Les parties 1 et 2 portaient respectivement sur la sécurité alimentaire et la littératie alimentaire, en tant qu’ingrédients d’un avenir plus sain. Cette semaine, dans la troisième partie, nous examinerons le troisième ingrédient clé d’un avenir plus sain : la souveraineté alimentaire.
On parle de souveraineté alimentaire lorsque les personnes et les collectivités ont accès à des aliments sains et appropriés sur le plan culturel, tout en ayant la possibilité d’influer sur la manière et le lieu de leur production. Des aliments produits selon des méthodes écologiques et durables pour des collectivités déterminées font également partie des facteurs de souveraineté alimentaire.
La souveraineté alimentaire repose sur sept piliers, notamment l’accent mis sur l’accessibilité de la nourriture, le respect de la nature, la localisation des systèmes alimentaires, la valorisation des producteurs et le contrôle à l’échelle locale. La capacité de la collectivité locale est l’un des principaux liens entre la souveraineté alimentaire et ces piliers.
À titre d’exemple, une collectivité axée sur la souveraineté alimentaire place les exigences locales au centre de ses politiques, réduit la distance entre les producteurs et les consommateurs, optimise les écosystèmes locaux et respecte le travail de tous les producteurs locaux.
Pour en savoir davantage sur la souveraineté alimentaire et sur le Mois de la nutrition, consultez le site des Diététistes du Canada sous la rubrique Mois de la nutrition.
Le Mois de la nutrition est une campagne annuelle menée par les Diététistes du Canada. Le thème de la campagne de cette année est Les ingrédients d’un avenir plus sain. Ce mois-ci, nous mettrons l’accent sur cinq « ingrédients » clés qui favorisent un système alimentaire durable, à savoir la sécurité alimentaire, la littératie alimentaire, la souveraineté alimentaire, les choix alimentaires durables, les soins nutritionnels et la prévention.
Par : Nathaniel Smith, spécialiste de la promotion de la santé à la BFC Borden
