Tucked away in the back of the Base Borden Military Museum’s Air Annex is a small blue box with wings that resembles an adult-sized toy airplane. Before our high-tech flight simulators of today, the Link Trainer assisted in training thousands of fledgling pilots during the Second World War.
The Link Trainer was created in 1929 by Edward Link out of the need for a safe and economical way to teach new pilots how to fly by instruments. Fatal accidents were a fact of life while learning to fly in the early days. Link used his knowledge of pumps, valves and bellows acquired at his father’s piano company in Binghamton, New York, and designed a simulator that responded to the pilot’s actions and gave accurate readings on the included instruments. The fuselage is mounted on a universal joint with organ bellows and driven by an electric pump that made the trainer pitch and roll as the pilot worked the controls. Little did Link know that in a few short years his invention would change how the Allied Forces trained their flood of pilots in the Second World War.
Before the start of the War, Link realized he would need a factory in Canada in order to provide units for Canadian and UK customers, as British contracts required products to be manufactured within the British Commonwealth. Consequently, a factory was established in Gananoque, Ontario in 1937.
During the Second World War, both Camp Borden and RCAF (Royal Canadian Air Force) Station Borden became the most important training facility within Canada, housing both army and flight training under the British Commonwealth Air Training Plan (BCATP). The BCATP’s No. 1 Service Flying Training School (SFTS) was located here until 1946. Use of the Link Trainer in schools began in 1940 with an initial purchase of 200 units and quickly became standard equipment at every air training school in the Allied nations. Of more than 10,000 built for Allied forces, half were built in Canada.
Each Link Trainer was mounted to a base that allowed the fuselage to turn, tilt and bounce while the pilot ‘flew’ under the direction of the nearby instructor. The instructor sat at a desk, able to control the simulator and create situations like extreme turbulence and other simulated instrument flight conditions. The instructor also transmitted radio signals into the pilot’s earphones, while the link’s course was traced in red ink by the remote ‘bug’ on a map on the desk. This record of their performance was then studied by the instructor and trainee who could see the plotted red line course of their last exercise. This proved to be an effective way of identifying competencies and areas in need of improvement. Unfortunately, our instructor’s desk has been lost to time.
After the War Link continued to develop training devices for the new generations of aircraft, and in the 1960s developed simulators for the space program, including the Apollo mission for the moon landing. Flight Simulators are still used in flight training to this day, we even have an example of more modern flight simulation, a Tutor Trainer in our collection at the Base Borden Military Museum.
By Robin Robinson
Collection Manager at the Base Borden Military Museum
La petite d’histoire de la formation au pilotage sur la BFC Borden
Cet article fait partie d’une série qui consiste à célébrer le mois des musées de l’Ontario. Pour d’autres mini-leçons d’histoire comme celle-ci, assurez-vous de consulter le Borden Citizen en ligne et de vous abonner à notre bulletin pour d’autres articles vedettes pendant tout le mois de mai.
Nichée au fond de l’annexe de la Force aérienne du Musée militaire de la BFC Borden il y a une petite boîte bleue avec des ailes qui ressemble à un avion-jouet de taille adulte. Avant les simulateurs de vol de haute technologie modernes, le Link Trainer a contribué à la formation de milliers de pilotes novices pendant la Seconde Guerre mondiale.
Le Link Trainer a été créé en 1929 par Edward Link afin d’offrir un moyen sécuritaire et économique de former les nouveaux pilotes sur le vol aux instruments. Au tout début, les accidents mortels étaient monnaie courante lors de l’apprentissage du vol. M. Link a utilisé ses connaissances des pompes, des valves et des soufflets acquises dans l’entreprise fabriquant des pianos de son père à Binghamton, dans l’État de New York, et il a conçu un simulateur qui réagissait aux actions du pilote et donnait des indications précises sur les instruments inclus. Le fuselage est monté sur un joint universel avec des soufflets d’orgue et la pompe électrique permettait le tangage et le roulis de l’appareil lorsque le pilote actionne les commandes. Link était loin de se douter que, quelques années plus tard, son invention allait changer la façon dont les forces alliées entraînaient leurs nombreux pilotes pendant la Seconde Guerre mondiale.
Avant le début de la guerre, Link s’est rendu compte qu’il aurait besoin d’une usine au Canada afin de fournir des simulateurs aux clients canadiens et britanniques, car les contrats britanniques exigeaient que les produits soient fabriqués dans le Commonwealth britannique. Par conséquent, une usine a été établie à Gananoque, en Ontario, en 1937.
Au cours de la Seconde Guerre mondiale, le Camp Borden et la station de l’ARC (Aviation royale canadienne) Borden sont devenus les plus importantes installations d’entraînement au Canada, qui abritent à la fois l’instruction de l’Armée de terre et de l’entraînement au vol dans le cadre du Programme d’entraînement aérien du Commonwealth britannique (PEACB). L’École de pilotage militaire no 1 du PEACB y était hébergée jusqu’en 1946. L’utilisation du Link Trainer dans les écoles a commencé en 1940 avec un achat initial de 200 appareils et il est rapidement devenu un équipement standard dans toutes les écoles de formation au pilotage des nations alliées. Sur plus de 10 000 appareils construits pour les forces alliées, la moitié ont été fabriqués au Canada.
Chaque Link Trainer était monté sur une base qui permettait au fuselage de tourner, de s’incliner et de rebondir pendant que le pilote « volait » sous la direction de l’instructeur situé à proximité. L’instructeur, assis au pupitre, pouvait contrôler le simulateur et créer des situations comme de la turbulence extrême et d’autres conditions simulées de vol aux instruments. L’instructeur transmettait également des signaux radio dans les écouteurs du pilote, tandis que l’itinéraire du Link était tracé à l’encre rouge par un « traceur » à distance sur une carte placée sur le pupitre de simulation. L’enregistrement de leur performance était ensuite étudié par l’instructeur et le stagiaire qui pouvaient voir le tracé à l’encre rouge de leur dernier exercice. Cette méthode s’est avérée un moyen efficace de déterminer les compétences et les domaines nécessitant une amélioration. Malheureusement, le pupitre de notre instructeur est tombé dans l’oubli.
Après la guerre, M. Link a continué à développer des dispositifs d’entraînement pour les nouvelles générations d’aéronefs et, dans les années 1960, a mis au point des simulateurs pour le programme spatial, notamment pour la mission Apollo en vue de l’alunissage. Aujourd’hui encore, les simulateurs de vol sont utilisés pour la formation au pilotage. Nous avons même un exemple de simulation de vol plus moderne, un simulateur d’entraînement pour les Tutor, dans notre collection au Musée militaire de la BFC Borden.
Par Robin Robinson
Responsable des collections au Musée militaire de la BFC Borden