By / Par Sgt Peter Moon, PAO / AP, 3rd Canadian Ranger Patrol Group, CFB Borden / 3e Groupe de patrouille des Rangers canadiens, BFC Borden
A group of Canadian Rangers from 14 remote First Nation communities from across the Far North of Ontario has completed a challenging leadership training course.
The two dozen Rangers, who are part-time army reservists, took the week-long training at the 4th Canadian Division Training Centre at Meaford, near Owen Sound.
“It’s been interesting,” said Master Corporal Kathleen Beardy of the Ranger patrol in Muskrat Dam, a small Oji-Cree community 585 kilometers north of Thunder Bay. “The army teaches you how to be organized and to be on time. Being on time was the hard part. That was hard sometimes. But I’ve learned a lot.”
Raised on a trap line by her parents, she said she enjoys the bush and likes hunting alone. She has been a Ranger since 2002. “The training I’ve got from the army and the Rangers has changed me,” she said. “It has made me more capable. I’ve been using it to do a lot of community work. I’m proud to be a Ranger and part of the army.”
Compared to a lot of Ranger training, much of which is done outdoors, most of the instruction the Rangers received was given in a classroom, culminating in a day-long field search and rescue exercise at the end.
“We taught them all kinds of things about leadership,” said Captain Caryl Fletcher, the officer commanding the 630 Rangers in 23 First Nations in Northern Ontario. “We taught them the Canadian Armed Forces’ principles of leadership and showed them how to apply those principles.”
“The course is designed to teach leadership to Rangers who have already been Rangers for some time. It’s designed for patrol master corporals and patrol sergeants. When they go home they can pass on what they learned to the Rangers in their patrols.”
“They go back to their communities with a real sense of accomplishment, because, really, in the Canadian Ranger world, this is the highest level of course training that they are going to receive.”
The classroom instruction emphasized organization, planning, administration, and communication. They learned how to prepare for a search and rescue mission, how to conduct an on-the-land patrol, set up a camp, prepare an emergency helicopter landing zone, and an improvised shooting range.
Corporal Paula Nakogee from Fort Albany, a small Cree community on James Bay, found herself challenged unexpectedly when she was appointed the search manager, organizing the field search and rescue exercise at the end of the course.
“This is fun,” she said. “I wasn’t expecting this. But I’m enjoying it. I’ve learned a lot with this leadership training and I’m planning on being a master corporal or a sergeant sometime in the future.”
Des rangers canadiens suivent un cours exigeant sur le leadership
Des membres des Rangers canadiens provenant de 14 communautés des Premières Nations du Grand Nord de l’Ontario viennent de terminer un cours exigeant sur le leadership.
La vingtaine de rangers, qui sont des réservistes à temps partiel de l’Armée, ont suivi le cours d’une semaine au Centre d’instruction de la 4e Division du Canada, à Meaford, près d’Owen Sound.
« Le cours était intéressant », a raconté le caporal‑chef Kathleen Beardy, de la patrouille des Rangers de Muskrat Dam, une petite communauté oji-crie située à 585 kilomètres au nord de Thunder Bay. « L’Armée nous apprend à être organisés et ponctuels. La ponctualité était l’aspect difficile. C’était difficile par moment, mais j’ai appris beaucoup de choses. »
Élevée en territoire de piégeage par ses parents, elle a expliqué qu’elle aime vivre dans la nature et chasser toute seule. Elle fait partie des Rangers depuis 2002. « L’instruction que j’ai reçue de l’Armée et des Rangers m’a changée, » a‑t‑elle dit. « Je suis devenue plus compétente. J’ai beaucoup utilisé mon savoir dans mon travail auprès de la communauté. Je suis fière de faire partie des Rangers et de l’Armée. »
Les cours offerts aux Rangers se déroulent habituellement presque entièrement à l’extérieur, mais cette fois le cours était en grande partie donné en classe, et il s’est terminé par un exercice de recherche et sauvetage sur le terrain.
« Nous leur avons montré toutes sortes de choses à propos du leadership », a expliqué le capitaine Caryl Fletcher, qui commande 630 rangers provenant de 23 groupes des Premières Nations du Nord de l’Ontario. « Nous leur avons enseigné les principes du leadership qu’appliquent les Forces armées canadiennes et nous leur avons montré comment les mettre en pratique. »
« Le cours permet à des rangers qui ont une certaine expérience à ce titre d’acquérir des connaissances sur le leadership. Il s’adresse à des caporaux‑chefs et à des sergents de patrouille. Lorsqu’ils retournent chez eux, ils sont en mesure de transmettre ce qu’ils ont appris aux autres rangers de leur patrouille. »
« Ils retournent dans leur communauté avec le sentiment réel d’avoir accompli quelque chose, parce que, vraiment, dans le monde des Rangers canadiens, aucun des cours qu’ils pourront suivre n’est d’un niveau aussi élevé que celui qu’ils viennent de terminer. »
L’instruction qu’ils ont suivie en classe était axée sur l’organisation, la planification, l’administration et la communication. Les participants ont appris comment préparer une mission de recherche et sauvetage, effectuer une patrouille terrestre, monter un camp et aménager une zone d’atterrissage d’urgence pour hélicoptère et un champ de tir improvisé.
Le caporal Paula Nakogee, de Fort Albany, une petite communauté crie de la baie James, s’est retrouvée devant une tâche difficile de manière inattendue lorsque a été désignée comme chef de la mission de recherche et qu’elle a dû organiser l’exercice de recherche et sauvetage sur le terrain qui s’est déroulé à la fin du cours.
« C’est amusant, » s’est‑elle exclamée. « Je ne m’y attendais pas, mais j’ai du plaisir. J’ai appris beaucoup de choses dans ce cours sur le leadership et je rêve de devenir caporal‑chef ou sergent à un moment donné. »