Whenever I participate in Remembrance Day commemorations, I am struck with how the day and activities transcend time. The act of remembering not only brings to mind that which has occurred, but it also focuses our attention to how we live in the present with an eye to the future. This intersection of past, present and future fits the root origins of the English verb “to remember” and the French verb “se souvenir”: to think of again or to call to mind.
In remembrance we simultaneously recall events of the past in a way that both honours what was sacrificed while reaffirming our duty to honour those who currently serve and how we carry out our responsibilities as members of the CAF and DND team, in addition to supporting the families and loved ones of those who serve and have served.
Acts of remembrance reconnect us to those who have died and to the events we may have witnessed or in which we participated. Remembrance Day can remind us that there may be some things in life that we do not simply “get over,” because we learn to live with loss. I have learned that there is healing in discovering how to live with loss. Grieving is an important part of processing what has happened and framing our loss. Remembering cannot fully return what has been sacrificed or lost, but how we remember may provide meaning and value to what has happened and what is happening or needs to happen now.
Remembrance Day in 2020 presented new challenges during a pandemic. This year we are still challenged by the pandemic and recent events in Afghanistan have perhaps brought memories back. Remember that Health Services, CFMAP, EAP, and Unit Chaplains are some of the resources or points of referral available to you if you need support.
By: Capt Michael McGee
Réflexions sur le jour du Souvenir
Lorsque je participe aux commémorations du jour du Souvenir, je suis frappé par la façon dont la journée et les activités sont intemporelles. L’acte du souvenir n’évoque pas seulement ce qui s’est déjà passé, mais il attire également notre attention sur la façon dont nous vivons le présent avec une perspective d’avenir. Ce croisement du passé, du présent et du futur correspond à l’origine des racines du verbe français « se souvenir » et du verbe anglais « to remember » : avoir de nouveau présent à l’esprit.
Lorsque nous nous souvenons, nous nous rappelons des évènements du passé de façon à honorer les sacrifices tout en réitérant notre devoir d’honorer les personnes qui servent actuellement et la façon dont nous nous acquittons de nos responsabilités en tant que membres de l’équipe des FAC et du MDN, en plus de soutenir les familles et les proches de ceux qui servent et ont servi.
Les actes de souvenir nous rapprochent de ceux qui sont décédés et des évènements dont nous avons été témoins ou auxquels nous avons participé. Le jour du Souvenir peut nous rappeler qu’il y a des choses dans la vie qu’on ne peut pas oublier, parce qu’on apprend à vivre avec une perte. J’ai appris qu’on peut guérir lorsqu’on apprend à vivre avec une perte. Le deuil est une partie importante pour traiter de ce qui s’est passé et encadrer notre perte. Le souvenir ne peut pas ramener complètement ce qui a été sacrifié ou perdu, mais la façon dont nous nous souvenons peut donner un sens et une valeur à ce qui s’est passé, à ce qui se passe ou à ce qui doit se passer.
Le jour du Souvenir en 2020 comportait de nouveaux défis en temps de pandémie. Cette année, nous sommes confrontés aux défis liés à la pandémie et les évènements récents en Afghanistan ont peut-être ravivé des souvenirs. Rappelez-vous que les Services de santé, le PAMFC, le PAE et les aumôniers d’unité sont des exemples de ressources et de points d’aiguillage qui vous sont offerts si vous avez besoin d’aide.
Par : Capt Michael McGee