The breaking sun languishes off a bleary horizon in the Northern Arabian Sea on a strip of ocean known as the “Hash Highway” as a suspicious vessel plods its way south off the coast of Oman.
The dhow is being shadowed by the HMS Montrose, a Royal Navy Type 23-class Frigate, who is working under the command of Combined Task Force (CTF) 150 to halt would-be smugglers.
The potential for a big bust hangs in the air amongst the crew who interdicted more than 275 kilograms of heroin only 36 hours previous in the same area. The hunt is on.
To the north, in Bahrain, sits the Command Centre for CTF 150 where the team of Operation Artemis operate. The night crew of the Battle Watch are hard at work coordinating with the Royal Navy frigate. They sport their COVID-19 protective masks, and adhere to new editions to their work routines including physical distancing and enhanced hygiene measure to ensure they are safe as well as highly operational.
The objective of the joint Canadian-Australian staff is clear: disrupt terrorist organizations from using the high seas for smuggling weapons, unlaw-ful cargo, and drugs, all of which fund and support their illegal activities.
CTF 150 is a naval task force whose command was recently assumed by Commodore (Cmdre) Daniel Charlebois of the Royal Canadian Navy (RCN). Its mission is to conduct Maritime Security Operations in a large area that includes the Arabian Sea, Gulf of Aden, Indian Ocean, and the Red Sea. This task force operates under Combined Maritime Forces (CMF), a voluntary, non-political organization and multinational coalition of 33 nations whose focus is on the security, stability, and prosperity of this region.
HMS Montrose, as well as other coalition assets, have agreed to work under CTF 150’s command to detect, deter, and possibly interdict smuggling activities. After only a week under Canadian leadership, CTF 150 has already interdicted over 500 kilograms of narcotics, motivating them to strive for more.
In the CTF 150 Watch Centre, Lieutenant-Commander (LCdr) Trevor Robinson, the Canadian Task Force Current Operations Officer, gets an important call pertaining to the shadowed vessel en route to East Africa. This trips a series of events that puts two boarding parties into motion on board Montrose. They pre-pare to get the order to move. Such orders are not issued lightly by Cmdre Charlebois and because of this, Major Angela Orme, a Canadian Army Legal Officer, meticulously pours over a check list to confirm that any boarding decision is in conformity with the law.
Meanwhile, LCdr Robinson orchestrates the busy watch floor, ensuring timely and accurate information travels back and forth between the ship and his team. Once armed with all the required information, and legal checks, Cmdre Charlebois makes his decision for Montrose to conduct the boarding.
After receiving an obligatory briefing on their Rules of Engagement, the parties begin gearing up and making their tac-tical preparations. They also don masks and additional protective equipment to allow them to operate safely in a COVID-19 environment at sea. Once their commander is satisfied his team are properly briefed and prepared, the boarding parties are lowered in their Rigid-Hulled Inflatable Boats to the sea. They slip from the side of their warship, slicing through the Northern Arabian waters towards the dhow.
Under the watchful eye of the ship’s helicopter, the board-ing teams cautiously approach the dhow. Having reached their objective, they quickly ascend the wooden gunnels under the strain of their weapons and protective equipment. Before proceeding with any search and seizure, and to ensure they operate strictly in accordance with United Nations Conventions, they radio back to the Commanding Officer of Montrose and wait for further permissions.
Back in Bahrain, Montrose’s request for search concurrence flickers over the screens of the CTF 150 Battle Watch. Having assessed the information, the operators pass on their recommendation through their chain, seeking legal consensus from the Commander of CMF. Having met all of the necessary checks according to United Nations Convention for the Law of the Sea (UNCLOS), his response comes back to the Watch Floor: “Proceed.”
Hours pass on the old dhow as the boarding parties seize bag after bag of suspected illicit cargo. Their find is so excessive they cannot fit all of it onto the upper decks at once. In an operation lasting just over 10 hours, more than 2.7 tonnes of heroin, crystal methamphetamine, and hashish are stopped on their way to the streets; the proceeds of both this and the previous Montrose interdictions total an estimated U.S. wholesale value of $15 million. These profits would most likely have filled the coffers of a regional terrorist or criminal organization.
Following the successful inter-diction and the destruction of the narcotics at sea, the team on the CTF 150 Watch Floor and the crew on board Montrose go back to monitoring their area of operations for additional suspect activity. Theirs is an ongoing mission of denying terrorists the ability to fund their activities from the profits of smuggling.
The hunt starts once again.
By Lt(N) Melissa Kia Op Artemis / CTF 150 PAO
Anatomie d’une saisie de drogue
Le soleil décline lentement vers un horizon flou dans le nord de la mer d’Oman, sur une bande de mer connue sous le nom de « route du haschich », pendant qu’un navire suspect se dirige vers le sud, au large des côtes d’Oman.
Le boutre est pris en filature par le Navire de Sa Majesté (HMS) Montrose, une frégate de la Royal Navy de type 23, qui a pour mission, sous le commandement de la Force opérationnelle multinationale (CTF) 150, d’arrêter les contrebandiers.
Il y a de fortes chances qu’une grosse saisie soit effectuée par l’équipage qui a intercepté plus de 275 kg d’héroïne il y a seulement 36 heures dans la même zone. La traque est lancée.
Au nord, à Bahreïn, se trouve le centre de commandement de la CTF 150 où travaille l’équipe de l’opération ARTEMIS. Les membres de l’équipe de nuit de la veille de combat coordonnent sans relâche la mission avec la frégate de la Royal Navy. Ils portent leur masque de protection contre la COVID-19 et ont adopté de nouvelles habitudes de travail, notamment la distanciation physique et des mesures d’hygiène strictes pour assurer leur sécurité et maintenir une disponibilité opérationnelle élevée.
L’objectif de l’état-major canado-australien est clair : empêcher les organismes terroristes d’utiliser la haute mer pour la contrebande d’armes, de marchandises et de drogues illicites, utilisées pour financer et soutenir toutes leurs activités illégales.
La CTF 150 est une force opérationnelle navale dont le commodore (Cmdre) Daniel Charlebois de la Marine royale canadienne (MRC) a récemment pris le commandement. Sa mission est de mener des opérations de sécurité maritime dans une vaste zone qui comprend la mer d’Oman, le golfe d’Aden, l’océan Indien et la mer Rouge. Cette force opérationnelle relève des Forces maritimes multinationales (Combined Maritime Forces [CMF]), une coalition volontaire et apolitique de 33 pays se consacrant à la sécurité, à la stabilité et à la prospérité de cette région.
Le HMS Montrose, ainsi que d’autres ressources de la coalition, ont accepté de travailler sous le commandement de la CTF 150 pour détecter, dissuader et, éventuellement, interdire les activités de contrebande. Après seulement une semaine sous la direction du Canada, la CTF 150 a intercepté plus de 500 kilogrammes de stupéfiants, ce qui la motive à en faire plus.
Dans le centre de veille de la CTF 150, le capitaine de corvette (Capc) Trevor Robinson, officier des opérations canadien de la force opérationnelle, reçoit un appel important concernant le navire pris en filature qui se dirige vers l’Afrique orientale. Cela déclenche une série d’événements qui ont pour conséquence de mettre deux équipes d’arraisonnement à pied d’œuvre à bord du Montrose. Elles se préparent à recevoir l’ordre d’aller de l’avant. De tels ordres ne sont pas donnés à la légère par le Cmdre Charlebois, et, pour cette raison, le major Angela Orme, avocate militaire de l’Armée canadienne, passe méticuleusement en revue une liste de contrôle pour confirmer que toute décision d’arraisonnement est conforme à la loi.
Pendant ce temps, le Capc Robinson dirige les différentes activités dans le centre de veille, s’assurant que des informations précises sont communiquées en temps utile entre le navire et son équipe. Une fois qu’il a reçu tous les renseignements nécessaires, ainsi que le feu vert de l’avocate militaire, le Cmdre Charlebois décide que le Montrose procédera à un arraisonnement.
Après avoir reçu un briefing obligatoire sur les règles d’engagement en vigueur, les membres des équipes commencent à effectuer leurs préparatifs tactiques. Ils portent également leur masque et un équipement de protection supplémentaire pour pouvoir exercer leurs fonctions en toute sécurité en mer, malgré la pandémie de COVID-19. Une fois que le commandant a établi que son équipe est correctement informée et préparée, les équipes d’arraisonnement sont descendues à la mer le long du flanc du navire de guerre, et ce, dans des embarcations pneumatiques à coque rigide qui fendent ensuite les eaux du nord de la mer d’Oman en direction du boutre.
Sous l’œil attentif du pilote de l’hélicoptère du navire, les équipes d’arraisonnement s’approchent prudemment du boutre. Ayant atteint leur objectif, elles montent rapidement sur les plats-bords en bois avec leurs armes et leur équipement de protection.
Toutefois, avant de procéder aux perquisitions et aux saisies, et pour s’assurer qu’elles se conforment strictement aux conventions des Nations Unies, elles communiquent par radio avec le commandant du Montrose et attendent d’autres autorisations.
À Bahreïn, la demande d’autorisation de perquisition du Montrose apparaît sur les écrans de l’équipe de veille de la CTF 150. Après avoir évalué les informations, les opérateurs transmettent leurs recommandations à leur chaîne de commandement en vue d’obtenir un consensus juridique du commandant de la CTF. Après avoir effectué toutes les vérifications nécessaires conformément à la Convention des Nations Unies sur le droit de la mer, il envoie sa réponse à l’équipe de veille : « Allez‑y ».
Les équipes d’arraisonnement passent des heures sur le vieux boutre à saisir des cargaisons présumées illicites sac après sac. La quantité trouvée est si importante qu’elles ne peuvent pas tout faire passer sur les ponts supérieurs en même temps. Au cours d’une opération qui dure un peu plus de 10 heures, plus de 2,7 tonnes d’héroïne, de méthamphétamine en cristaux et de haschich sont interceptées avant que ces produits ne se retrouvent dans les rues. La valeur en gros des substances saisies au cours de cette opération et des précédentes opérations d’interception menées par le Montrose est estimée à 15 millions de dollars américains. Ces profits auraient fort probablement rempli les coffres d’un organisme terroriste ou criminel régional.
Après la réussite de cette opération d’interdiction et de la destruction des stupéfiants en mer, l’équipe du centre de veille de la CTF 150 et l’équipage à bord du Montrose reprennent la surveillance de leur zone d’opérations pour détecter d’autres activités suspectes. Leur mission consiste à empêcher les terroristes de financer leurs activités à même les profits provenant de la contrebande.
La traque recommence.
Par le Ltv Melissa Kia, OAP CTF 150