A Look Inside Base Borden Military Museum:
This article is part of an ongoing series celebrating Ontario Museum Month. For more mini history lessons like this one, be sure to watch the Borden Citizen online and subscribe to our newsletter for more special features throughout the month of May.
On 1 February 1968, Bill C-243, The Canadian Forces Reorganization Act, passed in 1967, became law. The “Unification Act”, as it was known, dissolved the three Services; the Royal Canadian Navy (RCN), the Canadian Army and the Royal Canadian Air Force (RCAF) and created a new Service – the Canadian Armed Forces.
This is why many units on base celebrate their birthdays on February 1.
The unification of the CAF was the second part of the Minister of National Defence Paul Hellyer’s plan for obtaining cost savings, greater efficiency and better lines of command. The first phase called “Integration” passed in 1964. It is fair to say that integration was broadly popular in the three Services.
But while 1 February 1968 was seen as the birth of the CAF, a large majority in the CAF at the time, particularly in the Army and the RCN, saw it as the “death” of their units. The Canadian Provost Corps and the RCAF Police Service passed into history, replaced by the Canadian Forces Security Branch.
So, to mark the passing of the Canadian Provost Corps (CPC), members of the CPC here at Borden, its Home Base, made a symbolic casket with CPC regalia. The artifact measures 59 cm long by 27 cm wide and 11.5 cm high. This rare artefact would have been part of a larger ceremony that would have had other elements such as a funeral procession, a funeral service and a wake in a Mess.
I have seen several photos of a similar casket, funeral procession and wake at No. 5 RCAF Supply Depot, Moncton. I believe that this type of ceremony might have been common, but the evidence lost to time.
By Dr Andrew Gregory, Base Borden Military Museum Director
Le cercueil du Corps de prévôté canadien
Petit tour au Musée militaire de la BFC Borden :
Cet article fait partie d’une série en cours qui célèbre le mois des musées de l’Ontario. Pour profiter d’autres courtes leçons d’histoire comme celle-ci, ne manquez pas de lire le Citoyen Borden Citizen en ligne et abonnez-vous à notre bulletin pour recevoir d’autres articles spéciaux tout au long du mois de mai.
Le 1er février 1968, le projet de loi C-243 adopté en 1967, est devenu Loi sur la réorganisation des Forces canadiennes. Communément appelée « Loi sur l’unification », elle a dissous les trois services : la Marine royale du Canada (MRC), l’Armée canadienne et l’Aviation royale du Canada (ARC) pour en créer un nouveau : les Forces armées canadiennes (FAC).
C’est pour cette raison que de nombreuses unités de la base célèbrent leur anniversaire le 1er février.
L’unification des FAC était le deuxième volet du plan du ministre de la Défense nationale, Paul Hellyer, qui souhaitait réaliser des économies et des gains d’efficacité et améliorer les chaînes de commandement. La première phase, celle de l’intégration, a été adoptée en 1964. On peut affirmer à juste titre que l’intégration a été largement populaire dans les trois services.
Mais même si le 1er février 1968 fut considéré à l’époque comme la naissance des FAC, une grande majorité des militaires, en particulier dans l’Armée canadienne et la MRC, y ont vu la « mort » de leurs unités. Le Corps de prévôté canadien et le service de police de l’ARC ont d’ailleurs disparu au profit de la Branche de la sécurité des Forces canadiennes.
Ainsi, pour marquer la fin du Corps de prévôté canadien (CPC), ses anciens membres ici à Borden, sa base d’attache, ont fabriqué un cercueil symbolique et y ont déposé des insignes du CPC. L’artefact mesure 59 cm de long sur 27 cm de large et 11,5 cm de haut. Ce rare objet aurait fait partie d’une plus grande cérémonie qui aurait compté un cortège funéraire, un service funéraire et une veillée funèbre dans un mess.
J’ai vu plusieurs photos d’un cercueil, d’un cortège funéraire et d’une veillée semblables au 5e dépôt d’approvisionnement de l’ARC, à Moncton. Il semble que ce type de cérémonie ait été courant, mais le temps en a fait disparaître les preuves.
Andrew Gregory, Ph. D, directeur du Musée militaire de la BFC Borden