Répandre l’amour aux vétérans à l’occasion de la Saint-Valentin
Les vétérans des établissements de soins de longue durée partout au pays recevront, le 14 février, des cartes de Saint-Valentin faites à la main.
Cette initiative annuelle est dirigée par Anciens Combattants; le Ministère distribue à des vétérans d’un bout à l’autre du pays, des valentins fabriqués par des écoles, des organismes et des particuliers. Dans le cadre d’une journée d’artisanat organisée par le Centre de ressources à la famille de Borden (CRFB), bon nombre de ces valentins seront fabriqués par des résidents de la BFC Borden.
« C’est une façon d’apporter de la joie et de laisser savoir que nous pensons aux vétérans en dehors du jour du Souvenir », a affirmé Debbie Legault, facilitatrice du soutien aux familles du CRFB.
Pour elle, ce projet est aussi un projet personnel. En tant qu’épouse, fille et petite-fille de vétérans, elle était ravie de participer au projet.
« Même si nous n’en envoyons qu’un seul, ce serait magique pour moi », a-t-elle fait valoir. « Le nombre importe peu, ce qui compte c’est l’intention. Il s’agit de s’assurer que la collectivité est consciente que c’est un moyen de redonner. »
Les mois de janvier et de février peuvent être particulièrement difficiles pour les gens, car il est plus difficile, en raison du froid hivernal, de demeurer actif à l’extérieur et de rester en contact avec les proches en leur rendant visite. Étant donné que de nombreux vétérans qui vivent dans des établissements de soins de longue durée n’ont pas de famille à proximité, ces valentins sont un moyen de faire en sorte que tous se sentent aimés.
Sa propre fille et ses petits-enfants ont également participé à l’activité – trois générations ont fait des cartes pour les vétérans. La fille de Debbie, Stephanie McEachern, a affirmé qu’à bien des égards, la confection de cartes était une activité de fin de semaine formidable pour elle et ses deux enfants bricoleurs.
« Si nous ne fabriquions pas ces cartes, il jouerait au Nintendo sur le canapé », a-t-elle dit en parlant de son fils, Elliott, 7 ans. « Non seulement il fait quelque chose de plus actif et de plus créatif, mais en plus, c’est une expérience précieuse. Mes enfants apprennent qu’il y a des gens qui ont besoin d’amour, et c’est bien de transmettre cette leçon. »
[ngg src= »galleries » ids= »13″ display= »basic_slideshow »]Parmi les enfants et les adultes qui s’efforçaient de créer le plus grand nombre possible de valentins, tous partageaient l’espoir que ces cartes permettraient tout simplement à un vétéran de se sentir aimé.
« Quand ils recevront les valentins, j’espère qu’ils se sentiront aimés, qu’ils sentent que l’on ne les a pas oubliés, qu’ils se sentiront moins seuls; qu’ils se réveilleront le jour de la Saint-Valentin, recevront leur carte et sauront que “vous êtes spécial, et nous pensons à vous” ».
Par : Emily Nakeff, rédactrice en chef