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A Turkey Dinner | Un repas de dinde 

Version française

The turkey dinner is as Canadian as winning CONCECAF and the ‘Snowbank Celly’ over Mexico, after Canada beat Mexico 2-1 in the 2022 Men’s FIFA World Cup Qualifiers. 

Celebrations are something we all do around the world – whether for holidays, birthdays, anniversaries, accomplishments, or in remembrance of a person’s life. We gather, we eat, we reflect, and we enjoy life together. 

The turkey dinner is particularly North American. Perhaps it’s the fact that we all need food to survive that makes ‘breaking bread’ together such a powerful experience. Planning, purchasing, preparing, and partaking of the dinner all contribute to the shared experience. Will there be the traditional green bean casserole, will it be frozen or fresh, and who’s sitting at the kids’ table?

Last year, of course, COVID-19 erased, changed, or delayed some celebrations. Hopefully, we will be able to gather again in December, enjoy some turkey, the ensuing nap, and the company of family and friends. This week I’m up in Pikangikum First Nations, and we will sit around together and enjoy a turkey dinner. This year it’s more than just a celebration; it’s really a reminder to us of what really matters in our lives. 

The suicides that Pikangikum suffers per capita are the highest in the world. 

We will gather in the North to talk about a friend no longer with us and to embrace the relationships for support. We will gather to mourn the loss, celebrate life, and to encourage our resiliency. Resiliency is the ability to bounce back, but in Pikangikum returning to reality means low employment opportunities, isolation, trauma, depression, generational trauma and often the darkness of substance abuse. 

Gathering around a table together is a break from that reality; it is an opportunity to laugh, to share joy, and to refresh ourselves in the simplicity of relationship. Enjoy time with one another; live in and through the kindness you seek from others.

Blessings,
Padre Bowyer


Un repas de dinde

Un repas de dinde, c’est aussi canadien que le fait d’avoir gagné un match de la Confédération de football d’Amérique du Nord, d’Amérique centrale et des Caraïbes contre le Mexique et d’avoir célébré en sautant dans un banc de neige, après la victoire de 2 à 1 du Canada face au Mexique pendant les qualifications des hommes pour la Coupe du monde de 2022 de la Fédération Internationale de Football Association. 

Célébrer est quelque chose nous que nous faisons tous partout dans le monde, que ce soit pour le temps des Fêtes, les anniversaires, les commémorations, les réalisations ou les hommages à la vie d’une personne, nous nous rassemblons, nous mangeons, nous nous recueillons et nous profitons de la vie ensemble. 

Le souper de dinde est surtout nord-américain. Peut-être que le fait que nous ayons tous besoin de nourriture pour survivre fait en sorte que « casser la croûte » ensemble soit une expérience puissante. La planification, l’achat et la préparation du souper ainsi que la participation à ce souper contribuent à l’expérience commune. Y aura-t-il la casserole traditionnelle aux haricots verts, est-ce que ce sera surgelé ou frais, qui s’assoira à la table des enfants?

L’année dernière, bien entendu, la COVID-19 nous a poussés à annuler, modifier ou retarder certaines célébrations. Nous espérons que nous serons en mesure de nous réunir de nouveau en décembre, de manger de la dinde et de profiter de la sieste qui suivra et de partager de bons moments avec notre famille et nos amis. Cette semaine, je me trouve dans la Première Nation de Pikangikum; je m’assoirai en compagnie de membres et nous profiterons d’un repas de dinde. Cette année, ce repas représente plus qu’une célébration, il s’agit réellement de nous rappeler ce qui est vraiment important dans nos vies. 

Le taux de suicide par habitant qui afflige la Première Nation de Pikangikum est parmi le plus élevé au monde.

Nous nous rassemblerons dans le Nord afin de parler d’un ami qui n’est plus avec nous et d’ouvrir les bras à nos relations pour recevoir du soutien. Nous nous réunirons pour pleurer la perte de personnes, célébrer la vie et encourager notre résilience. La résilience est la capacité de se rétablir, mais dans la Première Nation de Pikangikum, le retour à la réalité signifie le peu de possibilités d’emploi, l’isolement, les traumatismes, la dépression, le traumatisme générationnel et, souvent, la noirceur occasionnée par la consommation de drogues et d’alcool. 

Se rassembler autour d’une table permet de s’évader de cette réalité; il s’agit d’une occasion de rire, de partager la joie et de vivre dans la simplicité des relations. Profitez du temps passé avec les autres; faites preuve de bonté et accueillez la bonté que vous cherchez des autres.

Cordialement,
Aumônier Bowyer