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Canadian Ranger Go Teams Provide Effective Response To Emergencies

Rangers cut wood for elders who remained in Neskantaga when most of the First Nation community evacuated during a drinking water supply crisis. / Des Rangers coupent du bois pour des aînés restés à Neskantaga pendant l’évacuation de la majeure partie de la communauté au cours de la crise liée à l’approvisionnement en eau potable. (Photo: Peter Moon)

The Canadian Rangers of Northern Ontario have successfully concluded their busiest 19 months of responding to emergencies since their first patrol opened 27 years ago.

There are now Rangers, who are part-time army reservists, in 29 First Nations across the Far North of Ontario. Since March of 2020 they have responded to a range of emergencies, including assisting First Nations in crisis because of the COVID-19 pandemic, supporting health authorities in providing vaccinations in 34 remote and isolated First Nations, monitoring spring ice break ups and doing forest fire watches, conducting search and rescue missions, and supporting First Nation emergency evacuations.

“We react to a myriad of requirements and tasks and missions across the North,” said Lieutenant-Colonel Shane McArthur, who commands the 600 Rangers of the 3rd Canadian Ranger Patrol Group, headquartered at Canadian Forces Base Borden. ” In the last 19 months we’ve been called on to support, more and more increasingly, difficult tasks in more and more First Nations.

“There was a growing concern that we may not be able to respond to provide support and therefore a potential for no response existed. And in the eyes of the military, this could mean mission failure, which is clearly not acceptable. The answer was the formation of RGTs, Ranger Go Teams, ready to respond quicker to any First Nation that needed assistance.”

The teams consist of a Ranger instructor, a soldier, and Canadian Rangers. The number of Rangers is as large as required. The Rangers volunteer to join the RGTs for periods of up to 14 days on full-time duty.

Former Grand Chief Alvin Fiddler provided key advice and support for the Ranger Go Team concept, Lt.-Col. McArthur said. “He was an excellent partner in supporting our intent,” he said.

The initial response to the teams was suspect, both from Rangers volunteering to serve on them and from First Nations. Chiefs and band councilors were often reluctant to have outsiders come into their communities during the COVID-19 crisis.

However, with persistence and communication the teams have become a huge success.  Many Rangers are now eager to join them when First Nations request their help with growing frequency when their own resources are overwhelmed.

“The Ranger Go Teams became an absolute necessity,” Lt.-Col. McArthur said. “They move out to support First Nations with and without a local Ranger patrol.  They responded to different emergencies across the North. They allow us to provide support when and where it is needed and ensure the resiliency of our Rangers is maintained. They have been a great success.”

The drinking water crisis that led most of the population of Neskantaga First Nation to evacuate to Thunder Bay for 72 days late last year was the first major test for the RGT concept, Lt.-Col. McArthur said. The Rangers helped keep the infrastructure operating and aided the remaining occupants, many of them elders, by providing them with food, water, firewood, and other necessities.

“Neskantaga proved beyond a show of doubt that in the worst possible conditions the Ranger Go Teams could work and do an excellent job of it,” he said

In May, three soldiers and a team of Rangers went to the aid of Lac Seul, a small First Nation, when it was overwhelmed by the number of its COVID cases and the community went into lockdown and subsequently asked for Ranger help. The Rangers provided a range of supports to the frightened community. It delivered food and water to housebound residents, collected their mail, delivered toys and games to children, conducted wellness checks, liaised with the chief and council, provided transportation, and gave humanitarian assistance.

“There was a lot of anxiety at the beginning,” said Chief Clifford Bull at the time. “People were scared and very afraid of getting COVID. But, oh man, the Rangers were helpful, very helpful. We very much appreciate all the support they gave us. We could not have handled it without them. The sight of their red sweaters and ball caps, their boots on the ground, that meant help to us. They have been great.”

The number of First Nation emergencies across Northern Ontario has eased and full-time Ranger Go Teams are no longer on standby in Thunder Bay. But an RGT team, formed from a list of Ranger volunteers, can be assembled and ready to move to a First Nation asking for help within 48 hours, pending the notice, lead time, and type of assistance, Lt.-Col. McArthur said.

“The RGTs are a concept that we now know works and so do the Rangers and their chiefs and councils,” he said.

By: Peter Moon

(Sergeant Peter Moon is a Canadian Ranger with the 3rd Canadian Ranger Patrol Group at CFB Borden).

LES ÉQUIPES D’INTERVENTION RAPIDE DES RANGERS CANADIENS RÉAGISSENT EFFICACEMENT AUX SITUATIONS D’URGENCE

Les Rangers canadiens du Nord de l’Ontario ont terminé avec succès leur période d’intervention en cas d’urgence de 19 mois la plus occupée depuis leur première patrouille il y a 27 ans.

Il y a désormais des Rangers, qui sont des réservistes à temps partiel de l’Armée de terre, dans 29 communautés des Premières Nations de l’extrême Nord de l’Ontario. Depuis mars 2020, ils ont répondu à un éventail d’urgences, notamment pour aider les Premières Nations dans une situation critique en raison de la pandémie de COVID‑19, aider les autorités sanitaires à administrer des vaccins dans 34 communautés des Premières Nations éloignées et isolées, surveiller la rupture des glaces au printemps et effectuer de la surveillance pour lutter contre les incendies de forêt, participer à des missions de recherche et sauvetage ainsi que soutenir les évacuations d’urgence de Premières Nations.

« Nous répondons à d’innombrables besoins et participons à de nombreuses tâches et missions partout dans le Nord », a affirmé le lieutenant-colonel Shane McArthur, qui commande les 600 Rangers du 3e Groupe de patrouilles des Rangers canadiens, dont le quartier général est situé à la Base des Forces canadiennes Borden. Au cours des 19 derniers mois, ils ont été appelés à participer à des tâches de plus en plus difficiles auprès d’un nombre croissant de Premières Nations.

« Nous craignions de plus en plus d’être dans l’impossibilité d’apporter notre soutien et que par conséquent, personne ne puisse intervenir. Pour un militaire, ce constat pourrait signifier l’échec de la mission, ce qui, évidemment, n’est pas acceptable. Pour régler ce problème, on a mis sur pied des équipes d’intervention rapide des Rangers (EIRR), prêtes à intervenir plus rapidement auprès des Premières Nations qui ont besoin d’aide. »

Les équipes sont constituées d’un instructeur des Rangers, d’un soldat et de Rangers canadiens. Le nombre de Rangers dépend du nombre de personnes requises. Les Rangers se portent volontaires pour joindre les EIRR pour des périodes allant jusqu’à 14 jours de service à temps plein.

Rangers deliver food and other essentials to residents in their homes when a COVID-19 crisis forced Ginoogaming First Nation into a lockdown. / Des Rangers livrent des aliments et d’autres produits essentiels aux résidents dans leurs maisons au moment où la crise de la COVID‑19 force la Première Nation de Ginoogaming à se confiner. (Photo: Peter Moon)

L’ancien grand chef Alvin Fiddler a offert des conseils et un soutien essentiels pour l’élaboration du concept des EIRR, selon le lcol McArthur. « Il a été un excellent partenaire dans la réalisation de notre objectif » a-t-il affirmé.

Autant les Rangers qui se sont portés volontaires que les Premières Nations ont d’abord réagi avec méfiance à l’égard de ces équipes. Les chefs et les conseillers de bande hésitaient souvent à accueillir des étrangers dans leurs communautés pendant la crise de la COVID‑19.

Toutefois, avec de la persévérance et une bonne communication, les équipes ont obtenu un énorme succès. De nombreux Rangers sont maintenant impatients de se joindre à elles, à un moment où les Premières Nations demandent de l’aide de plus en plus fréquemment lorsque leurs propres ressources sont débordées.

« Les équipes d’intervention rapide des Rangers sont devenues une nécessité absolue, a indiqué le Lcol McArthur. Elles se déplacent pour soutenir les Premières Nations, qu’une patrouille de Rangers soit présente ou non localement. Elles ont répondu à diverses urgences dans le Nord. Elles nous permettent d’offrir de l’aide au moment et à l’endroit où elle est requise ainsi que d’assurer le maintien de la résilience de nos Rangers. Elles ont remporté un vif succès. »

La crise de l’eau potable qui a amené la majeure partie de la population de la Première Nation de Neskantaga à évacuer la réserve pour se rendre à Thunder Bay pendant 72 jours vers la fin de l’année dernière a été le premier test important pour les EIRR selon le Lcol McArthur. Les Rangers ont aidé à assurer le fonctionnement de l’infrastructure et ont soutenu les occupants restants, principalement des aînés, en leur offrant des aliments, de l’eau, du bois de chauffage et d’autres nécessités.

« L’expérience vécue par la Première Nation de Neskantaga a démontré hors de tout doute que dans les pires conditions possible, les équipes d’intervention rapide des Rangers ont été efficaces et ont accompli un travail remarquable », a-t-il indiqué.

En mai, trois soldats et une équipe de Rangers ont porté secours à la bande du lac Seul, une petite Première Nation qui était accablée par un grand nombre de cas de COVID‑19. La communauté avait dû se confiner et demander l’aide des Rangers par la suite. Les Rangers ont offert un éventail de services de soutien à la communauté effrayée. Ils ont offert des aliments et de l’eau aux résidents confinés chez eux, ont ramassé leur courrier, ont apporté des jouets et des jeux aux enfants, ont procédé à des vérifications de bien-être, ont assuré la liaison avec le chef et le conseil, ont offert des services de transport et ont fourni une aide humanitaire.

« Il y avait beaucoup d’anxiété au début, avait indiqué le chef Clifford Bull à l’époque. Les gens étaient effrayés et ils avaient peur d’attraper la COVID. Mais franchement, les Rangers étaient utiles, très utiles. Nous avons beaucoup apprécié tout le soutien qu’ils nous ont apporté. Nous n’aurions pas pu gérer la situation sans eux. La simple vue de leurs chandails et de leurs casquettes rouges, leurs bottes sur le sol, cela signifiait que nous allions recevoir de l’aide. Ils ont accompli un excellent travail. »

Le nombre d’urgences dans les communautés des Premières Nations du Nord de l’Ontario a diminué et les équipes d’intervention rapide des Rangers travaillant à temps plein ne sont plus en attente à Thunder Bay. Toutefois, une EIRR, composée d’une liste de Rangers volontaires, peut être formée et prête à se rendre auprès d’une Première Nation demandant de l’aide dans un délai de 48 heures, selon la notification, le délai d’exécution et le type d’assistance requis, d’après le Lcol McArthur.

« Les EIRR sont un concept dont nous connaissons maintenant l’efficacité, et les Rangers et les chefs et conseils aussi » a-t-il indiqué.

Par : Peter Moon

(Le sergent Peter Moon est un Ranger canadien du 3e Groupe de patrouille des Rangers canadiens à la BFC Borden.)