Home BFC Borden Le coin de l’aumônier : Un « bon » au revoir

Le coin de l’aumônier : Un « bon » au revoir

Retour au Canada d’un premier groupe de militaires, principalement composé de membres du 5e Groupe brigade mécanisé du Canada, qui ont terminé leur déploiement au sein de la Roto 6 dans le cadre de l’opération UNIFIER, le 4 avril 2019, à l’aéroport Jean-Lesage, à Québec (Québec). (Soldat de cavalerie Marc-André Leclerc/ VL05-2019-0019-002)

À l’approche de la saison estivale et des vacances d’été, les départs se multiplient, alors que s’amorce la période active des affectations.

Nous mettons l’accent sur les débuts : nous espérons partir du bon pied et faire bonne impression. Nous ne passons pas autant de temps à réfléchir à ce que signifie un « bon » au revoir. Dire adieu n’a pas besoin d’être compliqué – cela demande de l’attention et de l’intention.

Il y a quelques semaines, j’ai vécu cette transition. J’ai quitté l’équipe avec laquelle je travaillais depuis deux ans et demi pour entreprendre une nouvelle aventure. Il s’agissait d’une transition importante et voici quelques points à garder à l’esprit pour dire adieu à vos amis et collègues de la manière la plus saine possible.

Il faut choisir le bon moment afin que cela ne soit ni trop court, ni trop long. Cela peut varier en fonction du rythme de combat de votre unité. Il faut reconnaître qu’il y a une fin et prendre le temps de communiquer avec les gens pour leur exprimer sa gratitude pour leur collaboration et leur amitié. Il faut clore les projets, préparer des notes de passation et laisser des instructions, tout en sachant que la personne qui reprendra le projet l’abordera peut-être sous un angle différent. Finalement, il est important de savoir que les adieux peuvent susciter de nombreuses émotions – colère, tristesse, soulagement, joie, anxiété – qu’il convient de laisser surgir avec compassion en cette période de transition. Il peut être utile de nommer les émotions et de partager ce que vous ressentez avec un ami, un être cher, une sentinelle ou un aumônier.

Au cours des prochains mois, puissions-nous tous contribuer à de « bons » au revoir, pour nous‑mêmes et les uns pour les autres.

Par : l’aumônière Lt Nicole McKay