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A big little fire at CFFCA / Un petit incendie de grande portée à l’EPDCFC

LCol Maureen Wellwood and CFFCA’s MWO Jeremy Buckingham celebrate after completion of the drill. / Le Lcol Maureen Wellwood et l’Adjum Jeremy Buckingham de l’EPDCFC se réjouissent après la fin de l’exercice. Photos by Zoe Côté

On the afternoon of 18 February, CFFCA staff selected two Lieutenant Colonels to participate in a routine structural fire drill.

Although CFFCA students participate in structural and aircraft fire exercises nearly every day as part of their training, CFFCA staff also lead drills to maintain and strengthen their skills. LCol Maureen Wellwood and LCol Dan Mainguy were invited to attend, and take part in a ‘novice’ level fire exercise – a learning opportunity to better understand the firefighting trade.

A “Bottle swap,” where a used compressed air tank is replaced with a fresh one. Un « changement de bouteille » pour remplacer une bouteille d’air comprimé utilisée par une nouvelle.

First, the two Lieutenant Colonels and 10 CFFCA staff members had a briefing, where safety procedures, equipment and specifics were detailed. They then suited up in personal protective equipment (PPE), including bunker pants, leather (and/or rubber) boots, a bunker coat, a flash hood, a heat mask, a helmet, gloves and a compressed air tank with an SCBA (self-contained breathing apparatus).

In addition to this, firefighters often carry walkie-talkies for communication in and outside of the flames. The total weight of their PPE is between 45 and 75 pounds, on the heavier side with a thermal imaging camera and set of irons (e.g., an axe).

The group then made their way to the site of the structural fire, a building constructed from rebar and cement block. After preparing the trucks and hoses, they received a dry run, where they toured the building before any fires were lit. This is a common procedure in training and helps students to better understand their mission and strategy.

The exercise featured a “dry light,” where participants watched the fire develop and learned about the striations of smoke and heat in the air.
After the lesson was completed and flames began to roar, the crew exited the building. They re-entered shortly thereafter, launching an attack against the flames and pulling casualties – humanoid formations made from metal and synthetics – to safety.

Primary decontamination after exiting a fire helps to prevent exposure to carcinogens. / La décontamination primaire après avoir quitté un incendie aide à prévenir l’exposition aux carcinogènes.

“It was a really interesting activity,” commented LCol Wellwood. “It provided great insight into, not only the firefighters and academy, but also what the Base fire department does on a regular basis. It’s definitely demanding work that takes a lot of knowledge and confidence, and I’m really grateful to have had the experience of doing it today.”

After the exercise had been completed, those who had been in the flames were sprayed down with a fire hose, the initial phase of decontamination. The full decontamination process is extremely important for the safety and wellbeing of firefighters, as they are exposed to a large number of carcinogens throughout their careers.


Dans l’après-midi du 18 février, le personnel de l’EPDCFC a invité deux lieutenants-colonels à participer à un exercice de routine de feu de bâtiment.

Bien que les stagiaires de l’École des pompiers et de la défense CBRN des Forces canadiennes (EPDCFC) participent à des exercices de feu de bâtiment et d’incendie d’aéronef presque quotidiennement dans le cadre de leur instruction, le personnel de l’EPDCFC mène aussi des exercices afin de maintenir et de renforcer ses compétences. Le Lcol Maureen Wellwood et le lcol Dan Mainguy ont été invités à assister et à participer à un exercice d’incendie du niveau « novice », une occasion d’apprentissage afin de mieux comprendre la profession de pompier.

Fire fighters
The team cleans up! / L’équipe range le matériel!

Les deux lieutenants-colonels et les dix membres du personnel de l’EPDCFC ont d’abord assisté à un briefing au cours duquel on a précisé les procédures de sécurité, l’équipement et les particularités de l’exercice .Ils ont ensuite enfilé l’équipement de protection individuelle (EPI), qui comprend un pantalon de pompier, des bottes de cuir (et/ou de caoutchouc) ), un imperméable de feu, une cagoule ignifuge, un casque, des gants et une bouteille d’air comprimé munie d’un APRIA (appareil de protection respiratoire isolant autonome).

Outre cet équipement, les pompiers portent souvent des émetteurs-récepteurs portatifs afin de communiquer à l’intérieur et à l’extérieur de l’incendie. Le poids total de leur EPI est de 45 à 75 livres, et penche vers le plus lourd lorsqu’on ajoute une caméra thermique et une combinaison d’outils d’effraction type (une hache, p. ex.).

Le groupe s’est ensuite rendu sur les lieux du feu de bâtiment, une structure construite avec des barres d’armature et des blocs de ciment. Après avoir préparé les camions et les boyaux, on a procédé à une répétition en visitant le bâtiment avant que les feux soient allumés. Il s’agit d’une procédure courante dans le cadre de l’instruction afin d’aider les stagiaires à mieux comprendre la mission et la stratégie.

L’exercice comprenait un volet d’observation au cours duquel les participants ont observé l’incendie prendre de l’ampleur et ont appris à interpréter les volutes et le déplacement de la chaleur dans l’air.

Une fois la leçon terminée, l’équipe a quitté le bâtiment pendant que les flammes commençaient à rugir. Elle y a pénétré de nouveau peu après afin de lancer la lutte contre l’incendie et d’évacuer les blessés (des formes humanoïdes faites de métal et de matériaux synthétiques) pour les mettre en sécurité.

« C’était une activité vraiment intéressante », a déclaré le Lcol Wellwood. « L’exercice nous a permis de mieux connaître non seulement ce que font les pompiers et l’école, mais aussi ce que le service d’incendie de la Base accomplit régulièrement. C’est un travail très exigeant qui demande beaucoup de connaissances et d’assurance, et je suis vraiment reconnaissant d’avoir pu en faire l’expérience aujourd’hui. »

Fire fighter team picture

Une fois l’exercice terminé, on a arrosé ceux qui avaient pénétré dans les flammes au moyen d’un boyau d’incendie, ce qui constitue la première phase de la décontamination. Il est très important d’observer le processus complet de décontamination pour assurer la sécurité et le bien-être des pompiers étant donné que ceux-ci sont exposés à une grande quantité de carcinogènes tout au long de leur carrière.

By/Par: Zoe Côté