La vraie question est : Vivons-nous dans un monde de pénurie ou d’abondance?
Pendant la pandémie, nous avons vécu plusieurs défis et réussites. En temps de crise, comme la pandémie, certaines personnes croyaient qu’il n’y aurait pas suffisamment de papier de toilette pour survivre et en faisaient des réserves. Ainsi, elles mettaient l’accent sur la pénurie, voulant en accumuler davantage. Mais certains croyaient en l’abondance et étaient prêts à faire le bien dans la communauté et à donner, même dans les moments difficiles.
L’accent mis sur la pénurie est lié à notre instinct de conservation. Mais cette voie de l’autopréservation peut mener à des sentiments de peur, de solitude et d’impuissance. Selon Walter Brueggemann, dans son livre Money and Possession, il existe une économie prédatrice récurrente d’autoconservation qui peut mener à des philosophies selon lesquelles seuls les plus aptes survivront. Cependant, le contre-discours qui doit être présent est l’abondance et l’espace. La façon dont nous éloignons de cette pandémie est essentielle.
Contrairement à une mentalité de pénurie, nous devons mettre l’accent sur notre humanité commune et partager ce que nous avons. En mettant l’accent sur la communauté et la positivité, une attitude de générosité nous permet de faire briller une lumière d’espoir dans les moments de désespoir. Nous rendons les choses autour de nous un peu meilleures en donnant aux autres, en particulier à ceux qui sont dans le besoin.
Le meilleur moment de notre journée peut être lorsque nous aidons quelqu’un qui ne pourra jamais nous rembourser. Cette simple vérité ne change pas, même dans les moments difficiles.
Par : Maj Kwang John Huh, Aumônier principal de la base