In 2016 I was invited to attend a Seder Supper by a friend and rabbi at a synagogue in Vancouver. The supper ended with, “Next year in Jerusalem.” This sentence carries a variety of meanings for Jewish people around the globe, but one common theme is centered on the hope that things can be different and that we can each work to make change a reality.
I had been invited to this Seder because one of my duties as an Anglican Priest at that time was to coordinate private refugee sponsorship agreements between Anglican parishes and Citizenship and Immigration Canada. In 2015 and 2016 we increasingly worked with other faith-based and community sponsoring groups as Canadians worked to settle Syrian refugees. One of these groups was my friend’s synagogue, and his synagogue wanted to find a Muslim Syrian family to sponsor. When I was with another faith group waiting for their sponsored family to arrive at the airport, an airport worker wearing a hijab asked me why so many people were waiting to welcome this family. I explained how our private sponsorship program worked and also how we were working with a synagogue to sponsor a Muslim family.
She smiled at me and said, “Wow. Christians working with a synagogue to sponsor a Muslim family, that gives me hope.”
Finding hope is an essential element to resiliency and the drive to push forward to a new tomorrow. This pandemic is grueling and filled with tremendous grief. We need to find hope that things will be better and that we can build towards that time when the pandemic will be over. We can look to the various elements of our faiths be that the hope found within the Seder Supper, the promise of the Resurrection, Eid al-Fitr, celebrating Vaisakhi, Midsummer, or whatever celebration is meaningful to you.
What are the traditions that bring you a sense of hope? What are the things that you need to plan for when restrictions are lifted? What are the dreams of a better world or life that you can work towards now? Your unit chaplain is available to talk with you about your grief during this pandemic and how to find hope.
By Padre Michael McGee
L’an prochain à Jérusalem
En 2016, un ami rabbin d’une synagogue de Vancouver m’a invité à assister à un souper de Séder. Ce souper s’est terminé par la phrase « L’an prochain à Jérusalem ». Cette phrase signifie différentes choses pour le peuple juif aux quatre coins du monde, mais un thème central commun revient, celui de l’espoir que les choses peuvent changer, et que nous pouvons tous participer à faire changer les choses.
On m’avait invité à ce souper parce que l’une de mes tâches à titre de prêtre anglican est parfois de coordonner des ententes de parrainage privé de réfugiés entre des paroisses anglicanes et Citoyenneté et Immigration Canada. En 2015 et 2016, nous avions commencé à travailler de plus en plus avec d’autres groupes confessionnels et communautaires, alors que les Canadiens oeuvraient à accueillir des réfugiés syriens. Parmi ces groupes se trouvait la synagogue de mon ami. Celle-ci voulait trouver une famille de Syriens musulmans à parrainer. Quand je suis allé avec un autre groupe confessionnel à l’aéroport pour attendre l’arrivée de la famille qu’il parrainait, une employée de l’aéroport, qui portait un hijab, m’a demandé pourquoi il y avait tant de personnes pour accueillir cette famille. Je lui ai expliqué comment notre programme de parrainage privé fonctionne, et comment nous travaillions avec une synagogue pour parrainer une famille musulmane.
Elle m’a souri et m’a dit « Incroyable. Voir des chrétiens qui travaillent avec une synagogue pour parrainer une famille musulmane me remplit d’espoir. »
Trouver de l’espoir est un élément essentiel à la résilience et à la volonté de vivre un nouveau lendemain. Cette pandémie est éprouvante et remplie de tristesse. Nous devons trouver l’espoir que les choses iront mieux, et travailler en fonction du moment où la pandémie sera terminée. Nous pouvons regarder divers éléments de notre foi, pour y trouver de l’espoir, comme dans le souper de Séder, dans la promesse de la Résurrection, dans l’Aïd el-Fitr, dans la célébration de Vaisakhi ou du solstice d’été, ou n’importe quelle célébration qui est importante pour vous.
Quelles sont les traditions qui vous apportent de l’espoir? Que pouvez-vous préparer en prévision du moment où les restrictions seront levées? Quels sont les rêves d’un monde meilleur ou d’une vie meilleure vers lesquels vous pouvez diriger vos efforts? Pour vous aider, l’aumônier de votre unité est à votre disposition pour parler de votre tristesse et pour trouver de l’espoir.
Par Aumônier Michael McGee