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Le plus haut commandant militaire de l’Ontario impressionné par les techniques des Rangers canadiens sur le territoire

Plus de 125 participants ont participé à l’exercice MOBILE RANGER du 21 au 28 février dans cinq endroits du Nord de l’Ontario, notamment à proximité de quatre patrouilles des Rangers canadiens situées dans les collectivités des Premières Nations de Moose Cree : Moose Factory, Nibinamik, Kitchenuhmaykoosib Inninuwug et Fort Severn. L’instruction a également eu lieu au lac Whitefish, près de Thunder Bay. (Photo du 3 GPRC)

Le commandant de la 4e Division du Canada (4 Div C) a dit qu’il avait été « impressionné » après avoir observé le 3e Groupe de patrouille des Rangers canadiens (3 GPRC) en action, car il a mené le plus important exercice dans l’Extrême-Nord depuis le commencement de la pandémie au début de 2020.

Plus de 125 participants ont assisté à l’exercice MOBILE RANGER du 21 au 28 février dans cinq endroits du Nord de l’Ontario, y compris dans les environs de quatre patrouilles de Rangers canadiens situées dans les collectivités des Premières Nations de Moose Cree : Moose Factory, Nibinamik, Kitchenuhmaykoosib Inninuwug et Fort Severn. L’instruction a également eu lieu au lac Whitefish, près de Thunder Bay.

L’exercice MOBILE RANGER a été conçu pour mettre à l’épreuve et renforcer les capacités hivernales des Rangers canadiens de l’Ontario en mettant l’accent sur les techniques de survie en hiver, la logistique du transport et l’opérabilité dans un environnement austère et froid.

Selon le lieutenant-colonel (Lcol) Shane McArthur, commandant du 3 GPRC, l’objectif de l’exercice était de « se remettre en route » tout en assurant une présence dans l’Extrême-Nord où travaille le 3 GPRC.

« Je pense que l’exercice MOBILE RANGER s’est très bien déroulé. Nous avons complètement satisfait tous les aspects du programme de l’exercice. C’est une bonne chose maintenant que nous sortons de l’emprise de la pandémie », a déclaré le Lcol McArthur.

L’exercice MOBILE RANGER a permis de renforcer diverses techniques de campagne en hiver, notamment :

  • les techniques de survie en hiver;
  • la construction d’abris improvisés;
  • la pêche sur la glace;
  • les premiers soins en campagne;
  • le maniement d’armes à l’aide du fusil de service C-19 dans un environnement froid;
  • la conduite d’une motoneige;
  • la navigation avec une carte et une boussole dans les conditions de terrain austères;
  • la mobilité par voie terrestre, l’affrètement aérien et le réseau de routes d’hiver.
(Photo du 3 GPRC)

Le Lcol McArthur a déclaré que l’exercice était particulier, car il s’agissait de la première fois en trois ans que les Rangers canadiens s’entraînaient avec des soldats de la Force régulière et de la Première réserve de l’Ontario.

Les membres de la Patrouille des Rangers canadiens de Kitchenuhmaykoosib Inninuwug ont enseigné aux réservistes les techniques de survie en hiver et les techniques de brousse et dans la baie Hannah, près de la Patrouille des Rangers canadiens de Moose Factory, des soldats de la Force régulière se sont entraînés avec des Rangers canadiens de l’Ontario et des membres du 2e Groupe de patrouille des Rangers canadiens (2 GPRC) du Québec.

Des membres de l’équipe de commandement de la 4 Div C, dont le brigadier-général (Bgén) Joshua Major et le Sergent-major, l’adjudant‑chef Jeramie G. Leamon, ont assisté à l’exercice pour observer directement l’entraînement.

C’était la première fois que le Bgén Major assistait à un exercice en campagne des Rangers canadiens, et il a déclaré que la 4 Div C, responsable des 31e, 32e, 33e Groupes-brigades du Canada de l’Ontario, veut offrir de nouveau un entraînement combiné entre des Rangers canadiens et des membres des forces armées.

« Les Rangers sont des experts en matière de techniques de survie en hiver, et il est impossible de tricher dans l’Extrême-Nord. Ce fut un apprentissage pour moi. Il est impressionnant de voir ce que les Rangers font au-delà de ce qu’énumère notre dépliant. Leurs tâches ne sont pas seulement militaires, il y a aussi un aspect culturel. C’est important pour les forces armées et la communauté », a déclaré le Bgén Major.

Pour valider leur entraînement dans un scénario réel, les réservistes ont été réunis en petits groupes et déposés sur quatre îles du lac Big Trout où ils ont dû construire un abri improvisé, faire un feu, puis ils se sont installés pour la nuit et la température a chuté rapidement.

« Je pense que les Forces armées canadiennes devraient intégrer davantage l’instruction des Rangers dans l’instruction des forces armées. C’est génial. Il était intéressant d’échanger différents points de vue. Je suis heureux d’être ici », a déclaré le caporal-chef Kevin O’Brien, réserviste dans les Governor General’s Foot Guards.

Des membres du Programme des Rangers juniors canadiens (RJC), une organisation de jeunes semblable au programme national des cadets, ont également participé à l’exercice MOBILE RANGER.

L’instruction des RJC comprenait la construction d’abris improvisés, les premiers soins en campagne, l’allumage d’un feu dans un milieu froid, la coupe de bois de chauffage, la manipulation sécuritaire des tronçonneuses et la conduite d’une motoneige.

Les Rangers canadiens de l’Ontario sont principalement des membres des Premières Nations qui sont qualifiées et habituées à travailler à l’extérieur dans des régions éloignées. Ils constituent un sous-élément de la Force de réserve des Forces armées canadiennes, qui sert principalement dans les collectivités éloignées et côtières des Premières Nations du Canada.

« La collaboration entre les Rangers et les forces armées a été impressionnante », a déclaré le sergent‑major, l’adjudant‑chef Leamon de la 4 Div C.

Aujourd’hui, les Rangers canadiens effectuent des activités de surveillance dans les régions éloignées du Canada, des patrouilles de souveraineté, des opérations de recherche et de sauvetage, des secours en cas de catastrophe et l’instruction d’autres membres des forces armées en techniques de survie.

L’année dernière, des membres des Rangers canadiens de l’Ontario ont participé à 21 missions de recherche et de sauvetage au sol pendant lesquelles ils ont secouru 31 personnes, notamment deux camionneurs coincés sur un chemin de glace, un motoneigiste blessé de la Première Nation d’Attawapiskat et deux jeunes chasseurs dont le véhicule tout-terrain est tombé en panne et les a laissés en détresse à 100 kilomètres de leur communauté.

Le quartier général du 3 GPRC se trouve à la base des Forces canadiennes Borden, près de Barrie, en Ontario.

Par : Caporal‑chef Chris Vernon des Rangers canadiens