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Second World War amputee veteran reflects on D-Day 75th anniversary / Un ancien combattant amputé de la Seconde Guerre mondiale se souvient du 75e anniversaire du jour J

Second World War veteran Allan Bacon in 1941 (left), and today (right), pictured at the Sunnybrook Veterans Centre, in Toronto. / Le vétéran de la Seconde Guerre mondiale Allan Bacon en 1941 (à gauche) et aujourd’hui (à droite), au Sunnybrook Veterans Centre de Toronto.

On 6 June, 1944, Toronto’s Allan Bacon was one of thousands of Canadians to arrive by boat on the shores of Juno Beach in Normandy, France.

As this year marks the 75th anniversary of D-Day, 99-year-old Bacon is reflecting on that pivotal event.    

Bacon enlisted with the Royal Regiment of Canada in 1940 and was later transferred to the Canadian Scottish Regiment. When his tour of duty took him to Normandy, his role was in the mortar platoon. “That was because I had difficulty opening one eye at a time, which was required to operate a rifle,” he recalls. 

On June 17, 1944, Bacon was based in a barn, anticipating an attack that never came. He went into a nearby shed to disarm the grenades when one exploded, resulting in the loss of his right arm. 

When Bacon realized he’d lost his arm, his first thought was, “This will break my mother’s heart.” Bacon recovered at a hospital in England where he learned to use his left arm through exercises like washing windows. 

On returning to Canada, he became a member of The War Amps, an Association started by amputee veterans returning from the First World War to help each other adapt to their new reality. Today, Bacon continues to be active with The War Amps Toronto Branch. 

Bacon’s daughter, Deborah Sliwinski, says, “In our family, we see my father as a hero. He talks about how losing his arm was the best thing that ever happened to him because it gave him the courage to try new things.” 

When asked what he thinks of being called a hero, Bacon says that he didn’t do anything out of the ordinary, adding that at the time, men and women enlisted with the goal of protecting the country and he wanted to do the same.  

Through the years, he along with his fellow War Amps members, have made it a goal to remember and commemorate their fallen comrades, and to educate youth about the horrors of war. “In Normandy, many Canadians died or suffered wounds that they had to carry for the rest of their lives,” says Bacon. “On anniversaries like D-Day, it’s important that we never forget.”  


Le 6 juin 1944, Allan Bacon, de Toronto, faisait partie des milliers de Canadiens qui ont débarqués sur les berges de Juno Beach en Normandie, en France. 

Alors que cette année marque le 75e anniversaire du jour J, Bacon, 99 ans, se souvient de cet événement crucial.    

Bacon s’enrôle dans le Royal Regiment of Canada en 1940, puis est muté au Canadian Scottish Regiment. Au moment où son service le mène en Normandie, il est membre d’un peloton de mortiers. « C’est parce que j’avais de la difficulté à n’ouvrir qu’un œil à la fois, ce qui est nécessaire au maniement d’un fusil », raconte-t-il. 

Le 17 juin 1944, Bacon est posté dans une grange, anticipant une attaque qui ne viendra jamais. Il se rend dans une remise à proximité pour désarmer les grenades, lorsqu’une d’elles explose, causant la perte de son bras droit. 

Quand Bacon comprend qu’il a perdu un bras, sa première pensée est que sa mère en aura le cœur brisé. Bacon se fait soigner dans un hôpital en Angleterre, où il apprend à utiliser son bras gauche par des exercices comme le lavage de vitres. 

À son retour au Canada, il devient membre des Amputés de guerre, une association fondée par des vétérans amputés de la Première Guerre mondiale qui, après leur retour au pays, se sont entraidés pour mieux s’adapter à leur nouvelle réalité. Aujourd’hui, Bacon continue de s’impliquer dans la filiale de Toronto des Amputés de guerre. 

Sa fille Deborah Sliwinski raconte : « Dans notre famille, mon père est un héros. Il nous dit que la perte de son bras est la meilleure qui lui soit arrivée, parce que cela lui a donné le courage d’essayer de nouvelles choses ». 

Quand on lui demande à quoi il pense quand on l’appelle un héros, Bacon dit qu’il n’a rien fait d’extraordinaire, et qu’à l’époque, les hommes et les femmes s’enrôlaient pour protéger leur pays, lui y compris.  

Au fil des ans, lui et les autres membres des Amputés de guerre se sont donné comme objectif de se rappeler et de commémorer leurs camarades tombés en service en éduquant les jeunes quant aux horreurs de la guerre. « En Normandie, beaucoup de Canadiens sont morts ou ont subi des blessures qu’ils ont trainées toute leur vie, déclare Bacon. Aux anniversaires comme celui du Jour J, il est important de se le rappeler.  

By/Par: The War Amps