Voici venue la saison des affectations.
Pour les membres des FAC, cette période de l’année peut entraîner un stress accru, car ils finalisent leurs plans d’affectation et découvrent s’ils seront affectés, et où. Quant aux militaires qui demeureront sur place, ils appréhendent l’arrivée des nouveaux collègues qui seront affectés.
Le changement n’est pas toujours facile, mais c’est une constante. Nous savons que des changements se produiront, alors que pouvons-nous faire pour bien gérer le changement? Je ne suis peut-être pas un spécialiste du sujet, et rien de cela n’est nouveau, mais permettez-moi de vous proposer, en guise de rappel, quelques éléments qui se sont avérés bénéfiques pour moi :
- Dans la mesure du possible, conservez un sens de l’humour sain. Le rire présente de grands avantages pour la santé, notamment la réduction des hormones de stress et l’augmentation des endorphines (https://www.usa.edu/blog/how-laughter-can-relieve-stress, [en anglais seulement]).
- Prenez note de ce que vous pouvez contrôler : la façon dont vous utilisez votre temps libre, la quantité et le type de médias que vous consommez, les valeurs que vous jugez essentielles, etc.
- Maintenez des habitudes saines. On oublie parfois de maintenir une bonne condition physique ou une saine alimentation, de faire de la lecture, de se consacrer à ses loisirs, de passer du temps à se rapprocher de ses proches, etc., durant les périodes plus chargées et les plus stressantes. Or, ce sont ces choses qui permettent de garder les pieds sur terre, de trouver un équilibre et de réduire le stress.
- Surtout, rappelez-vous le « pourquoi » : ayez un but précis et un sens. Rappelez-vous ce qui vous motive, vos objectifs, et ce qui vous apporte un sentiment d’accomplissement et de valeur. Écrivez-les s’il le faut. Ayez une mission, un objectif, quelque chose d’important pour vous.
Durant ces déménagements, puissiez-vous trouver un peu de calme et de renouveau. Le changement peut parfois être un processus difficile, mais il offre de nouvelles possibilités.
Par : Capt Graham Ware