The number 30 holds a special significance for Lt Aaron Niles. It’s how many days his little brother was given to live.
In 2010, at just four months old, his younger brother was diagnosed with infantile acute lymphoblastic leukemia. The aggressive cancer attacks the blood and bone marrow. Those diagnosed at under a year, like Sean, have a survival rate of just 20 per cent.
After three years of constant treatment at the Hospital for Sick Children (SickKids), three years of Lt Niles and his family holding onto hope, they got the news they feared most. The treatment wasn’t working.
And there was nothing more they could do.
The then three-year-old Sean was given just 30 days to live. Hearing those words, Lt Niles was overcome with what he describes as a sense of dread.
“Everything sort of slows down. You stop comprehending time, you just get lost in your own thoughts.”
While the family tried to wrap their heads around giving Sean the most joyful, pain-free experience with the time he had left, his care team continued to work behind the scenes. As a last resort, doctors suggested a treatment that at the time was still experimental and primarily being used in the US. Sean underwent a kind of chemotherapy he hadn’t received before that tricked his body in fighting the cancer. The chances of it working were low. But it was still a chance.
Miraculously, the treatment worked.
They weren’t out of the woods yet, but after finding a match he was able to undergo the painful bone marrow transplant that would ultimately save his life. Today, 11-year-old Sean is cancer-free. The fifth grader likes playing video games and spending time with his family, though he is still coping with the physical effects of the chemotherapy and radiation he received as a young child.
Lt Niles knows just how lucky his family is to have Sean with them today.
“There is that emotional damage in a sense. Even though he has lived, you carry that burden forever in your hearts about how you almost lost someone. You carry that burden forever in your hearts about how people are losing people they love every day, and I could have felt that as well,” he said. “It’s a responsibility to give back. Even though we were lucky, it doesn’t mean the battle is done. There are people out there still struggling who could use help.”
That’s why Lt Niles, a Public Affairs Officer for 16 Wing at CFB Borden, is embarking on a special journey. On Friday 10 September he will march for 30 kilometres, starting at 16 Wing headquarters at Base Borden and ending at the Simcoe Muskoka Regional Cancer Centre in Barrie. The roughly 6.5-hour walk will be done carrying 30 lbs of weight, and his goal is to raise $30,000 in support of the Regional Cancer Centre at the Royal Victoria Hospital (RVH).
Though it’s a solo march, he is inviting his community to get involved by donating or walking with him for part of his journey. He is also inviting military personnel at 16 Wing who have been affected in any way by cancer to let him carry their name tag during his journey, and in so doing take a turn carrying their burden.
“We all carry the burden of those who have bene affected by cancer. We carry their pain, their memory and their loss. But it’s a burden that can be shared.”
So far, he has raised nearly $2,130 towards his $30,000 goal to support cancer care in the community.
To donate in support of Lt Niles and his Ruck for a Cure, visit https://foundation.rvh.on.ca/ruck-for-a-cure/
Trente kilomètres. Trente livres. Trente mille dollars.
Pour le Lt Aaron Niles, le nombre 30 revêt une signification particulière. Il s’agit du nombre de jours de vie qu’il resterait à son petit frère.
En 2010, une leucémie lymphoblastique aiguë a été diagnostiquée chez son petit frère, alors âgé de seulement quatre mois. Cette maladie est un cancer agressif qui s’attaque au sang et à la moelle osseuse. Lorsqu’elle est diagnostiquée chez une personne de moins d’un an, ce qui est le cas de Sean, le taux de survie à la leucémie lymphoblastique aiguë est de seulement 20 %.
Après trois ans de traitements continus au Hospital for Sick Children (SickKids), trois ans au cours desquels le Lt Niles et sa famille se sont accrochés à l’espoir, la mauvaise nouvelle la plus appréhendée est survenue. Les traitements ne produisaient pas les effets souhaités.
Le personnel de l’hôpital ne pouvait rien faire d’autre.
Alors âgé de trois ans, Sean n’avait plus que 30 jours à vivre. En entendant ces mots, le Lt Niles a été saisi de terreur.
« Tout ralentit, en quelque sorte. On perd la notion du temps. On se perd dans ses propres pensées. »
Tandis que la famille consacrait son attention à offrir à Sean l’expérience la plus joyeuse possible et la moins douloureuse possible durant les jours de vie qui lui restait, l’équipe de soins a poursuivi le travail en coulisses. En dernier ressort, les médecins ont suggéré un traitement qui était alors encore expérimental et qui était utilisé principalement aux États-Unis. Sean a subi une sorte de chimiothérapie qu’il n’avait jamais reçue auparavant et qui a amené son corps à combattre le cancer. Les chances de réussite étaient faibles. Mais tout était encore possible.
Miraculeusement, ce traitement a porté ses fruits.
Rien n’était encore gagné, mais après avoir trouvé une correspondance, Sean a pu subir une douloureuse greffe de moelle osseuse qui allait permettre de sauver sa vie. Aujourd’hui, Sean a 11 ans et il n’a plus de cancer. Élève de cinquième année, il aime jouer à des jeux vidéo et passer du temps avec sa famille, mais il doit encore composer avec les effets physiques découlant de la chimiothérapie et de la radiation qu’il a subies lorsqu’il était un jeune enfant.
Le Lt Niles sait à quel point les membres de sa famille sont chanceux d’avoir Sean dans leur vie.
« Dans un certain sens, il y a des dommages émotionnels, a-t-il expliqué. Même s’il a survécu, on porte le fardeau pour toujours dans son cœur qui vient du fait d’avoir presque perdu un proche. On transporte ce fardeau dans son cœur pour toujours parce que des personnes perdent un proche tous les jours, et ce sort aurait pu être le mien également. » « Il y a une responsabilité de donner en retour. Même si nous avons été chanceux, cela ne signifie pas que le combat est terminé. Il y a des gens qui souffrent encore et qui pourraient avoir besoin d’aide. »
Voilà pourquoi le Lt Niles, qui occupe le poste d’officier des affaires publiques à la 16e Escadre, à la BFC Borden, s’est lancé dans une démarche spéciale. Le vendredi 10 septembre, il marchera 30 kilomètres, soit à partir du quartier général de la 16e Escadre, à la BFC Borden, jusqu’au Simcoe Muskoka Regional Cancer Centre, à Barrie. D’une durée approximative de six heures et demie, cette marche sera effectuée en transportant un poids de 30 livres. Le Lt Niles souhaite amasser 30 000 $ pour aider le Regional Cancer Centre du Royal Victoria Hospital (RVH).
Bien qu’il s’agisse d’une marche en solo, il invite les membres de sa communauté à s’impliquer en donnant de l’argent ou en marchant avec lui pendant une partie de son aventure. Le Lt Niles invite aussi les militaires de la 16e Escadre dont la vie a été touchée d’une manière ou d’une autre par un cancer à le laisser porter leur insigne nominatif durant son parcours, ce qui lui permettra de les soulager de leur fardeau momentanément.
« Nous portons tous le fardeau de tous ceux qui ont souffert à cause du cancer. Nous transportons leur douleur, leur mémoire et leur perte. C’est un fardeau qui peut être partagé. »
Jusqu’à présent, le Lt Niles a amassé près de 2130 $ sur les 30 000 $ qu’il souhaite recueillir pour financer les soins contre le cancer dans la communauté.
Pour donner de l’argent et appuyer le Lt Niles dans sa démarche, intitulée Ruck for a Cure, visitez le https://foundation.rvh.on.ca/ruck-for-a-cure/.