When imagining faith in 30 years, I’ve considered the authentic joy of faith in relation to spirituality, awareness, and tradition. No matter the tradition of interest or allegiance, there is more choice and more freedom to practice and engage the world we live in, apart from the faith of our parents.
Christians have evolved into two main cultural streams. One stream looks to engage loving God and others through service. According to Cardinal Dulles, we learn that, “Vatican II emphasizes nonverbal transmission of faith through life and action, including prayer and liturgy. A fluid reality, which grows with the passage of time and therefore undergoes development.” The second stream holds fast to Scripture, traditional practices, and doctrine.
Both of these streams must engage what it means to be authentic. The church must decide what is gospel: is it living out faith through love, kindness, compassion, and inclusivity? Or exclusivity and rules? It is essential for the Church to no longer ignore the environment, acts of injustice and human rights violations over the next 30 years.
The diversity of Canadian faith traditions is not new; however, there is a growing awareness. For example, the Barrie Mosque, Noor-Ul-Islam Ontario Corp’s present location, opened in June of 2004, yet it was established in 1977 for Muslims throughout Simcoe County.
The Mosque offers essential services for over 300 members living predominantly in the Barrie area. Mosaic faith commonalities engage similar wants, needs, desires, and structures for family, hope, and individual resilience. The post Christian, post faith driven society of Canada engages multi-faith cultural and religious experiences on a daily basis.
Muslim worship, like Christians, Indigenous, Jews, Buddhists, Sikhs, Wiccan, Norse, and many other faith groups, involves what is referred to as ‘the community of believers,’ those who share a common belief and practice.
Imagining this over the next 30 years, I believe we will continue in the direction of authentic commitment, where people that practice any spirituality, faith, or religion do so out of freedom and choice rather than pressure, guilt, and history.
Religions have survived in spite of humanities conduct, conflicts, fraud, and failure. I imagine Faith will remain in 2050 and be motivated by our responsibility to others, over a particular liturgy, or difference of practice.
Differences will not be the main force or guidance of faith as the surge for authenticity continues to empower people. Faith, whether Mosaic, Pagan, Indigenous, or personal will continue to grow relationally through the teachings that have guided us for centuries.
Faith traditions will no longer be bound by structures, buildings, and architecture, but guided by the people who live with authentic joy.
By Padre Michael Bowyer
Imaginer la foi en 2050
En imaginant la foi dans 30 ans, j’ai considéré la joie authentique de la foi en relation avec la spiritualité, la conscience et la tradition. Quelle que soit la tradition d’intérêt ou d’allégeance, il y a plus de choix et plus de liberté pour pratiquer et s’engager dans le monde dans lequel nous vivons, en dehors de la foi de nos parents.
Les chrétiens ont évolué en deux courants sociaux culturels principaux. Un courant cherche à s’engager à aimer Dieu et les autres par le service. Selon le cardinal Dulles, nous apprenons que, « Vatican II met l’accent sur la transmission non verbale de la foi par la vie et l’action, y compris la prière et la liturgie. Une réalité fluide, qui grandit avec le temps et donc se développe. » L’autre courant, quant à lui, s’en tient aux Écritures, aux pratiques traditionnelles et à la doctrine.
Les deux courants doivent cependant s’intéresser à ce que signifie être authentique. L’église doit déterminer ce qui est évangélique; s’agit-il de vivre sa foi grâce à l’amour, à la bonté, à la compassion et à l’inclusion ou à l’exclusion et aux règles? Au cours des 30 prochaines années, il est essentiel que l’Église ne néglige plus l’environnement, les actes d’injustice et les violations des droits de la personne.
La diversité des traditions religieuses canadiennes n’est pas nouvelle, et pourtant on en prend de plus en plus conscience. Par exemple, la mosquée de Barrie, alias Noor-Ul-Islam Ontario Corp, a ouvert ses portes en juin 2004, mais elle a été créée en 1977 pour les musulmans du comté de Simcoe.
La mosquée offre des services essentiels à plus de 300 membres vivant principalement dans la région de Barrie. Les points communs du mosaïsme font intervenir des désirs, des besoins, des envies et des structures similaires pour la famille, l’espoir et la résilience individuelle. La société canadienne postchrétienne et désormais non animée par la foi est confrontée quotidiennement à des expériences culturelles et religieuses multiconfessionnelles.
Le culte musulman, comme celui des chrétiens, des indigènes, des juifs, des bouddhistes, des sikhs, des wiccans, des nordiques et de tous les groupes confessionnels, implique ce que l’on appelle « la communauté des croyants », ceux qui partagent une croyance et une pratique communes.
Au cours des 30 prochaines années, je crois que nous continuerons dans la direction d’un engagement authentique. Lorsque les personnes qui pratiquent une spiritualité, une foi ou une religion quelconque le font par liberté et choix plutôt que par pression, culpabilité et tradition.
Les religions ont survécu en dépit des comportements, des conflits, des fraudes et des échecs des humains. J’imagine que la foi existera encore en 2050 et qu’elle sera motivée par notre responsabilité envers les autres, basée sur une liturgie particulière ou une différence de pratique.
Les différences ne seront pas la principale force ou orientation de la foi, car la recherche d’authenticité continue de développer le pouvoir d’agir des gens. La foi, qu’elle soit liée au mosaïsme, païenne, indigène ou personnelle, continuera d’évoluer sur le plan relationnel à travers les enseignements qui nous ont guidés pendant des siècles.
Les traditions religieuses ne sont plus liées par des structures, des bâtiments et des architectures, mais guidées par les personnes qui vivent dans une joie authentique.
Par Padre Michael Bowyer