By / Par Brooke Belliveau, Citoyen Borden Citizen
A change is underway within the CFB Borden Fire Community. This fall, the entire applicant pool for the student Co-op program represented one particular group, and it’s not what you’d expect. Girls are ready to make their mark in the currently male dominated world of firefighting.
The Co-Op education program is designed to alternate periods of academic studies with periods of work experience developed around student interest. Since the inception of the program within the Borden Fire Department in 2007, they have provided work experience to fourteen students from the local high schools, as well as six students from local colleges.
Inga Sloan runs the Co-op program, and couldn’t be more excited about this change.
“I was absolutely over the moon to see these girls come in,” says Sloan. She calls herself fortunate to have had a female role model in Sherry Flannery who was in the department for years as a fire fighter and inspector. “I followed in her boots,” she explains, stating that she is now ‘Mama Bear’ to Chelsea Therrien and Kelsey Grasser, the students who have spent their last few months with the department. “My hat goes off to both Chelsea and Kelsey because they are teen girls who are running with packs of men. They are amazing young ladies.”
“I’ve wanted to be a firefighter since I was three years old. This is like a dream come true. I think it’s really cool that girls are taking their part in what is thought of as a man’s world,” says 16-year-old Therrien, a student at Bear Creek School in Barrie.
And a man’s world it has been. According to Statistics Canada, in a 2008 publication, A profile of the Canadian Forces, only 1.8% of women in the Canadian Armed Forces (CAF) are in technical trades, the section that firefighting falls under.
CFB Borden Fire Chief, Skip Reid says that, “With a decade of investment in the Co-Op program, we have noticed a steady increase of female student interest in the Fire Service trade, which was once a stereotypical career for men only, now the Fire Service does not even fall within the top ten percent of most male dominated careers.”
Sloan, previously a military firefighter herself, says that there are a couple of CAF female candidates moving through fire training together right now, here at CFB Borden. “I’ve been checking up with them along the way,” Sloan says. “It’s mind over matter. If you tell yourself you can, you will. The thing that we are trying to get across to any young person coming in is, it’s great to be a firefighter, but I’m telling my girls, you should set your goals high. Why not tell yourself that you’re going to be a Chief? No one told me coming in that I could be that. But I learned later that I absolutely could. Why not?” says Sloan, with a smile.
“You’re definitely outnumbered, but I believe girls can do anything that guys can do. Don’t give up, and believe that you can do it,” encourages Kelsey Grasser, the second Co-op student, who studies at Nottawasaga Pines School.
The students have participated in various types of scenarios such as auto fire training, medical training, aircraft fire training, 24-hour shifts, and structural fire training. These will be valuable skills moving forward, as they are interested in pursuing careers in firefighting and have the thought of the military in the back of their minds.
“So the sisterhood of the travelling firefighter pants has begun,” jokes Sloan. It is evident how proud she is of her Co-op students, as she humbly and inconspicuously paves the way for women in the career of firefighting.
Projet novateur : Augmenter le nombre de femmes dans la lutte contre les incendies
Un changement est en cours dans la communauté de la lutte contre les incendies de la BFC Borden. Cet automne, le bassin de postulants pour le programme d’enseignement coopératif était entièrement composé de membres d’un groupe particulier, et ce n’est pas celui auquel vous auriez pensé. Les femmes sont prêtes à se démarquer dans le monde de la lutte contre les incendies, actuellement dominé par les hommes.
Le programme d’enseignement coopératif est conçu pour permettre aux stagiaires de réaliser des périodes d’études académiques et des périodes d’expérience professionnelle en alternance en fonction de leurs intérêts. Depuis la mise en œuvre de ce programme au sein du service d’incendie de Borden en 2007, quatorze élèves des écoles secondaires locales et six étudiants des collèges locaux ont pu profiter d’une expérience professionnelle au sein de ce service.
Inga Sloan, responsable du programme d’éducation coopérative, est enchantée par ce changement.
« J’étais ravie de voir ces filles s’inscrire », affirme Sloan. Elle se considère chanceuse d’avoir eu un modèle féminin, Sherry Flannery, qui a servi au sein du service pendant plusieurs années comme pompière et inspectrice. « J’ai suivi sa voie », explique-t-elle, ajoutant qu’elle est maintenant une « marraine » pour Chelsea Therrien et Kelsey Grasser, les étudiantes qui servent au sein du service depuis quelques mois.
« Je lève mon chapeau à Chelsea et Kelsey, des adolescentes qui travaillent avec une bande d’hommes. Elles sont de jeunes femmes incroyables. »
« Je veux être pompière depuis que j’ai trois ans. C’est un rêve qui se réalise. Je trouve fantastique que les filles prennent leur place dans ce qui est perçu comme un monde d’hommes » dit Therrien, élève de 16 ans à l’école Bear Creek, à Barrie.
Il s’agit en effet d’un monde d’hommes. Selon une publication de Statistique Canada datant de 2008, Profil des Forces canadiennes, seulement 1,8 % des femmes dans les Forces armées canadiennes (FAC) font partie des métiers techniques, catégorie dans laquelle se trouve la lutte contre les incendies.
Le chef du service d’incendie de la BFC Borden, Skip Reid, affirme : « Après un investissement de dix ans dans le programme d’éducation coopérative, nous avons remarqué une augmentation continue de l’intérêt de la part des étudiantes pour le domaine de la lutte contre les incendies, qui était auparavant une carrière stéréotypée réservée aux hommes. Aujourd’hui, la lutte contre les incendies ne fait même pas partie du 10 % des carrières étant les plus dominées par les hommes. »
Sloan, qui a elle-même été pompière militaire, affirme que quelques candidates des FAC suivent actuellement la formation en lutte contre les incendies à la BFC Borden. « J’ai fait un suivi avec elles tout au long de leur formation », dit Sloan. « Il faut que l’esprit l’emporte sur la matière. Si vous croyez que vous pouvez le faire, vous y arriverez. Nous essayons de faire comprendre à tous les jeunes qui s’inscrivent qu’être pompier est super mais, comme je le dis à mes filles, il faut avoir de grands objectifs. Pourquoi ne deviendriez-vous pas chef du service d’incendie? Personne ne m’a dit à mes débuts que cette option s’offrait à moi. C’est par la suite que j’ai réalisé que c’était très possible. Pourquoi pas? » demande Sloan avec un sourire.
« Les filles sont évidemment beaucoup moins nombreuses, mais je crois qu’elles peuvent faire la même chose que les hommes. N’abandonnez pas et croyez que vous pouvez y arriver » conseille Kelsey Grasser, la deuxième élève du programme d’éducation coopérative, qui étudie à l’école secondaire Nottawasaga Pines.
Les étudiantes ont participé à divers scénarios, par exemple la formation de lutte contre les incendies de véhicules, la formation médicale, la formation de lutte contre les incendies d’aéronef, les périodes de travail de 24 heures et la formation de lutte contre les incendies de bâtiment. Ces compétences leur seront très utiles à l’avenir étant donné qu’elles souhaitent mener une carrière dans la lutte contre les incendies; elles ont également en tête l’idée de mener une carrière militaire.
« Deux filles et une tenue de pompier, une histoire qui vient de commencer » blague Sloan. Il est évident qu’elle est très fière des étudiantes du programme d’éducation coopérative, alors qu’elle trace la voie avec humilité et discrétion pour les femmes dans le domaine de la lutte contre les incendies.