de ma condition de femme. Je me considère comme un autre instructeur. Je n’ai pas d’expérience sur le terrain et j’espère que les Rangers vont m’en apprendre autant que je peux leur enseigner d’autres choses. »

Sergeant Janet Butt supervised a joint team of Canadian Rangers and soldiers during the unloading of cargo aircraft at Kashechewan airport.
Photo credit: Sergeant Janet Butt, Canadian Rangers / Le sergent Janet Butt a supervisé une équipe conjointe de Rangers canadiens et de soldats pendant le déchargement des avions-cargos à l’aéroport de Kashechewan.
Crédit photo : Sergent Janet Butt, Rangers canadiens

Elle s’est enrôlée dans la Marine en 1994 et a servi à titre de maître d’équipage avant de devenir infirmière qualifiée dans l’Armée canadienne.

« On attend cela depuis longtemps, a déclaré le major Douglas Ferguson, commandant par intérim du 3e Groupe de patrouilles des Rangers canadiens, qui commande les Rangers du Nord de l’Ontario. Elle est notre première instructrice des Rangers canadiens, et c’est formidable qu’elle ait saisi l’occasion d’assumer un rôle de leadership auprès des Rangers. Près de la moitié de nos Rangers sont des femmes. »

« Je suis heureux de l’apprendre et je suis certain qu’il y aura bientôt plus des instructrices », a déclaré le sergent Matthew Gull, commandant de la patrouille des Rangers à Peawanuck, une petite communauté crie près de la côte ouest de la baie d’Hudson.

« Il n’y a aucune raison pour qu’une femme ne puisse pas être instructrice de Rangers canadiens. Je suis sûr qu’elle sera la bienvenue. Ma deuxième (caporal-chef Pamela Chookomoolin) est une femme qui fait un travail exceptionnel. La plupart des membres de ma patrouille sont des femmes. J’ai trois filles, dont deux sont des Rangers et la plus jeune fait partie des Rangers juniors canadiens. »

Les Rangers juniors canadiens sont un programme d’armée culturellement approprié pour les garçons et les filles de 12 à 18 ans dans le Nord. Il y a eu quelques instructrices des Rangers juniors canadiens en Ontario au cours des 20 dernières années.

L’adjudant-maître Carl Wolfe, sergent-major de compagnie au quartier général des Rangers, a dit que les actions du sergent Butt en tant que nouvelle instructrice ont été impressionnantes en aidant trois Premières Nations pendant la crise de la COVID-19. « Peu importe son genre, elle est incontestablement une personne solide », a-t-il dit.

Le sergent Butt a dirigé l’équipe des Rangers à Lac Seul en mai lorsque la communauté a été touchée par une grave éclosion de COVID-19. Des Rangers d’autres communautés se sont joints aux membres de la patrouille locale des Rangers pour fournir une gamme de services aux résidents. « J’ai été honorée de pouvoir aller les aider, a-t-elle dit. C’était une excellente expérience d’apprentissage qui a permis d’aider les familles dans le besoin et de voir à quel point elles étaient reconnaissantes de notre aide. »

Après avoir passé quelques jours à aider les Rangers à faire face à une grave éclosion de COVID-19 dans la Première Nation de Fort Albany, elle a été envoyée pour diriger l’intervention des Rangers dans le cadre de la crise de la COVID-19 à Kashechewan, où plus de 200 des 1 800 résidents des collectivités éloignées des Premières Nations ont été diagnostiqués comme infectés. La population était sous un couvre-feu de 24 heures, et beaucoup étaient confinés dans des maisons parfois surpeuplées.

Lorsque l’armée a envoyé des membres du 1er Bataillon du Royal Canadian Regiment à Kashechewan pour aider les Rangers, le sergent Butt est demeurée responsable des Rangers et des soldats. Les militaires ont travaillé ensemble pour décharger des avions et distribuer de l’eau, de la nourriture, des médicaments et d’autres fournitures aux membres de la communauté. Ils ont érigé des tentes et d’autres abris pour fournir des unités d’isolement aux résidents mis en quarantaine.

« Nous avons travaillé de longues journées, dit-elle, et j’ai dû travailler avec toute la communauté et toutes les autres équipes qui étaient là pour aider. Ce fut une expérience unique pour moi et très gratifiante de voir le nombre de cas de COVID-19 descendre pendant que j’étais là. » 

Elle dit qu’elle a hâte de commencer les tâches normales d’instructrices des Rangers canadiens lorsque la crise de la COVID-19 prendra fin.

« Je ne suis jamais allée dans le Nord auparavant, dit-elle, et j’aime aller voir la culture des Rangers dans leurs communautés. C’est un honneur de servir avec eux. »

Par Peter Moon

(Le sergent Peter Moon est le Ranger des affaires publiques du 3e Groupe de patrouille des Rangers canadiens à la Base des Forces canadiennes Borden.)