The air was damp after the morning rain, but spirits remained high among Canadian Armed Forces (CAF) members, Defence civilians, community elders and other supporters of CFB Borden’s Indigenous Peoples Awareness Day, which was organized by the 3rd Canadian Ranger Patrol Group (3 CRPG) and held at the Juno Club on 23 May.
As part of the CAF’s Indigenous Awareness Week during the lead-up to Canada’s National Indigenous Peoples Day on 21 June, the day provided an opportunity to become better acquainted with the history, unique heritage and cultural diversity of First Nations, Inuit and Metis peoples – recognized under the constitution as Indigenous peoples – and celebrate their significant contributions to Canadian society.
After a blanket exercise in the morning, which raised awareness of the impacts of cultural genocide, including the placement of Indigenous peoples on reserves and in residential schools, the event was officially opened after lunch by master of ceremonies Sgt (ret’d) Dave Walker – an Indigenous person and retired CAF radio operator – followed by comments from the base commander’s representative and a ceremonial prayer by Laura Pegahmagabow-Mackay, the grand-daughter of a First World War Indigenous veteran.
Retain culture, share experiences
“Today at CFB Borden, and as part of the Indigenous Awareness Week, which is celebrated by all Defence Team members and highlights voices from Indigenous people in our lives and in our Forces, we have the opportunity to experience and learn more about this heritage and culture,” said LCol Charleen MacCulloch, on behalf of the base commander. “I encourage you to share your experiences from your participation today with your colleagues, friends and family.”
The importance of retaining Indigenous heritage and culture was also highlighted during the ceremonial prayer – and during the activities that followed.
“It is very important to hang onto our culture, our language – and where we come from,” said Laura Pegahmagabow-Mackay. “We’ve come a long way, and we have a long way to go – and with a little bit of help from our friends, we’ll get there.”
Activities aimed at healing
While raising awareness, the activities were also aimed at healing for all – a theme highlighted by Sgt (ret’d) Walker during a traditional smudging ceremony where sage is lit to create a cleansing smoke bath that is used to purify the body, spaces and objects – removing negative energy. One of four healing medicines, which are used to cleanse people (and allow them) to connect with the creator, it was the first of several activities that brought participants together – allowing a unique experience and further insight into Indigenous culture.
The healing theme continued with a drum performance by four female Indigenous persons currently working at the Ontario Provincial Police (OPP) headquarters – one an RCMP officer assigned to the OPP. Drumming is part of the healing process in Indigenous culture and is what females are gifted with, according to Sgt (ret’d) Walker. The drumming was followed by two dance regalia – one for females and the other for males. As Sgt (ret’d) Walker explained, in Indigenous culture, women and men have different roles and, therefore, separate dances, which are also part of the healing process.
“Any awareness we do is aimed at developing allies for Indigenous peoples and issues, and to help us in a positive way for the future,” said Sgt (ret’d) Walker. “We were provided with great support to make sure this event was a success and we want to show how we’re moving forward – and afterwards have allies to help eliminate systemic barriers.”
Other opportunities to learn and participate
Moving forward there are other opportunities to better understand Indigenous peoples, issues, history and culture – some in the coming weeks.
“An increased awareness and understanding of our Indigenous Peoples makes us better Canadians and there are other opportunities to learn and participate in cultural and other activities throughout the year,” said LCol MacCulloch. “Prime among them is the National Indigenous Peoples Day, held June 21st, which is part of the Celebrate Canada program that includes the Canadian Multiculturalism Day on June 27th. I encourage you, and your family and friends, to participate in these activities.”
More information is also available through 3 CRPG, a lodger unit at CFB Borden. 3 CRPG is Canada’s army and military presence in the remote coastal and inland regions of Northern Ontario. This covers an area that begins about 800 kilometres north of Toronto and extends to James Bay, Hudson Bay and the Manitoba border. It is home to more than 50,000 people, living in 49 Indigenous communities.
L’air était humide après la pluie du matin, mais les esprits sont demeurés enthousiastes parmi les membres des Forces armées canadiennes (FAC), les civils à l’emploi de la Défense, les aînés de la communauté et d’autres sympathisants qui ont participé à la Journée de sensibilisation aux peuples autochtones de la BFC Borden, organisée par le 3e Groupe de patrouille des Rangers canadiens (3 GPRC) et qui a eu lieu au Club Juno le 23 mai.
Dans le cadre de la Semaine de sensibilisation aux cultures autochtones des FAC, la Journée nationale des peuples autochtones du Canada a eu lieu le 21 juin. Cette journée nous a permis de mieux connaître l’histoire, le patrimoine unique et la diversité culturelle des Premières Nations, des Inuits et des Métis – reconnus dans la Constitution en tant que peuples autochtones – et de célébrer leurs contributions importantes à la société canadienne.
Après un exercice général le matin qui a sensibilisé les participants aux conséquences du génocide culturel, y compris le placement des Autochtones dans les réserves et des pensionnats, l’événement a été officiellement inauguré après le déjeuner par le maître de cérémonie, le sergent Dave Walker – Autochtone et opérateur radio à la retraite des FAC. S’en sont suivis les commentaires du représentant du commandant de la base et une prière cérémonielle présentée par Laura Pegahmagabow-Mackay, petite-fille d’un ancien combattant autochtone de la Première Guerre mondiale.
Conserver la culture, partager les expériences
« Aujourd’hui, à la BFC Borden, et dans le cadre de la Semaine de sensibilisation aux cultures autochtones, qui est célébrée par tous les membres de l’Équipe de la Défense et qui met en valeur la voix des peuples autochtones dans nos vies et dans nos Forces, nous avons l’occasion d’en apprendre davantage sur ce patrimoine et cette culture », a déclaré le Lcol Charleen MacCulloch, au nom du commandant de la base. « Je vous invite à partager les expériences que vous vivrez aujourd’hui avec vos collègues, vos amis et votre famille. »
L’importance de la conservation du patrimoine et de la culture autochtones a également été soulignée pendant la prière cérémoniale et les activités qui ont suivi.
« Il est très important de conserver notre culture, notre langue – et savoir d’où nous venons », a déclaré Laura Pegahmagabow-Mackay. « Nous avons parcouru un long chemin, et nous avons encore beaucoup de chemin à parcourir… et avec l’aide de nos amis, nous y arriverons. »
Activités visant la guérison
Bien qu’elles visaient à sensibiliser les gens, les activités avaient aussi pour but la guérison pour tous – un thème souligné par le sergent à la retraite Walker lors d’une cérémonie traditionnelle de « purification » où la sauge a été allumée pour créer un bain de fumée utilisé pour purifier le corps, les espaces et les objets et éliminer les énergies négatives. La première d’une série d’activités qui ont réuni les participants a porté sur l’un des quatre remèdes curatifs utilisés « pour purifier les gens et leur permettre de communiquer avec le créateur ». Les participants ont ainsi pu vivre une expérience unique et mieux comprendre la culture autochtone.
L’exploitation du thème de la guérison s’est poursuivie pendant un spectacle de tambour donné par quatre femmes autochtones qui travaillent au quartier général de la Police provinciale de l’Ontario (PPO), et dont l’une est agente de la GRC affectée à la PPO. Selon le sergent à la retraite Walker, le tambour fait partie du processus de guérison dans la culture autochtone et les femmes sont douées à cet égard. Le spectacle de tambours a été suivi par la présentation de deux danses cérémonielles costumées, l’un pour les femmes et l’autre pour les hommes. Comme l’a expliqué le sergent Walker, dans la culture autochtone, les femmes et les hommes ont des rôles différents et, par conséquent, des danses distinctes, et celles-ci font également partie du processus de guérison.
« Toute activité de sensibilisation que nous effectuons vise à mobiliser les gens à la cause des peuples autochtones, à les conscientiser aux problèmes que ceux-ci vivent et à les amener à aider les Autochtones d’une manière positive », a déclaré le sergent Walker. « Nous avons profité d’un soutien important pour faire en sorte que cet événement soit un succès et nous voulons montrer comment nous envisageons l’avenir – et ensuite avoir des alliés (pour aider à éliminer) les obstacles systémiques. »
Autres occasions pour apprendre et participer
D’autres occasions se présenteront pour que nous puissions mieux comprendre les peuples autochtones, leurs problèmes, leur histoire et leur culture – certaines auront lieu au cours des prochaines semaines.
« L’accroissement de la sensibilisation et de la compréhension à l’égard de nos peuples autochtones font de nous de meilleurs Canadiens, et nous aurons d’autres occasions d’acquérir des connaissances et de participer à des activités culturelles et autres tout au long de l’année », a déclaré le Lcol MacCulloch. « La première d’entre elles est la Journée nationale des peuples autochtones, qui a lieu le 21 juin et qui fait partie du programme Le Canada en fête dans le cadre duquel s’inscrit la Journée du multiculturalisme canadien (27 juin). Je vous invite tous ainsi que vos familles et vos amis à participer à ces activités. »
De plus amples renseignements peuvent également être obtenus auprès du 3 GPRC, une unité hébergée à la BFC Borden. Le 3 GPRC témoigne de la présence de l’Armée et des Forces armées du Canada dans les régions côtières et intérieures éloignées du nord de l’Ontario. Ces régions couvrent une zone qui commence à environ 800 kilomètres au nord de Toronto et qui s’étend jusqu’à la baie James, la baie d’Hudson et la frontière du Manitoba. Plus de 50 000 personnes y vivent, réparties dans 49 communautés autochtones.
By/Par: Mark Giles