By: Lieutenant-Colonel Laura Laycock
It was 7 October 2019, and not only was life good, it was amazing.
My career in the Royal Canadian Air Force was going great. I loved my job and was getting promoted. Throughout my Canadian Armed Forces career of over 20 years, I had represented Canada around the world with the North American Aerospace Defense Command (NORAD), the North Atlantic Treaty Organization (NATO) and the United Nations (UN). I had married the most incredible man. We relocated to Ottawa, started to travel the world together, and were ready to start a family.
Le lieutenant-colonel Laura Laycock et son mari le jour de leur mariage, avant son diagnostic.
Then, on 8 October 2019, everything changed.
I was diagnosed with Chronic Myeloid Leukemia (CML) after blood work for vertigo showed extremely elevated white blood cell counts. CML is a blood cancer where the bone marrow overproduces white blood cells, which eventually impairs completely the development of white and red blood cells and platelets. It’s usually caused by a spontaneous mutation in DNA, which contains our genetic code.
Twenty years ago, researchers developed a new line of drugs that combat this overproduction of white blood cells. These targeted oral chemotherapy pills have been revolutionary in the fight against CML. Most people who take them do so for the rest of their lives and have good survival rates. A stem cell transplant remains the only actual cure, but it’s risky and is not needed for most people.
It’s now been about 17 months since my diagnosis and my body has not tolerated this targeted chemotherapy. I fall into that small fraction of people who get debilitating or life-threatening side effects from this medication. My doctors are discussing other treatment options, one of which is a stem cell transplant, but my mixed ethnicity (European/Middle Eastern) has made it difficult to find a donor match.
My journey since my diagnosis has been to slow down and educate myself so that I can heal and advocate for my care; to appreciate every little moment of joy; and to do my best to overcome each challenge that arises. I have found strength in the extraordinary support I’ve received from my family, my friends and my community, both old and new.
With the help of family and friends, I recently began a social media campaign to increase stem cell donor education and registration in Canada and around the world. Many people are unaware of the potentially lifesaving role they can play by registering to become stem cell donors. Stem cell transplants are vital treatment options for people with a range of medical conditions including spinal cord injuries, heart disease, diabetes, and some cancers.
The process to donate is simple. First, you register online with Canadian Blood Services (CBS) or Héma-Québec and do a mail-in cheek swab. Then you wait. It could be months or years before you are identified as a match. During this waiting period, you should update your contact information with the registry if it changes.
When you are matched, you will be contacted to continue with the donation process. This process is similar to giving blood, but it has its differences. The cells are usually collected intravenously from peripheral blood in a non-surgical procedure but, in rare cases, they are collected directly from the bone marrow in a surgical procedure. In either case, the risks associated with donating are minor.
In Canada, individuals aged 17 to 35 can register to become stem cell donors (ages 18 to 35 in Quebec). Both CBS and Héma-Québec are part of an international network of donor registries from over 50 countries. This network has a pool of over 38 million donors but, unfortunately, matches are rare.
So your stem cells could potentially help others around the world. And throughout this process, donor privacy is assured at all times.
Stem cell matching relies on Human Leukocyte Antigen typing, which is highly influenced by ethnicity. This means that a patient’s best chance of finding a matching donor is from those who share similar ethnic backgrounds. Research conducted by Gragert et al. (2014) has shown that the likelihood of finding a match for certain ethnic groups can be as low as 16 per cent and as high as 75 per cent for others. This disparity highlights the need for more ethnically diverse stem cell donors in our registries.
Today, I am calling on my DND and CAF families to register as stem cell donors to help people, like me, who are fighting for our lives. If you aren’t able to register, please share this call with those who can. You, or someone you know, could be the match that saves a life – a simple swab is all it takes to be a hero.
18-24 April is National Organ and Tissue Donation Awareness Week. According to Canadian Blood Services, roughly 4,500 Canadians are currently waiting for a lifesaving organ transplant, with many more are waiting for tissue transplants. Sadly, an average of 250 Canadians die each year waiting.
To register as a stem cell donor:
Canadian Blood Services Héma-Québec: https://www.blood.ca/en/stemcells
Swab the World: https://swabtheworld.com/en/become-a-donor
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Mener le bon combat
Par le lieutenant-colonel Laura Laycock
Le 7 octobre 2019, la vie n’était pas seulement bonne, elle était incroyable.
Ma carrière dans l’Aviation royale canadienne se déroulait bien. J’aimais mon travail et j’allais être promue. Tout au long de mon service de plus de 20 ans dans les Forces armées canadiennes, j’avais représenté le Canada dans le monde entier au sein du NORAD, de l’OTAN et de l’ONU. J’avais épousé l’homme le plus incroyable qui soit. Nous nous étions installés à Ottawa, avions commencé à parcourir le monde ensemble et étions prêts à fonder une famille.
Puis, le 8 octobre 2019, tout a changé.
J’ai reçu un diagnostic de leucémie myéloïde chronique (LMC), après qu’une analyse sanguine effectuée en raison de vertiges a révélé un nombre extrêmement élevé de globules blancs. La LCM est un cancer du sang caractérisé par une surproduction de globules blancs par la moelle osseuse, ce qui finit par entraver complètement le développement des globules blancs et rouge et des plaquettes. Elle est généralement causée par une mutation spontanée de l’ADN, qui contient le code génétique.
Il y a vingt ans, des chercheurs ont mis au point une nouvelle gamme de médicaments qui combattent la surproduction de globules blancs. Ces pilules de chimiothérapie ciblée par voie orale ont été révolutionnaires pour la lutte contre la LMC. La plupart des personnes qui le prennent doivent le faire pour le reste de leur vie et ont un bon taux de survie. La greffe de cellules souches demeure cependant la seule cure possible, mais elle est risquée et n’est pas nécessaire pour la majorité des patients.
Cela fait maintenant environ 17 mois que j’ai reçu mon diagnostic et mon corps n’a pas toléré la chimiothérapie ciblée. Je fais partie de la petite proportion de personnes qui subissent des effets secondaires débilitants ou potentiellement mortels en prenant ce médicament. Mes médecins discutent d’autres options de traitement, dont une greffe de cellules souches, mais en raison de mon origine ethnique mixte (européenne et moyenne-orientale), il est difficile de trouver un donneur compatible.
Depuis mon diagnostic, mon parcours a consisté à ralentir et à m’informer afin de pouvoir guérir et militer en faveur de mes soins; à profiter de chaque petit moment de joie; et à faire mon mieux pour surmonter chaque défi qui se présente. J’ai trouvé la force dans le soutien extraordinaire que j’ai reçu de ma famille, de mes amis et de ma communauté, ancienne et nouvelle.
Avec l’aide de ma famille et de mes amis, j’ai récemment lancé une campagne dans les médias sociaux afin de mieux informer la population au sujet du don de cellules souches et d’accroître le nombre de donneurs inscrits au Canada et dans le monde. De nombreuses personnes ne sont pas conscientes du rôle potentiellement salvateur qu’elles peuvent jouer en s’inscrivant comme donneur. La greffe de cellules souches fait partie des options de traitement essentielles pour les personnes souffrant de diverses pathologies, notamment les lésions de la moelle épinière, les maladies cardiaques, le diabète et certains cancers.
La procédure à suivre pour faire un don est simple. Il faut d’abord s’inscrire en ligne auprès de la Société canadienne du sang (SCS) ou de HÉMA-QUÉBEC, puis envoyer un frottis buccal par la poste. Il peut ensuite s’écouler des mois, voire des années, avant d’être identifié comme donneur compatible. Pendant cette période d’attente, il est conseillé de mettre ses coordonnées à jour dans le registre en cas de changement.
Lorsqu’un donneur compatible est identifié, un contact est établi pour continuer le processus de don. Ce processus est semblable au don de sang, mais il comporte des différences. Les cellules sont généralement prélevées par voie intraveineuse dans le sang périphérique, mais dans de rares cas, elles sont prélevées directement dans la moelle osseuse au cours d’une opération chirurgicale. Dans les deux cas, les risques associés au don sont mineurs.
Au Canada, les personnes âgées de 17 à 35 ans peuvent s’inscrire comme donneur de cellules souches (18 à 35 ans au Québec). La SCS et HÉMA-QUÉBEC font partie d’un réseau international de registres de donneurs provenant de plus de 50 pays. Ce réseau comprend un bassin dépassant les 38 millions de personnes, mais malheureusement, elles sont rarement compatibles avec les patients.
Vos cellules souches pourraient aider d’autres personnes dans le monde. Tout au long du processus, le respect de la vie privée est assuré en tout temps.
La compatibilité des cellules souches dépend du groupage des antigènes leucocytaires humains, lequel est fortement influencé par l’origine ethnique. Cela signifie que la meilleure chance pour un patient de trouver un donneur compatible est de repérer une personnes ayant des origines ethniques similaires. Des recherches menées par Gragert et coll. (2014) ont montré que la probabilité de trouver une correspondance pour certains groupes ethniques peut être aussi faible que 16 pour cent, contre 75 pour cent pour d’autres. Cette disparité souligne la nécessité d’accroître la diversité ethnique des donneurs de cellules souches dans les registres.
Aujourd’hui, je demande à mes confrères et consœurs du ministère de la Défense nationale et des Forces armées canadiennes de s’inscrire comme donneurs de cellules souches pour aider les personnes qui, comme moi, se battent pour vivre. Si vous ne pouvez pas vous inscrire, veuillez transmettre cette demande à ceux qui le pourraient. Vous ou quelqu’un que vous connaissez pourriez être le donneur qui sauve des vies; il suffit d’un frottis buccal pour être un héros.
Du 18 au 24 avril, c’est la Semaine nationale de sensibilisation au don d’organes et de tissus. Selon la Société canadienne du sang, environ 4 500 Canadiens attendent actuellement une greffe d’organe qui leur sauvera la vie, et bien d’autres encore espèrent une greffe de tissus. Malheureusement, 250 Canadiens en moyenne meurent chaque année, faute de greffe.
Pour vous inscrire comme donneur de cellules souches :
Société canadienne du sang : https://www.blood.ca/fr/cellules-souches-pour-la-vie
Swab the World: https://swabtheworld.com/fr/devenir-donneur
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