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Supporting Morale in Unlikely Ways

Maj André Jean dedicated a tree at the Base Borden Military Museum arboretum to all Rations and Quarters Support Services employees in recognition of their resiliency through the pandemic. The small ceremony took place 17 June, during Public Service Week. / À l’arboretum du Musée militaire de la BFC Borden, le major André Jean a dédié un arbre à tous les employés des Services de soutien des vivres et du logement en reconnaissance de leur résilience pendant la pandémie. La petite cérémonie a eu lieu le 17 juin, pendant la Semaine de la fonction publique. photo : Emily Nakeff.

During the pandemic, Base Borden has reduced training capacity, restricted movements too and from base, and closed facilities like the Terra Theatre to the public – all in an effort to protect military members and the community alike. But what about the areas that we simply can’t go without? 

Base Borden is home to two “mega” kitchens, which form the largest food services operation in Canada, among bases and commercial organizations alike. 168 civilians and military members staff the two kitchens. Pre-COVID-19, they would feed as many as 1,200 diners per meal, not including the additional boxed lunches and dispersed meals for soldiers in the field. 

Though training establishments are operating at reduced capacity, and the number of students on base is lower, Borden’s kitchens are still depended on to feed between 500-600 people, three meals a day. And pandemic restrictions have made dining a lot more complicated. Originally moving to all take-out, kitchen management got to work reorganizing the space. Within days of the initial shut down, both kitchens had been entirely reconfigured: tables spaced 6 feet apart, plexiglass barriers to safely allow two per table, floor stickers installed to mark safe distances and indicate the now one-directional flow and reorganizing the self-serve soup and salad bar behind service lines.

Petty Officer 1st Class (PO1) Christopher Denman, Food Service Operations & Training Warrant at Canadian Forces Base Borden says the key has been listening to staff and incorporating their ideas to continuously improve – and being prepared to adapt again and again. 

“With the team that we have, I couldn’t be prouder of everybody,” said PO1 Denman, acknowledging their tireless work during seven-day shift rotations, and contributions to problem solving in a situation that he – along with everyone else – had never experienced.  

Through it all, staff wellbeing remained of the upmost importance. Due to union protocols, civilian staff – which make up roughly half of the kitchen staff – were not able to work when the first wave hit. But through diligent work with the union, all civilian staff have now returned to work.

On behalf of the members, past and present, of the Rations and Quarters Support Services Team. Through hardships and adversity, your passion and dedication cuts a clear path through the fog.  / Au nom des membres, anciens et actuels, de l’Équipe des Services de Support des Vivres et Logements. À travers les épreuves et l’adversité, votre passion et votre engagement éclaircissent le chemin à travers la brume.

“My first priority is the wellbeing of my employees,” said Maj André Jean, Officer Commanding Rations & Quarters Support Services at CFB Borden. “And to give them a workplace that is safe to work by controlling the risk is key.” 

Maj Jean says transparent communication has been critical in helping civilian and military kitchen staff maintain their resilience through the ups and downs of the last fifteen months, and in supporting his employees, which has a ripple effect across the base. 

“We’ve always been taught we can’t fail. We hold the morale. If we have a bad day, everyone else is going to have a bad day because it carries on that quickly,” said PO1 Denman, who feels the attitude of the cooks goes hand in hand with morale of the base. “At this point, everyone’s tired. They want to go do stuff. They want to go camping, they want to go travel, they want to see family in other provinces. So it’s not only the work side that’s hard, it’s the personal one. Some days, yes, it’s harder, but you’ve still got to put that face on, that smile, that positive attitude.”

It’s been more than a year since the pandemic has turned operations on its head. For the kitchens, a vital component of Base Borden, it’s shed a light not on the importance of experience – but of the resiliency that has got us through. 

As Maj Jean said, it boils down to a simple outlook. “We’re all in this together and what is important in this kind of time is to support each other.” 

Departments across CFB Borden have shown tremendous resiliency in the face of the pandemic. This article is part of a series highlighting some of the teams that have demonstrated immense resiliency. Together, they have overcome particularly challenging circumstances in their dedication to continue providing vital services to the Canadian Armed Forces and its community at Base Borden. 

By: Emily Nakeff


Soutenir le moral par des moyens improbables

Pendant la pandémie, la Base des Forces canadiennes Borden a réduit sa capacité d’entraînement, restreint les déplacements à l’intérieur et à l’extérieur de la base et fermé au public des installations telles que le Cinéma Terra — tout cela dans le but de protéger les militaires et la communauté. Mais qu’en est-il des milieux dont nous ne pouvons tout simplement pas nous passer? 

La BFC Borden abrite deux « mégacuisines », qui représentent les plus grands services d’alimentation au Canada, tant parmi les bases que parmi les organisations commerciales. Cent soixante-huit civils et militaires travaillent dans ces deux cuisines. Avant la pandémie de COVID-19, elles nourrissaient jusqu’à 1 200 personnes par repas, sans compter les boîtes à lunch supplémentaires et les repas distribués aux soldats sur le terrain. 

Bien que les établissements d’instruction fonctionnent à capacité réduite et qu’il y ait moins de stagiaires sur la base, les cuisines de Borden sont toujours tenues de fournir trois repas par jour à 500  600 personnes. Et les restrictions liées à la pandémie ont compliqué l’heure des repas. Alors qu’il n’y avait plus que des repas à emporter, la direction s’est mise au travail pour réorganiser l’espace. Quelques jours après la fermeture initiale, les deux cuisines avaient été entièrement reconfigurées : tables espacées de 1,80 m, barrières en plexiglas pour permettre la présence de deux personnes par table, autocollants au sol pour marquer les distances sécuritaires et indiquer une circulation désormais unidirectionnelle, et réorganisation du bar à soupes et à salades en libre-service derrière les lignes de service.

Le maître de 1re classe (M 1) Christopher Denman, adjudant de l’instruction et des services d’alimentation à la BFC Borden, affirme que la clé a été d’écouter le personnel et d’intégrer leurs idées pour s’améliorer continuellement — et être prêt à s’adapter encore et encore. 

[Traduction] « Je ne pourrais pas être plus fier de l’équipe que nous avons », a déclaré le M 1 Denman, reconnaissant leur travail sans relâche pendant des rotations de quarts de travail de sept jours et leur contribution à la résolution de problèmes dans une situation que personne n’a jamais connue.  

Pendant tout ce temps, le bien-être du personnel est demeuré de la plus haute importance. En raison des protocoles des syndicats, le personnel civil — environ la moitié du personnel de cuisine — n’a pas pu travailler lors de la première vague. Mais grâce au travail diligent réalisé avec le syndicat, tout le personnel civil a maintenant repris le travail.

[Traduction] « Ma priorité est le bien-être de mes employés », a déclaré le major André Jean, commandant des Services de soutien aux vivres et du logement à la BFC Borden. « Et leur offrir un milieu de travail sûr en contrôlant les risques est essentiel. » 

Le Maj Jean affirme que la communication transparente s’est avérée essentielle pour aider le personnel civil et militaire à demeurer résiliant pendant les hauts et les bas des quinze derniers mois, et pour soutenir ses employés, ce qui a un effet d’entraînement dans toute la base. 

[Traduction] « On nous a toujours appris que nous ne pouvions pas échouer. C’est nous qui avons le moral. Si nous avons une mauvaise journée, tout le monde va avoir une mauvaise journée parce que ça se propage aussi vite », explique le M 1 Denman, qui pense que l’attitude des cuisiniers va de pair avec le moral de la base. « À ce stade, tout le monde est fatigué. Ils veulent faire des choses. Ils veulent aller camper, ils veulent voyager, ils veulent voir leur famille dans d’autres provinces. Donc, ce n’est pas seulement le travail qui est difficile, c’est aussi la vie personnelle. Certains jours sont plus difficiles, mais il faut toujours garder le sourire et avoir une attitude positive. »

Cela fait plus d’un an que la pandémie a bouleversé les opérations. En ce qui concerne les cuisines, un élément essentiel de la BFC Borden, la situation a mis en lumière non pas l’importance de l’expérience, mais la résilience nécessaire pour s’en sortir. 

Comme l’a dit le Maj Jean, tout se résume à une simple attitude. « Nous sommes tous dans le même bateau et ce qui importe en cette période, c’est de se soutenir mutuellement. » 

Les services de la BFC Borden ont fait preuve d’une grande résilience face à la pandémie. Cet article fait partie d’une série mettant en lumière certaines des équipes qui ont fait preuve d’une immense résilience. Ensemble, elles ont relevé des défis particuliers et ont contribué à fournir des services essentiels aux Forces armées canadiennes et à la communauté de la BFC Borden. 

Par : Emily Nakeff