L’Aïd, Diwali, le Feu sacré, Hanoukka, la Chandeleur, Kwanza, HumanLight, Yule et les festivals de la lanterne font partie des différentes religions et coutumes dans le cadre desquelles la lumière occupe une place prépondérante. La lumière qui brille dans l’obscurité, qu’elle soit littérale ou métaphorique, peut apporter inspiration, guérison et encouragement.
Durant mes promenades dans mon quartier, je réfléchis à la façon dont on utilise la lumière pour marquer des fêtes comme Diwali et l’Aïd. J’ai remarqué aussi que l’un de mes voisins a réglé ses lumières programmables au printemps dernier au jaune et bleu en solidarité avec l’Ukraine. L’été dernier, une autre maison a utilisé les couleurs de l’arc-en-ciel dans son avant-toit pendant la semaine de la Fierté, et en octobre, un autre voisin encore, a utilisé des lumières bleues pour coïncider avec les funérailles des agents Morgan Russell et Devon Michael Northrup.
Différentes confessions et traditions culturelles utilisent le feu, la couleur et la lumière pour faciliter les célébrations ou pour créer un espace de méditation et de repos. Certaines croyances et philosophies considèrent que les gestes personnels apportent une lumière qui peut inspirer les autres, par moment en période d’épreuves importantes ou de stress collectif. Nous employons parfois des phrases comme « Faisons la lumière sur cette question », pour invoquer la clarté de la pensée.
À l’approche du solstice d’hiver; tandis que nous composons avec les nuits sombres de la saison et que nous nous affairerons à décorer nos maisons avec des étalages de lumière ou participerons aux pratiques qui sont significatives pour nous, je vous invite à réfléchir à cette citation de Léon Tolstoï : « De même qu’une chandelle en éclaire une autre et peut en éclairer des milliers d’autres, un cœur éclaire un autre cœur et peut en éclairer des milliers d’autres. »
Par : L’aumônier Capt Michael McGee