If you’re a GenXer like me you know exactly where this saying comes from and who said it. Even if you don’t like Friends, you’ve heard of the show and if you’re between 35 and 65 you have probably said Joey Tribbiani’s (Matt LeBlanc) line, ‘How you doin?’ at some point.
We’re now 15 months into the pandemic and we’re beginning to ask this a lot lately. Here at Borden, we are all feeling a bit restricted. Whether families or members on course, we are all confined to base. We are more restricted than usual. These restrictions and the ever-changing protocols of lockdowns have created a bit of a numb disdain for change, unless that change means something, anything will be open.
This week, I’ve asked a lot of people how they were doing, and given them the time to share very honestly and openly and I’ve heard how they are actually feeling; are they coping, enduring the anxiety of monotony, or simply existing. I’ve listened as they’ve expressed their frustration. The best part of conversations like these is being able to say how we feel, to just let it out. Let’s call our friends, family, or ask the people that we live with. Let’s let others share how they’re doing. Listening is good medicine.
Peace.
By Padre Michael Bowyer
How you doin? (Comment ça va, toi?)
Si vous faites partie de la génération X comme moi, vous savez exactement d’où vient cette phrase et qui en est l’auteur. Même si vous n’aimez pas Friends, vous avez forcément entendu parler de la série et, si vous avez entre 35 et 65 ans, vous avez probablement entendu quelqu’un reprendre ces mots de JoeyTribbiani (Matt LeBlanc), « How you doin? ». Vous les avez peut-être prononcés vous-même.
Cela fait maintenant 15 mois que la pandémie a été annoncée et nous commençons à nous poser beaucoup de questions dernièrement. Ici à Borden, nous nous sentons tous un peu limités. Familles comme militaires inscrits à des cours sont tous confinés à la base et les restrictions imposées sont plus nombreuses qu’à l’habitude. Ces restrictions et les protocoles de confinement qui ne cessent de varier ont entraîné un certain mépris à l’égard du changement, à moins que ce changement n’implique l’ouverture de quelque chose, de n’importe quoi.
Cette semaine, j’ai demandé à de nombreuses personnes comment elles se sentaient, et nous avons pris le temps nécessaire pour qu’elles me parlent sincèrement et ouvertement. Ce fut l’occasion d’entendre comment les gens se sentent vraiment : certains font face comme ils peuvent, d’autres endurent l’anxiété qu’implique la monotonie, d’autres encore se contentent d’exister. Je les ai écoutés exprimer leur frustration. L’intérêt de ces conversations est avant tout de pouvoir exprimer ce que l’on ressent, de dire ce que l’on a sur le cœur. Appelons nos amis, notre famille ou posons la question aux gens avec qui nous vivons. Laissons les autres nous dire comment ils vont. L’écoute est un bon remède. Prenez soin de vous.
Aumônier Michael Bowyer