International Mental Health Day aims to raise awareness of mental health issues around the world, mobilize efforts in support of mental health and dispel social stigma surrounding mental illness. The Defence Team Pride Advisory Organization (DTPAO) is taking this opportunity to highlight the fact that the health crisis has weighed particularly heavily on DND’s LGBTQ2+ communities, who were already experiencing discrimination prior to the pandemic. 

In a Canada-wide study published by Egale Canada, 42% of LGBTQ2+ respondents reported significant impacts on their mental health in the current situation, compared with 30% of non-LGBTQ2+ respondents. According to the same study, the main reasons for consultation by LGBTQ2+ persons during the pandemic include mental health issues, such as anxiety and social isolation. 

“I think the situation is very representative of DND LGBTQ2+ communities. There is still difficulty at DND/CAF when it comes to taking into account that our population is affected in a much more profound way than the general population,” says Major André Jean, Co-Chair of the DTPAO.

“When you add the effects and impacts of the pandemic onto discrimination, it’s a big mental and physical burden on our communities,” explains Major Jean. “We know that LGBTQ2+ communities are at greater risk for mental health issues during the COVID crisis, simply because they don’t have access to the same resources heterosexual or cisgender people do.”

During the current crisis, this issue requires attention for one simple reason: in addition to being a health hazard for individuals, this pandemic has the potential to exacerbate inequalities that exist between men, women and persons of diverse sexual and gender identities. In Canada, these individuals are particularly vulnerable to the impacts of social isolation. They are twice as likely to live alone than heterosexual people and are at high risk for anxiety, depression, suicidal behaviour, self-harm and substance abuse. According to the findings of the Centre de recherche de l’Institut universitaire en santé mentale de Montréal, preliminary results show that transgender, non-binary, bisexual and pansexual individuals report more symptoms of depression and anxiety compared to the general population. “COVID-19 has increased distress and mental health needs, and this has not spared DND’s LGBTQ2+ communities. We must act in order to help and support our employees and colleagues,” says Major Jean.

In addition, the COVID-19 pandemic and the physical distancing measures it has entailed have had many impacts on the lives of Defence Team members, one of the most important being the development of telework. Working from home was the simplest and safest way to avoid contact with colleagues and prevent contamination. However, the danger with telework is isolation, and no one is exempt from it. Working from home on a permanent basis can, over time, have very real impacts on employees and their morale. In the long term, employee mental health can be directly affected, according to Statistics Canada. Telework changes social relationships, and human contact is practically non-existent. According to Major Jean, “interactions between employees now take place on social media or email, making them much more difficult to manage, which can result in a breeding ground for discrimination and bullying of DND LGBTQ2+ communities. We must not hesitate to give our moral support, suggest that our employees and colleagues seek help, and speak out against unacceptable situations.”

In closing, we all have a role to play in ensuring the well-being of our communities and fostering a respectful and inclusive work environment at DND/CAF. Mental health is a taboo topic that needs to be demystified. On this day, the DTPAO is advocating for dialogue between employees and managers to highlight the measures that can be taken at all levels to invest more in mental health on an individual level, by acting to promote our own mental health and that of our friends, family and wider community. Mental health concerns us all. Let’s talk about it!

By: The Defence Team Pride Advisory Organization


Comment le sexe, le genre et l’orientation sexuelle des individus affectent-ils leur adaptation à la crise de la COVID-19

La Journée mondiale de la santé mentale vise à sensibiliser les gens aux problèmes de santé mentale dans le monde, à mobiliser les efforts de soutien à la santé mentale et à dissiper les préjugés sociaux à l’égard de la maladie mentale. L’organisation consultative de la fierté de l’Équipe de la Défense (OCFÉD) profite de l’occasion pour indiquer que la crise sanitaire a pesé particulièrement lourd sur les communautés LGBTQ2+ de la Défense, qui vivaient déjà de la discrimination avant la pandémie.

Dans une étude pancanadienne publiée par l’organisation Egale Canada, 42 % des répondants LGBTQ2+ signalent des impacts significatifs sur leur santé mentale dans la situation actuelle comparativement à 30 % des personnes non LGBTQ2+. Selon la même recherche, les principaux motifs de consultations des personnes LGBTQ2+ en temps de pandémie comprennent les problèmes de santé mentale, tels que l’anxiété et l’isolement social. 

“J’ai l’impression que la situation est très représentative des communautés LGBTQ2+ de la Défense, on a encore de la misère au MDN/FAC à prendre en compte que notre population est touchée de façon beaucoup plus intense que la population en général” mentionne le major André Jean, coprésident militaire de l’organisation consultative de la fierté de l’Équipe de la Défense (OCFÉD).

“En cumulant les effets et les impacts de la pandémie sur la discrimination, c’est un gros poids en matière de santé mentale et physique sur nos communautés”, explique le major Jean. “On s’entend que les communautés LGBTQ2+ risque d’avoir plus de problèmes de santé mentale face à la crise de la COVID, simplement parce qu’ils n’ont pas accès aux mêmes ressources que les personnes hétérosexuelles ou cisgenres”, ajoute-t-il.

La crise que nous vivons oblige à se pencher sur cette question pour une raison bien simple: en plus d’être un danger pour la santé des individus, cette pandémie a le potentiel d’exacerber certaines inégalités qui existent entre les hommes, les femmes et les personnes issues de la diversité sexuelle et de genre. Au Canada, celles-ci sont particulièrement vulnérables aux répercussions de l’isolement social. On parle de gens qui sont deux fois plus susceptibles de vivre seuls que les personnes hétérosexuelles et qui sont à haut risque d’anxiété, de dépression, de comportements suicidaires, d’automutilation et de toxicomanie. Selon les résultats obtenus par le Centre de recherche de l’Institut universitaire en santé mentale de Montréal,  les résultats préliminaires montrent que les personnes transgenres et non binaires ainsi que les personnes bisexuelles et pansexuelles rapportent plus de symptômes de dépression et d’anxiété comparativement à la population générale. “La COVID 19 a augmenté la détresse et les besoins en santé mentale et cela n’a pas épargné les communautés LGBTQ2+ de la Défense, nous devons agir afin d’aider et supporter nos employés et collègues” affirme le major Jean.

De plus,  la pandémie de la COVID-19 et les mesures de distanciation physique qu’elle a entraînées ont eu de nombreuses conséquences sur la vie des membres de l’Équipe de la Défense, dont une des plus importantes a été le développement du télétravail. Travailler de chez soi était en effet la façon la plus simple et sécuritaire pour ne pas rentrer en contact avec ses collègues et éviter la contamination. Toutefois, le danger du télétravail est l’isolement et personne n’est à l’abri. En effet, le fait de travailler de chez soi de façon permanente peut, au fil du temps, avoir des conséquences très réelles sur les employés et sur leur moral. À long terme, la santé mentale des salariés peut carrément être affectée, selon Statistique Canada. Ainsi, le télétravail modifie les rapports sociaux et le contact humain est quasi inexistant. Selon le major Jean, “les interactions entre employés ont dorénavant lieu sur les médias sociaux ou bien par courriel, rendant la gestion des interactions beaucoup plus difficile, ce qui peut être un terreau fertile pour la discrimination et l’intimidation envers les communautés LGBTQ2+ de la Défense. Il ne faut pas hésiter à donner notre soutien moral et à proposer à nos employés et collègues d’aller chercher de l’aide et à dénoncer les situations inacceptables”.

En terminant, nous avons tous un rôle à jouer pour assurer le bien-être de nos communautés et ainsi favoriser l’instauration d’un environnement de travail respectueux et inclusif au sein du MDN/FAC. La santé mentale est un sujet tabou qui doit être démystifié. En cette journée, l’OCFÉD préconise l’établissement d’un dialogue entre collègues et gestionnaires afin de mettre en lumière les mesures qui peuvent être prises à tous les niveaux pour investir davantage en faveur de la santé mentale au niveau personnel, en agissant pour favoriser sa propre santé mentale et celle de ses amis, de sa famille et, plus largement, de son entourage. La santé mentale nous concerne tous, parlez-en entre vous!

Par : L’organisation consultative de la fierté de l’Équipe de la Défense