In the light of the tragedy in Humboldt Saskatchewan I thought again of the words of Dylan Thomas, who wrote a poem called And Death shall have No Dominion. In it he declares that death shall have no dominion because “Though lovers be lost love shall not”. It sounds not only defiant, but triumphant. But then we remember that if those we love be lost, death has dominion enough. Caitlin, the wife of Dylan Thomas, understood this when Dylan died. She wrote a book called “Leftover Life to Kill”. She felt hopeless.
Death does have dominion enough.
However, as belie
vers in Christ and His Resurrection we understand that Christ gives us back ourselves in order to continue on. When Jesus was crucified, pieces of the people’s lives –that had been for the first time in place – fell apart in their hands. They felt the brokenness as never before. Fear overwhelmed their faith. Despair chased them. The emptiness that was there before they first met Him returned with greater intensity; for now they knew what they were missing. Death does that.
When tragedy hits us suddenly and unexpectedly – when a loved one dies, or we are diagnosed with cancer, or our life is turned upside down due to a broken relationship – we can lose a sense of ourselves, and we can lose our footing, our bearing or moral compass. Nothing can seem to make sense anymore.
Easter, reminds us even in the light of such tragic loss like in Humboldt Saskatchewan, that even when “our loved ones be lost, love shall not”. Our love for those who we have lost, is not lost, nor is God’s love – that in time – loves us into living life again and loves us unto eternal life, where our beloved awaits us.
By: Padre John Niles, 16 Wing Headquarters at CFB Borden /
Dans le contexte de la tragédie de Humboldt, en Saskatchewan, j’ai encore une fois pensé aux mots de Dylan Thomas, qui a écrit un poème intitulé And Death Shall Have No Dominion (Et la mort n’aura pas d’empire), dans lequel il déclare que la mort n’aura pas d’empire parce que « même si les amants se perdent, l’amour ne se perdra pas » [traduction]. Cela semble non seulement rebelle, mais également triomphant. Mais lorsque nous pensons à si ceux que nous aimons étaient perdus, la mort domine suffisamment. Caitlin, l’épouse de Dylan Thomas, l’a compris à la mort de ce dernier. Elle a écrit un livre intitulé Leftover Life to Kill (faire passer le temps du reste de ma vie). Elle se sentait désespérée.
La mort domine suffisamment.
Toutefois, en qualité de croyants envers le Christ et la Résurrection, nous comprenons que le Christ nous redonne nous-mêmes afin que nous pussions continuer. Lorsque Jésus a été crucifié, des éléments de la vie des gens, qui étaient en place pour la première fois, sont tombés en pièces dans leurs mains. Ils ont senti le désespoir comme jamais auparavant. La peur a bouleversé leur foi. Le désespoir les pourchassait. Le vide qui les habitait avant de Le rencontrer pour la première fois était revenu en force; ils savaient maintenant ce qu’ils manquaient.
La mort fait cela.
Lorsque la tragédie nous frappe de façon soudaine et inattendue, lorsqu’un proche meurt ou lorsque nous recevons un diagnostic de cancer, notre vie est bouleversée parce qu’un lien se brise – nous pouvons nous perdre, perdre pied, et perdre nos repères ou nos valeurs morales. Plus rien ne semble avoir du sens.
Pâques nous rappelle que, même dans le contexte d’une perte aussi tragique que celle de Humboldt, en Saskatchewan, lorsque nous perdons nos êtres chers, l’amour ne se perd pas. Notre amour pour ceux que nous avons perdus est toujours là tout comme l’amour de Dieu. Avec le temps, il nous permettra d’aimer la vie de nouveau vers la vie éternelle, où nous attend notre bien-aimé.
Par: Padre John Niles, Le quartier général de la 16e Escadre à BFC Borden