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Behind the Bugle

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By / Par Brooke Belliveau, Citoyen Borden Citizen

Often within the community, we will come across a face that we recognize for one reason or another. Sergeant (Ret’d) Anthony Beresford, CD, may be one of those faces. It is because he is present at countless events and ceremonies at CFB Borden and the surrounding communities: annually for Peacekeeper’s Day and Remembrance Day, at various flag raisings, and recently at many Centennial events. Beresford is our bugler, an integral part of our community.

Beresford had a full, and colourful career with the Canadian Armed Forces, which began as sea cadet, and then shortly after, the Naval Reserves.

“Every summer I’d go away and come back saying, ‘I’m going to join the Navy’, and my parents would say, ‘well, finish school first,’” laughs Beresford. Three years later, he did just that.

Beresford joined the Navy as a Performance Oriented Electronic Technician before switching gears to train as an Aircraft Electrician with the Royal Canadian Air Force. In this role, Beresford had the opportunity to work on the Aurora aircraft when it first came into operation, in Greenwood, NS. After three years in this role, he made the decision to take Industrial Motor Control at St. Clair College in Windsor, continuing to serve as a Reservist. Completing the education, he returned to the Regular Force, serving in various capacities as a Fire Systems Technician in Petawawa, 2RCR in Gagetown, and then at Borden as a Regimental Training Instructor.

In 1992, while on a UN tour in Cambodia, Beresford met Petra Kraft, a German nurse. A night of music brought them together.

“We were actually at the Hard Rock Cafe and she’d had a really bad night so she’d gone out with some of her comrades. We talked and laughed. It was a great evening with everyone singing their folk songs, like Barrett’s Privateers for us,” says Beresford. Little did he know that years later, they would reconnect over Facebook and kindle a partnership.

In 2008, Beresford’s path was diverted again when was given a Medical Release from the Canadian Armed Forces. “Parts of me are older than the rest of me now,” he laughs. However, that did not stop Beresford from being involved on Base.

Beresford’s family through the generations, are musicians. “All musicians and all in the service,” explains Beresford. His dad played cornet, and was a bugler in the cadet program. His grandfather was in the Essex Scottish Brass Band, before and during the early days of WWII. Beresford himself started bugling at the age of 13 while in the Sea Cadets.

“A bugler traditionally has a set of duties that are set to the quarter guards. We had to learn certain calls for colours going up and coming down, general salute for officers, markers call. Our job was to amplify the orders,” explains Beresford, reinforcing that there is more to the job then simply playing music.

“I believe in being a part of the community,” he says. “So I was on mess committees, and I did the bugling for the military families; the buglers are always around.”

As part of the Borden community, Beresford will leave his mark through his music and his involvement with the Bugler statue, a part of CFB Borden’s Legacy Monument. He helped the artist, Marlene Hilton Moore, to design an accurate portrayal of a bugler. “When the soil was brought back from Vimy, bringing home those that built the base, they have the bugler there with them,” he explained. “The wall represents the Honour Roll, and the bugler is there to bring them home.”


Derrière le clairon

S

ouvent, dans la collectivité, nous apercevons un visage que nous reconnaissons pour une raison ou une autre. Le sergent (à la retraite) Anthony Beresford, CD, pourrait être l’un de ces visages, car il assiste à d’innombrables événements et cérémonies à la BFC Borden et dans les collectivités environnantes, entre autres, à la Journée nationale des Gardiens de la paix et au jour du Souvenir chaque année, à diverses cérémonies de lever des couleurs, et récemment, à de nombreux événements liés au centenaire. M. Beresford est notre clairon et fait partie intégrante de notre collectivité.

Anthony Beresford a eu une carrière bien remplie et haute en couleur dans les Forces armées canadiennes qu’il a amorcée en tant que cadet de la Marine avant de s’enrôler, peu après, dans la Réserve navale.

« Je partais tous les étés et je revenais en disant que j’allais m’enrôler dans la Marine, mais mes parents me répondaient de finir d’abord l’école », raconte M. Beresford en riant. Trois ans plus tard, c’est ce qu’il fait.

Anthony Beresford s’enrôle dans la Marine à titre de technicien en électronique axé sur le rendement avant d’ajuster le tir et de suivre une formation d’électricien d’aéronef de l’Aviation royale canadienne (ARC). Dans ce rôle, M. Beresford a l’occasion de travailler à l’aéronef Aurora à son entrée en service à Greenwood (N. É.). Après avoir assumé cette fonction pendant trois ans, il décide de suivre une formation sur le contrôle des moteurs industriels au Collège St. Clair, à Windsor, tout en demeurant en service en tant que réserviste. Après avoir terminé la formation, il réintègre la Force régulière où il assume diverses fonctions, servant en tant que technicien en systèmes de conduite de tir à Petawawa, au sein du 2e Bataillon, The Royal Canadian Regiment (2 RCR), à Gagetown, puis à Borden en tant que responsable de l’instruction régimentaire.

En 1992, pendant une affectation auprès des Nations Unies au Cambodge, M. Beresford rencontre Petra Kraft, une infirmière allemande. Une nuit de musique les rapproche.

« Nous étions en fait au Hard Rock Cafe, et comme elle avait passé une très mauvaise soirée, elle était sortie avec des camarades. Nous avons parlé et ri. Ça a été une excellente soirée au cours de laquelle tout le monde a chanté des chansons issues de son folklore, comme Barrett’s Privateers dans notre cas », dit M. Beresford. Il était alors loin de se douter que des années plus tard, ils se retrouveraient grâce à Facebook et établiraient une relation.

En 2008, le cheminement de M. Beresford change encore de direction lorsqu’il est libéré des Forces armées canadiennes pour des raisons médicales. « Certaines parties de mon corps sont maintenant plus vieilles que les autres », dit il en riant. Cela ne l’empêche toutefois pas de participer aux activités de la Base.

De génération en génération, les membres de la famille de M. Beresford sont des musiciens. « Tous musiciens et tous dans l’Armée », explique t il. Son père jouait du cornet et a été clairon dans le cadre du Programme des cadets. Son grand-père faisait partie du Essex Scottish Brass Band avant la Deuxième Guerre mondiale et au début de celle-ci. Quant à M. Beresford, il a commencé à jouer du clairon à l’âge de 13 ans, quand il faisait partie des cadets de la Marine.

« Traditionnellement, le clairon a un ensemble de tâches relatives aux gardes de caserne. Nous devions apprendre certains appels associés à la levée et à la descente de drapeaux, le salut général des officiers, l’appel des guides. Notre travail consistait à amplifier les ordres », explique M. Beresford en insistant sur le fait que le travail de clairon consiste à faire plus que simplement jouer de la musique.

« Je crois qu’il est important de faire partie de la collectivité, » dit il. « J’ai donc fait partie de comités de mess et j’ai joué du clairon pour les familles de militaires; les clairons ne sont jamais loin. »

En tant que membre de la collectivité de Borden, Anthony Beresford y laissera sa marque grâce à sa musique et à sa contribution à la statue d’un clairon qui fait partie du monument commémoratif de la BFC Borden. Il a aidé l’artiste Marlene Hilton Moore à concevoir une représentation fidèle d’un clairon. « Quand de la terre a été rapportée de Vimy comme pour ramener chez eux ceux qui ont construit la base, le clairon était là avec eux, » explique t il. « Le mur représente le tableau d’honneur, et le clairon est là pour les ramener chez eux. »