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A fulfilling career

CWO Godbout poses with BGen Doyon, during his time as part of the CFB Borden Command Team at the CAF Days and Airshow this past June. On peut voir ici l’Adjuc Godbout en compagnie du Bgén Doyon alors qu’il faisait partie de l’équipe de commandement de la BFC Borden pendant la Journée des FAC et du spectacle aérien qui a eu lieu en juin dernier.
By / Par Leighsah Millward, Citoyen Borden Citizen

Very recently, CFB Borden bid farewell to a well known, and well respected member of our Base. Chief Warrant Officer Gilles Godbout, the former Base Chief celebrated his Departure with Dignity last week and prepares to take his retirement after a long and full career with the Canadian Armed Forces (CAF).

Godbout, a Quebecer, grew up in a family of five. With so many siblings, he was lucky to find his way into Cadets, which gave him lots of confidence and a plan for the future. By the age of 17, Godbout joined the CAF.

“At the beginning you aren’t sure what to expect, but Cadets prepared me well,” explained Godbout. “I finished number one at the Recruit school. That gave me the feeling that I could outdo myself and I carried on from there. My goal in life was to get to be a Warrant Officer.”

And so Godbout began his training, right here at CFB Borden.  In ’86 Godbout returned to Borden and took his Corporal training. He was lucky to meet Sharon Armstrong, a lovely lady from Barrie who didn’t speak a word of French.  6 months later when his course finished, Godbout asked her to go to Quebec with him. But there was one catch, shortly after moving her to Quebec, he would have to leave her there alone while he was away, first for deployment, then for a tour. Displaying the resiliency of a military spouse, she agreed. And now 30 years later she is still at his side, with two beautiful boys, Joshua René and Michel André. “You have to support your spouse and family. When you are gone she has to take up the slack.  I think that is probably the most important thing,” said Godbout, a true family man. “I think if I didn’t have her, I wouldn’t have done so well.”

After a posting in Germany, the Godbout family made another return to Borden, this time moving into a comfortable home in Angus. For the next 8 years, Godbout taught a variety of courses at the Royal Canadian Electrical and Mechanical Engineers (RCEME) School here in Borden: a Regimental Officers Course, a Fieldcraft course and his favorite, teaching equipment and mechanics to mature students at the Sergeant level. “I loved it so much. If they had asked me to sign and stay there the rest of my life as a Sergeant, I think I would have done it. Being an Instructor at the school brings a new level of maturity. You have to get to a level of understanding of everything you do, not just doing the job. It was very challenging for me, a lot of study at home. My wife would see me working at home until 11 or 12 at night and then teaching all day the day after, so I grew a lot from the experience.”

It was at this point that Godbout moved into Base support, working with the civilian Defense Team, and getting experience in supporting the schools on the Base, now that he understood the needs of the instructors. After a few more postings abroad, including one as a Regimental Sergeant Major on a tour, Godbout was given an exciting opportunity.

“When I was first offered the job (as Base Chief at Borden) it was the highlight of my whole career,” said Godbout with pride. “When it was confirmed, that was the ultimate for me in life experience.” He came into the position at a challenging time, while the military was being asked to do more with less. Fortunately his previous experiences with Borden served him well. “It’s very fulfilling and I don’t regret one day. There are hard moments, times you say ‘what am I doing here?’ but there are other times that are so fulfilling. A civilian career I don’t think will give you that.“

Fulfilling is definitely a word that describes Godbout’s career, especially given the timing of his role as Base Chief.

“When I realized we were going to be involved in the Centennial of the Base, that’s the highlight of one’s life. General Doyon and I, as the Command Team have had the chance to come here at a piviotal time in the history of the Base,” explained Godbout with emotion and patriotism. “To have gone to Vimy, to have found the heroes of the past, and to have elaborated a plan that connects all those things together to remember for a generation, we are so fortunate to be here at this time. It brings meaning to history. It was so profound, and had very deep meaning for many of the folks that were there with us.  There is no price to that. We are very fortunate to have been allowed to connect to those folks.”

After living through such a momentous and touching event, the Godbout family has chosen to stay in Essa with the arrival of retirement. “I’ve been around the country and this community here compared to a lot of communities arcoss Canada, is so supportive of the men and women in uniform.  That’s why we are remaining here when I retire.” In between fishing and riding his new motorcycle, Godbout will also continue to lend his vast experience to the Cadets. “By mingling with people like us, it gives them the will to pursue personal goals that maybe before they didn’t think they could attain.” Perhaps he might inspire a future Base Chief.  You never know!

Happy Retirement Chief, you have earned it!


Les différents visages de Borden :

Une carrière bien remplie

Très récemment, la BFC Borden a fait ses adieux à un membre bien connu et très respecté de notre base. L’adjudant-chef Gilles Godbout, l’ex-chef de la base, a célébré son départ dans la dignité la semaine dernière et se prépare à prendre sa retraite après une carrière longue et fructueuse avec les Forces armées canadiennes (FAC).

M. Godbout, un Québécois, a grandi dans une famille de cinq enfants. Avec autant de frères et sœurs, il a eu de la chance de se joindre aux cadets. Cela lui a permis de développer sa confiance en lui et d’établir un plan d’avenir. À l’âge de 17 ans, il rejoint les FAC.

« Au début, je ne savais pas trop à quoi m’attendre, mais les cadets m’avaient bien préparé », explique l’adjudant-chef. « J’ai fini premier à l’école des recrues. Cela m’a donné le sentiment que je pouvais me surpasser et j’ai poursuivi mon chemin à partir de là. Mon but dans la vie était de devenir adjudant ».

Et c’est ainsi qu’il a commencé sa formation, ici à la BFC Borden. En 1986, M. Godbout retourne à Borden où il complète sa formation de caporal. C’est là qu’il rencontre Sharon Armstrong, une belle anglophone de Barrie qui ne parlait pas un mot de français. Six mois plus tard, une fois sa formation terminée, Gilles lui propose de déménager avec lui à Québec. Mais il y avait un hic. Peu de temps après s’être installé, il devrait la laisser seule pour participer à un déploiement, puis effectuer une visite. Affichant la résilience d’une conjointe de militaire, elle accepte. Trente ans plus tard, elle est toujours à ses côtés et ils ont deux garçons formidables, Joshua René et Michel André. « Il faut apporter son soutien à son épouse et à sa famille. Lorsqu’on est absent, l’épouse doit prendre le relais. Je pense que c’est probablement la chose la plus importante », déclare l’adjudant-chef Godbout, un véritable homme de famille. « Je pense que sans elle, je n’aurais pas aussi bien réussi. »

Après une affectation en Allemagne, la famille Godbout revient à Borden, où ils aménagent dans une maison confortable à Angus. Au cours des huit prochaines années, il enseigne à l’École du génie électrique de mécanique royal canadien, ici à Borden. Il donne les cours Officier de troupe, Techniques de campagne et son préféré, Matériel et mécanique aux étudiants adultes de niveau sergent. « J’aimais tellement mon travail. Je crois que si on m’avait demandé de passer le reste de ma vie comme sergent instructeur, je l’aurais fait. Le fait d’être instructeur dans une école apporte un nouveau niveau de maturité. Il faut vraiment comprendre tout ce que l’on fait et pas seulement déballer la matière. C’était très motivant, mais cela m’a demandé beaucoup de travail. J’étudiais à la maison jusqu’à 11 heures ou minuit, puis j’enseignais toute la journée le lendemain. Cela a été une expérience très enrichissante.

À ce stade, le sergent instructeur Godbout est affecté au support de la base et travaille en collaboration avec l’équipe de la Défense civile. Il acquiert ainsi de l’expérience dans le soutien des écoles situées sur la base, ce qui lui permet de mieux comprendre les besoins des instructeurs. Après avoir occupé quelques postes à l’étranger, dont un en tant que sergent-major régimentaire, on lui propose un poste qui l’enthousiasme.

« Quand on m’a proposé le poste de chef de la base de Borden, j’ai compris que ce serait le point culminant de ma carrière », dit-il avec fierté. « Quand on a confirmé ma nomination, cela a été pour moi un moment extraordinaire. » Lorsqu’il a accepté ce poste, l’armée vivait des moments difficiles et était contrainte de faire plus avec moins. Heureusement, il pouvait compter sur sa connaissance de Borden. « C’était très gratifiant et pas un seul jour j’ai regretté d’avoir accepté ce poste. Bien sûr, il y a des moments difficiles, parfois vous vous dites “ Qu’est-ce que je fais ici? ”, mais il y a tellement de situations épanouissantes. Je ne crois pas qu’on peut avoir autant de satisfactions dans une carrière civile. »

Épanouissante, le mot décrit bien la carrière de l’adjudant-chef Godbout, d’autant plus que sa nomination est arrivée à point nommé.

« Lorsque je me suis rendu compte que je participerais à l’organisation du centenaire de la base, cela a vraiment été un moment fort de ma vie. Le général Doyon et moi, ainsi que l’équipe de commandement, avons eu la chance d’être ici à un moment charnière dans l’histoire de la base », explique l’adjudant-chef Godbout rempli d’émotion et de patriotisme.      « Nous sommes allés à Vimy, nous avons retrouvé les héros du passé et nous avons élaboré un plan pour que les générations futures se souviennent. C’est un privilège que de participer à cette commémoration. Cela donne un sens à l’histoire. Le moment était solennel et porteur d’un sens très profond pour la plupart des gens qui étaient là avec nous. Rien ne peut se comparer à un tel événement. Nous sommes très chanceux d’avoir pu partager ces moments avec ces gens. »

Après avoir vécu un événement aussi mémorable et touchant, la famille Godbout a choisi de s’établir à Essa une fois à la retraite. « J’ai fait le tour du pays et visité un grand nombre de collectivités partout au Canada, et à Essa, les militaires, hommes et femmes, ont vraiment l’appui de la communauté. C’est pourquoi nous avons décidé de nous établir ici à la retraite. » Entre la pêche et les randonnées sur sa nouvelle moto, l’adjudant-chef Godbout continuera de faire profiter les cadets de sa vaste expérience. « Le fait de côtoyer des gens comme nous incite les jeunes à poursuivre leurs objectifs personnels et à croire en leur capacité de les atteindre. » Peut-être sera-t-il un modèle pour un futur chef de la base. On ne sait jamais!

Bonne retraite Chef, vous l’avez bien méritée!