From 1980 to 1994, the frescoes of the Sistine Chapel underwent significant restoration.
It was an essential and expensive endeavour. A team worked meticulously to clean away the centuries of grime, which had fallen from the candles illuminating the chapel, without harming the original paint. Although some were opposed to the expenditure, they did so without the advantage of seeing the final product, the end state that would come from such a daring project. Pictures, however, taken before and after the cleaning show amazing contrasts in colour and detail that had slowly, overtime, unknowingly taken away the intended beauty of the magnificent frescoes.
In our current situation, many of us are becoming increasingly more affected by the abundance of accommodations that we are forced to make at home and work. We are growing impatient wondering what good will come all of this waiting. We have all found that this pandemic has caused our lives to turn upside down; however, I would suggest that it does have a positive aspect.
Like the frescoes that underwent a purge that revealed their original and intended beauty, this time in isolation has resulted in many of us coming to realize that our busy lives have caused a sort of grime to form in our lives. There is an original and intended beauty that exists underneath our busy lives. We are being forced to return to a less hurried, more reflective, and thankful pace. We are being forced to spend more time with our families; made to reflect on what matters most in life, and even why we are still alive. We are learning to reconnect with people that we have long forgotten; we are learning new skills and rediscovering the value of silence; we noticed the sky for the first time in years, and even enjoyed quiet contemplation and prayer.
Maybe this pandemic, despite all of the legitimate negative aspects, will prove to be restorative. Maybe it will prove to be an essential tool used to reveal the magnificence of our original paint?
By Padre Jay Maynard
Rénovations nécessaires
Entre 1980 et 1994, les fresques de la chapelle Sixtine ont fait l’objet d’une importante rénovation.
Ce fut une opération essentielle et coûteuse. Une équipe a travaillé méticuleusement pour nettoyer les siècles de salissure, tombée des bougies qui illuminaient la chapelle, tout en préservant la peinture d’origine. Bien que certains se soient opposés à cette démarche, ils l’ont fait sans avoir l’avantage de voir le fruit final, l’aboutissement qui résulterait d’un projet aussi audacieux.
Les photos prises avant et après le nettoyage montrent cependant des contrastes surprenants de couleurs et de détails qui avaient lentement, au fil du temps, enlevé, sans le savoir, la beauté voulue aux magnifiques fresques. Dans notre situation actuelle, beaucoup d’entre nous sont de plus en plus affectés par la multitude d’adaptations que nous sommes obligés de faire à la maison et au travail. Nous devenons impatients et demandons à quoi va servir toute cette attente. Nous avons tous constaté que cette pandémie a bouleversé nos vies, mais je pense qu’elle a néanmoins un aspect positif.
Comme les fresques qui ont subi une épuration qui a révélé leur beauté originelle et désirée, cette période d’isolement a permis à beaucoup d’entre nous de réaliser que nos vies affairées ont causé une sorte de pollution de nos vies. Il existe une beauté originelle et voulue qui se cache sous nos vies chargées. Il nous faut revenir à un rythme moins pressant, plus réfléchi et plus gratifiant. Nous sommes obligés de passer plus de temps avec nos familles, de réfléchir à ce qui compte le plus dans la vie, voire même aux raisons pour lesquelles nous sommes encore en vie. Nous apprenons à renouer contact avec les personnes que nous avons oubliées depuis longtemps ; nous acquérons de nouvelles compétences et redécouvrons la valeur du silence ; nous observons le ciel pour la première fois depuis des années, et nous apprécions même la réflexion silencieuse et la prière.
Peut-être que cette pandémie, malgré tous ses aspects négatifs justifiés, se révélera réparatrice. Peut-être s’avérera-t-elle un outil essentiel pour révéler la magnificence de notre peinture originale ?
Par Padre Jay Maynard