Have you ever wondered what it’s like to leave the comfort of your home, family, friends and country to provide support to military personnel overseas?
Does it compare to military deployment? Where do you sleep? What’s the job like? Is it safe? Is it voluntary?
We reached out to the Fitness and Sports division of the Personnel Support Programs (PSP) to find out first-hand from civilian staff who have deployed from right here in Borden.
Andrew Thomas, one of CFB Borden’s Fitness and Sports Instructors, recently returned from a six-month voluntary deployment to Latvia in 2019, from mid-February to mid-August. He said that, despite the highs and lows, the experience was overall positive.
“I definitely enjoyed myself,” commented Thomas. “I gained a lot of new skills and experience that can help further my career here in Canada, and I got to meet people from all different nationalities.”
While preparing to deploy, Thomas contacted members of the fitness team to discuss their deployment experiences. In addition, he had many, “long discussions with the person [he] replaced,” who kept, “feeding [him] information on what to expect.” Thomas said that this helped a lot – and he didn’t have many surprises after arriving at Camp Adazi in Latvia. “The challenge was appealing. I wanted something different. I wanted to leave Canada and pursue that.”
Life in Borden is a little different from life overseas.
At Borden, a working day for Thomas includes responsibilities such as teaching unit personal training (PT), creating personal training programs and running spin classes, “then I’m done,” he noted. “I drive home, get to be in my comfortable living space, make my own food, have my own washroom and room – it’s very comfortable. Do you see where I’m going?” Thomas described his days in Latvia a little differently. While overseas, he worked under the title of ‘Fitness, Sports and Recreation Coordinator,’ which encompassed a slightly different set of responsibilities.
Although Thomas still taught classes and built training programs – with the added challenge of language barriers – he also maintained equipment and helped to organize and execute morale-based events for the CAF members at the camp. The hours were substantially longer as well. Thomas regularly worked 10-hour days, six to seven days per week. Due to the close proximity of members on camp, Thomas said there was a lot of working, “off the clock, even if we’re not wearing PSP clothing, or not on the clock, people knew who we were and members weren’t hesitant to ask us questions,” adding that it was easy to do, but still technically work.
In addition to this, staff and military alike are assigned shared tents to sleep in. Thomas said there are eight to a tent, so he shared a sleeping space with seven other people, with privacy comprised of a dividing curtain. Andrew described the challenges this posed as everyone worked differing hours and had separate sleep schedules – and, of course, some people snored.
Other than time in Latvia, Thomas described his Home Leave Travel Assistance (HLTA) as one of the highlights of his deployment. HLTA refers to the two-week trip (approx.) that deployed military and staff can take in the middle of their rotation. Thomas’ leave occurred about halfway through his deployment, and he had the opportunity to visit Montenegro, Greece, Croatia and more.
“It was my first time solo travelling,” said Thomas. “It was pretty great as experiences go.”
Things weren’t amazing all six months though.
“I missed my family and my dogs,” Thomas commented. “My dog is 11, so when I left, I wondered if it was going to be the last time I saw him. That was always in the back of my mind.” The seven hour time difference between Canada and Latvia was also difficult, he explained, “it was hard talking to friends and family – normally I’d have to stay up extra late or get up extra early to talk to my parents back home.”
On returning home, Thomas said it was, “weird and hard to describe. You’re there for six months, you put your life on pause, and when you get back, your life just keeps going.” He further explained it was difficult to take the foot off the gas after being go-go-go for so long.
“One of the best complements I received was, when I left, members of all nations were asking me when I was coming back.”
Thomas hopes to deploy again in the near future — this time on the MV Asterisk, a royal Canadian naval cargo ship.
“Now I just have to wait my turn,” he said, describing the gym facilities and private quarters assigned to deployed staff. “Who wouldn’t want a stellar gym and private bathroom?”
Good luck to Thomas on his future endeavours – a new adventure awaits!
Thomas’ Advice for Deployment
- You’re there six months, it’s a marathon not a sprint, don’t try to complete every task in one single day.
- If you give someone your hand, they’re going to try and take your arm. Be firm, be strict, follow the PSP policies and procedures, so you can be consistent among the team.
- Be very adaptable.
Vous êtes-vous déjà demandé ce que c’est que de quitter le confort de votre foyer, de votre famille, de vos amis et de votre pays pour offrir du soutien au personnel militaire à l’étranger?
Est-ce comparable au déploiement militaire? Où dormez-vous? À quoi ressemble le travail? Est-ce sécuritaire? Est-ce volontaire?
Nous avons communiqué avec la division du conditionnement physique et des sports des Programmes de soutien du personnel (PSP) du Centre Buell pour obtenir de l’information directement auprès du personnel civil en mission ici même à Borden.
Andrew Thomas, l’un des instructeurs de conditionnement physique et de sports de la Base des Forces canadiennes Borden, est récemment revenu d’un déploiement volontaire de six mois en Lettonie au cours de l’an dernier, de la mi-février à la mi août. Il a déclaré que malgré les hauts et les bas, l’expérience avait été globalement positive.
« Je me suis vraiment bien amusé, a commenté Thomas. J’ai acquis beaucoup de nouvelles compétences et d’expérience qui peuvent m’aider à poursuivre ma carrière ici au Canada, et j’ai eu la chance rencontrer des gens de toutes les nationalités. »
Pendant sa préparation au déploiement, Thomas a communiqué avec le personnel de l’équipe de conditionnement physique pour discuter de leurs expériences de déploiement. De plus, il a eu beaucoup de « longues discussions avec la personne [qu’il] remplaçait », qui continuait de « [lui] donner de l’information sur ce à quoi s’attendre ». Thomas a dit que cela a beaucoup aidé – et il n’a pas eu beaucoup de surprises après son arrivée au Camp Adazi en Lettonie. « Le défi était attrayant. Je voulais quelque chose de différent. Je voulais quitter le Canada et relever ce défi. »
La vie à Borden est un peu différente de la vie à l’étranger.
Pour Thomas, une journée de travail à Borden comprend des responsabilités comme l’enseignement de l’entraînement personnel en unité, la création de programmes d’entraînement personnel et la tenue de cours de cardiovélo, « ensuite ma journée est terminée », a-t-il ajouté. « Je rentre chez moi en voiture, j’ai la chance d’habiter un espace de vie confortable, de préparer ma propre nourriture, d’avoir ma propre salle de bain et ma propre chambre – c’est très confortable. Vous voyez ou je veux en venir? » Thomas a décrit ses journées en Lettonie un peu différemment. Pendant son séjour à l’étranger, il a travaillé en tant que « coordonnateur du conditionnement physique, des sports et des loisirs », qui englobait un ensemble de responsabilités légèrement différentes.
Même si Thomas enseignait toujours des cours et mettait encore sur pied des programmes d’entraînement – en plus du défi supplémentaire que représentaient les barrières linguistiques – il s’occupait en plus de l’entretien de l’équipement et aidait à organiser et à exécuter des activités axées sur le moral à l’intention des membres des Forces armées canadiennes au camp. Les heures étaient également beaucoup plus longues. Thomas travaillait régulièrement 10 heures par jour, et ce, six à sept jours par semaine. En raison de la proximité des militaires au camp, Thomas a mentionné qu’il y avait beaucoup de travail, « en dehors des heures de travail, même si nous ne portions pas l’uniforme des PSP, les gens savaient qui nous étions et les militaires n’hésitaient pas à nous poser des questions », ajoutant que c’était facile à faire, mais qu’il s’agissait néanmoins techniquement de travail.
En outre, le personnel de même que les militaires se voient attribuer des tentes communes pour dormir. Thomas a indiqué qu’il s’agissait d’une tente à huit personnes, alors il devait partager un espace pour dormir avec sept autres personnes, avec un rideau de séparation en guise d’intimité. Andrew a décrit les défis que cela représentait, chacun travaillait à des heures différentes et avait des horaires de sommeil différents – et, bien sûr, certaines personnes ronflaient.
Outre son séjour en Lettonie, Thomas a décrit son indemnité de retour au domicile (IRD) comme l’un des points saillants de son déploiement. L’IRD fait référence au voyage de deux semaines (environ) que les militaires et le personnel participants à un déploiement peuvent effectuer pendant leur affectation. Le congé de Thomas a eu lieu vers le milieu de son déploiement et il a eu l’occasion de visiter le Monténégro, la Grèce, la Croatie et plus encore.
« C’était la première fois que je voyageais seul, a dit Thomas. C’était vraiment bien comme expérience. »
Cependant, tout n’était pas toujours fantastique au cours de ces six mois.
« Je me suis ennuyé de ma famille et de mes chiens, a commenté Thomas. Mon chien a 11 ans, alors quand je suis parti, je me suis demandé si ce serait la dernière fois que je le verrais. C’est toujours resté dans le fond de mes pensées. » Le décalage horaire de sept heures entre le Canada et la Lettonie était également difficile, a-t-il expliqué, « c’était difficile de pouvoir parler à mes amis et à ma famille – normalement, pour parler à mes parents à la maison, je devais soit rester debout très tard soit me lever très tôt. »
À propos du retour au bercail, Thomas a mentionné que c’était « bizarre et difficile à décrire. Tu es là pour six mois, tu mets ta vie en pause, et quand tu reviens, ta vie continue tout bonnement. » Il a expliqué en outre qu’il était difficile de lâcher prise après avoir été à fond de train pendant si longtemps.
« L’un des plus beaux compliments que j’ai reçus a été lors de mon départ, alors que des militaires de toutes les nations me demandaient quand j’allais revenir. »
Thomas espère participer de nouveau à un déploiement dans un avenir rapproché – cette fois-ci à bord du MV Asterisk, un cargo de la Marine royale canadienne.
« Maintenant, il ne me reste plus qu’à attendre mon tour », a-t-il dit, décrivant les installations de conditionnement physique et les quartiers privés assignés au personnel en déploiement. « Qui ne voudrait pas d’un gymnase et d’une salle de bain privée sublimes »?
Bonne chance à Thomas dans tout ce qu’il entreprendra – une nouvelle aventure l’attend!
Conseil de Thomas pour le déploiement
- Vous êtes là six mois, c’est un marathon pas un sprint, n’essayez pas d’accomplir toutes les tâches en une seule journée.
- Si vous donnez votre main à quelqu’un, il essaiera de prendre votre bras. Soyez ferme, soyez strict, suivez les politiques et les procédures des PSP, afin d’être cohérent au sein de l’équipe.
- Soyez très souple.
By/par: Zoe Cote