These words came at me from the sidelines while running a marathon in Victoria, BC on Thanksgiving Sunday, 1998. As a “Clydesdale” runner, I often feel overweight while running amongst those who resemble greyhounds. Assuming someone was commenting on my size, I was about to respond at least I was out here trying when someone wearing green tights and hat with an orange pumpkin-ish costume ran past me. My children often remind me that it’s not always about me, maybe they’re right.
I’ve seen many strange and unique things while running marathons such as runners in wooden clogs and a team in Edmonton who deliberately finish last so no one else has to worry about that. Despite the uniqueness of each race, all marathons hold one thing in common: the wall. Somewhere between 30 and 33 KM most runners hit the wall. No matter how well trained I was, there was always a point when depleted glycogen stores meant that my legs wanted to stop and the feelings of “this isn’t fun anymore,” would get louder and louder. Feeding off the crowd’s encouragement, digging deeper, and focusing on a running mantra would push me past the finish line.
The worlds’ epidemiologists warned us in earlier 2020, that we were entering into a marathon and not a sprint. It seems we’ve moved past marathons and have entered into ultramarathon territory. Many of us have hit our epidemiological wall – COVID fatigue. We are tired of social distancing and other challenges during this pandemic. Runners need to dig deep and feed off of the support of the fans on the sideline. We too need to support one another to the finish line, which is thanks to the introduction of vaccines, getting closer and closer. Now is not the time to quit, it is the time to turn to proven coping mechanisms and relationships that will carry us over the epidemic’s finish line. Feel free to reach out to your Chain of Command, Unit Padre, PSP or Health Services if COVID fatigue is getting to you or someone you care about.
Faugh a Ballagh! (Clear the way),
By Padre Michael McGee
Regarde la grosse citrouille!
Ces paroles m’ont été adressées par des spectateurs alors que je courais un marathon à Victoria, en Colombie-Britannique, le dimanche de l’Action de grâces en 1998. En tant que coureur « Clydesdale », je me sens souvent en surpoids quand je cours parmi ceux qui ressemblent à des lévriers. En présumant que quelqu’un parlait de ma taille, j’étais sur le point de répondre, du moins j’y pensais, quand quelqu’un portant des collants verts et un chapeau avec un costume de citrouille orange est passé devant moi. Mes enfants me rappellent souvent qu’il ne s’agit pas toujours de moi, ils ont peut-être raison.
J’ai vu beaucoup de choses étranges et uniques pendant que je courais des marathons, comme des coureurs portant des sabots de bois et une équipe d’Edmonton qui termine délibérément en dernier, de sorte que personne d’autre n’a à s’inquiéter de cela. En dépit du caractère unique de chaque course, tous les marathons ont une chose en commun : le mur. Entre 30 et 33 km, la plupart des coureurs frappent le mur. Même si j’étais bien entraîné, il y avait toujours un moment où les réserves de glycogène épuisées faisaient en sorte que mes jambes voulaient s’arrêter et que le sentiment « ce n’est plus amusant » devenait de plus en plus fort. En me nourrissant des encouragements de la foule, en creusant en profondeur et en me concentrant sur un mantra de course, je dépasserais la ligne d’arrivée.
Les épidémiologistes du monde nous ont avertis au début de 2020 que nous entamions un marathon et non un sprint. Il semble que nous ayons dépassé le stade des marathons et que nous soyons entrés dans le territoire des ultras marathons. Bon nombre d’entre nous avons frappé notre mur épidémiologique : la fatigue causée par la COVID. Nous en avons assez de la distanciation sociale et des autres défis que nous devons relever pendant cette pandémie. Les coureurs doivent creuser profondément et se nourrir du soutien des supporters sur la ligne de côté. Nous aussi, nous devons nous soutenir les uns les autres jusqu’à la ligne d’arrivée, grâce à l’introduction des vaccins, qui approche de plus en plus. Ce n’est pas le moment d’arrêter, c’est le moment de nous tourner vers des mécanismes d’adaptation et des relations qui ont fait leurs preuves et qui nous permettront de franchir la ligne d’arrivée de l’épidémie. N’hésitez pas à communiquer avec votre chaîne de commandement, l’aumônier de l’unité, le PSP ou les Services de santé si la fatigue de la COVID vous atteint ou touche une personne qui vous tient à cœur.
Faugh a Ballagh! (Ouvrir la voie),
Par Aumônier Michael McGee