Once upon a long time ago I was blessed to attend a very special book reading at the Gladstone Theatre in Ottawa. I thought that I would always be able to say that I had never been to a book reading. I am glad I can’t say that anymore.
The book was called “Bent Hope” the author Tim Huff and the host for the night the Ottawa City Mission. Many powerful words were said but the ones that pressed themselves to the deepest parts of my soul were these; “before a person becomes houseless they first become homeless.”
A person who leaves a physical dwelling does so after the sense of love and belonging and community have left or possibly failed to arrive. The specifics of the house aren’t the issue as much as the nature of the “home.”
Most people we come into contact with have houses but how many have homes? Is there a place where we are loved, encouraged, safe and truly belong?
And then I thought of church and Trinity Chapel where I serve. It is more than the sum of the components; bricks, mortar, programs, people, songs and words. My goal is that it would truly be a home where there is love, and belonging and community with God in the centre.
People are homeless before they are houseless, and I think they are without a church home before they give up on church in general.
I am excited to report that we are gearing up to reopen our worship spaces here at Borden and across the CAF. And it is my hope that we would do more than open up buildings. I pray we would provide spiritual home for all who would wish to come in. Know you are always welcome here.
Famille
Il y a longtemps, j’ai eu la chance d’assister à une lecture de livre très spéciale au théâtre Gladstone d’Ottawa. Je ne pensais jamais participer à ce genre d’activité, mais je suis heureux de pouvoir dire que je l’ai fait.
Le titre du livre présenté était Bent Hope, de l’auteur Tim Huff, et l’activité était organisée par la Mission d’Ottawa. De nombreux mots puissants ont été prononcés, mais ceux qui m’ont le plus touché sont les suivants : [traduction] « avant de devenir un sans-abri, on est d’abord sans foyer. »
Une personne qui quitte un logement physique le fait lorsque le sentiment d’amour, d’appartenance et de communauté est parti ou ne se manifeste pas. Les caractéristiques de la maison ne sont pas tant le problème que la nature du « foyer ».
La plupart des personnes que nous rencontrons ont une maison, mais combien ont un foyer? Existe-t-il un endroit où nous sommes aimés, encouragés, en sécurité et où nous nous sentons vraiment chez nous?
Et puis j’ai pensé à l’église et à la chapelle Trinity où je sers. C’est plus que la somme des composantes : briques, mortier, programmes, personnes, chansons et mots. Je souhaite vraiment que ce soit un foyer où règne l’amour, le sentiment d’appartenance et la communauté, avec Dieu au centre.
Les gens sont sans foyer avant d’être sans-abri, et je pense qu’ils sont sans foyer spirituel lorsqu’ils renoncent à l’église en général.
Je suis heureux de vous annoncer que nous préparons la réouverture de nos lieux de culte ici, à Borden, et dans toutes les FAC. Et j’espère que nous ferons plus qu’ouvrir des bâtiments. Je prie pour que nous offrions un foyer spirituel à tous ceux qui souhaitent y entrer. Sachez que vous êtes toujours les bienvenus ici.
Pensez-y.